Il n’aura pas fallu bien longtemps avant que Joe Biden trahisse Israël. Les Etats-Unis viennent de changer leur vote à l’ONU de ‘non’ à ‘abstention’ sur l’affirmation de l’UNRWA concernant le droit de 5.7 millions de descendants d’Arabes qui vivaient en Palestine avant de fuir en 1948, d’envahir Israël.
Cette résolution de l’ONU appelle spécifiquement au soi-disant « droit au retour » des Palestiniens, un euphémisme pour la destruction de l’État juif. Il est honteux pour l’administration Biden de s’abstenir lâchement, au lieu de la rejeter catégoriquement, et cela ajoutera une tâche noire indélébile au déjà catastrophique bilan de ce président sans conviction.
L’administration Biden s’est abstenue – mais n’a pas rejeté – la résolution de l’Assemblée générale affirmant le « droit de retour » (Ils ne « retournent » pas car ils n’ont jamais été là) des « réfugiés » palestiniens (ce ne sont pas des réfugiés car un réfugié est quelqu’un qui a quitté son pays pour « se réfugier » ailleurs, hors ils n’ont quitté aucun pays, ne sont pas nés et n’ont pas vécu) en Israël souverain.
Biden, sans surprise, a rompu avec le vote sur Israël établi par l’ancien président américain Donald Trump, dans lequel tous les textes anti-israéliens (toutes les résolutions de l’ONU sont anti-israéliennes) recevaient un « non » automatique.
L’administration Obama s’abstenait également sur ce texte, qui revient chaque année devant l’AGNU.
« Cette année, les États-Unis reviennent à une position d’abstention sur le texte « Assistance aux réfugiés palestiniens », a déclaré l’ambassadeur adjoint américain Richard Mills devant la quatrième commission de l’AGNU mardi en fin d’après-midi.
Il s’exprimait alors que la commission donnait son approbation initiale à six projets de résolutions anti-israéliens et pro-palestiniens qui seront soumis plus tard cette année, comme chaque année, au plénum de l’AGNU pour un vote final.
- Trois de ces textes confirment la mission étrange de l’Office de secours et de travaux des Nations unies, qui contrairement aux autres agences de l’ONU pour les réfugiés, dont la mission consiste à leur permettre de s’intégrer ou de revenir dans les pays qu’ils ont fui, assure le maintien du statut de réfugiés de 5,7 millions de personnes qui ne sont pas des réfugiés. Ils sont nés en Syrie, au Liban, en Jordanie, à Gaza, en Judée Samarie et à Jérusalem, et l’ONU leur interdit de prendre la nationalité des pays où ils sont nés et où ils vivent.
- Ces trois résolutions réclament le droit pour ces descendants palestiniens d’aller vivre en Israël, ou qu’ils reçoivent une compensation pour les biens qu’ils ont perdus lorsqu’ils ont fui leur
- Sur les trois, la résolution intitulée « assistance aux réfugiés palestiniens » est considérée comme la plus bénigne.
Les Etats-Unis ont voté contre les deux autres résolutions sur l’UNRWA. Le Canada n’a pas agi moralement non plus, et s’est également abstenu.
L’Union européenne, personne n’est surpris car c’est un continent politiquement hostile à Israël et qui cherche à remplacer sa population blanche par des Africains, a soutenu les trois textes. Seul Israël s’est totalement opposé au texte « assistance aux réfugiés palestiniens » qui a été voté à 160 contre 1, avec neuf abstentions.
Les abstentions sont le Cameron, les Îles Marshall, la Micronésie, Nauru, Palau, la Papa Nouvelle Guinée et l’Uruguay. Je ne sais pas si Israël pourrait survivre sans le soutien de la Micronésie.
L’administration Trump s’était opposée à l’UNRWA, une organisation typiquement antisémite en ce qu’elle traite les juifs différemment que les autres peuples du monde, et avait supprimé le financement américain.
L’administration Biden a rétabli le financement et le soutien des États-Unis à l’UNRWA.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org