Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a déclaré que l’Iran et les puissances sont sur le point de parvenir à un accord lors des discussions à Vienne sur le nucléaire, et que cet accord sera pire et durera moins longtemps que le précédent.
« Les Iraniens ont fait des progrès significatifs dans leur capacité à enrichir l’uranium. Si le monde signe à nouveau l’accord sans le renouveler, alors nous parlons d’un accord qui ne donne que 2,5 ans, après quoi l’Iran peut et a le droit d’installer des centrifugeuses avancées sans restrictions. Des stades entiers de centrifugeuses. En échange de ces 2,5 ans, l’Iran recevra des dizaines de milliards de dollars et la levée des sanctions. Et tout cet argent servira à accroître la terreur dans la région », a déclaré M. Bennett.
La courte interdiction nucléaire de l’Iran était l’un des principaux reproches d’Israël (et plus tard de l’administration Trump) aux accords de 2015. Selon l’accord, pendant 15 ans, l’Iran n’avait pas le droit d’enrichir de l’uranium au-delà de 3,67 %. Pendant 10 ans, Téhéran n’avait pas le droit d’utiliser la nouvelle génération de centrifugeuses, qui permettent d’enrichir l’uranium beaucoup plus rapidement.
En conséquence, la dernière restriction expire en 2025.
M. Bennett a souligné que le terrorisme parrainé par Téhéran menace non seulement Israël, mais aussi les États-Unis eux-mêmes :
« Nous l’avons vu dernièrement – il menace les forces américaines dans la région ».
Le Premier ministre fait référence à trois attaques contre des bases américaines en Irak et dans l’ouest de la Syrie au début du mois de janvier 2022. Cette dernière a été programmée pour coïncider avec l’anniversaire des 2 ans de l’assassinat du commandant des forces Al-Quds du CGRI, Qasem Soleimani.
« Dans tous les cas, nous nous préparons à ce qui suivra la signature de l’accord – dans tous les aspects, pour protéger la sécurité des citoyens israéliens avec nos propres forces », a déclaré Bennett.
Faisant référence à la situation en Syrie, Bennett a noté qu’au cours des dernières semaines, l’Iran a transféré activement des armes à la Syrie en utilisant des avions civils.
Ajoutons qu’hier encore, le 19 février, un Boeing 747 et un avion de transport Antonov-72, qui ont décollé de Téhéran, ont atterri en Syrie.
Le ministre de la Défense, Benny Gantz, s’est également exprimé sur la question.
« L’accord qui peut être signé avec l’Iran n’est pas la fin de la route. Des mesures doivent être prises pour empêcher l’Iran d’enrichir de l’uranium à une capacité supplémentaire, et les contrôles doivent être renforcés. »
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