Carrefour cède à BDS et n’ouvre pas en Judée et en Samarie. L’affaire Ben & Jerry’s ne leur a pas servi de leçon ?

Le ministre de l'Economie Nir Barkat et le Premier ministre Benjamin Netanyahou lors de l'ouverture de Carrefour à Bet Shemesh, en Israël, le 9 mai 2023. (GPO/Kobi Gideon)

La chaîne de supermarchés française Carrefour a annoncé que son entrée sur le marché israélien ne comprendrait pas l’ouverture de succursales en Judée et en Samarie.

À la suite de l’ouverture de 50 magasins en Israël en mai, des actionnaires pro-palestiniens, des militants du mouvement antisémite anti-israélien BDS et des syndicats, ont demandé, lors de la dernière assemblée des actionnaires, si cette décision rendrait la société “complice” de ce qu’un actionnaire a qualifié de “politique de colonisation illégale dans les territoires palestiniens”. Et ce, bien que la chaîne de supermarchés soit présente en Iran depuis dix ans.

Des manifestants soi-disant “pro-palestiniens” (en réalité, ils se fichent des “Palestiniens” massacrés en Syrie, opprimés au Liban, et exécutés en pleine rue à Gaza, et n’ont d’yeux que lorsque les juifs peuvent être accusés) se sont également rassemblés devant le lieu de l’assemblée générale des actionnaires.

Le secrétaire général de Carrefour, Laurent Vallée, a répondu en déclarant qu’aucune succursale ne serait ouverte en Judée et en Samarie.

“Aucun magasin Carrefour ne sera présent dans les territoires mentionnés” et “il n’y a aucune complicité et nous veillons à prévenir tout risque”.

L’inauguration de Carrefour en Israël s’est déroulée en présence du Premier ministre Benjamin Netanyahou et du ministre de l’Économie Nir Barkat, car elle promettait une révolution dans le prix et le choix des produits vendus. Pour l’instant, ni les prix, ni le choix ne sont au rendez-vous, les consommateurs israéliens d’origine française décrivent l’offre israélienne comme une farce par rapport à ce qu’ils ont l’habitude de connaître en France.

La prochaine question : comment réagiront les Israéliens suite à cette choquante décision ? On se souvient que lorsqu’AirBnB a pris la décision de ne plus proposer de bien à louer en Judée Samarie, la contre-réaction du public a été si rapide et si violente que les dirigeants de la marque ont pris peur et ont fait marche arrière. BDS était alors exposé comme une force marginale lorsque les consommateurs décident de se mobiliser et montrer que leur pouvoir de boycott est bien plus puissant.

Pareil pour les glaces Ben & Jerry’s, dont la maison mère a vu sa valeur boursière s’écrouler lorsque les consommateurs ont boycotté la marque qui avait décidé de boycotter la Judée Samarie.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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