Le juge de la Cour suprême Noam Sohlberg a critiqué mardi ses collègues, les autres juges à la Cour suprême, pour leur désir d’invalider l’amendement à la loi fondamentale : Le pouvoir judiciaire, sujet de la convocation de la Cour.
Lors de l’audience de mardi, les 15 juges de la Cour suprême ont entendu des pétitions contre les amendements à la clause du caractère raisonnable.
« Nous devons être fidèles à l’histoire », a déclaré M. Sohlberg en répondant à une conversation entre l’avocat représentant le gouvernement, Ilan Bombach, et les juges de la Cour. « David Ben-Gourion a dit explicitement que la Déclaration d’indépendance n’avait pas le pouvoir d’invalider les lois ».
« Les 37 personnes qui ont signé à la hâte la Déclaration d’indépendance ne sont pas censées lier les mains de ceux qui viennent après eux », a déclaré M. Bombach aux juges. « La Déclaration d’indépendance est un texte fondateur très important pour le gouvernement, mais elle n’a aucune valeur juridique. »
- La juge Anat Baron a répondu à Bombach :
« La loi fondamentale sur la dignité humaine et la liberté fait référence à la Déclaration d’indépendance, tout comme la loi sur la nationalité. Alors, monsieur, respectez ce document ».
- Bombach lui a rétorqué :
« Il n’y a rien dans l’amendement proposé qui puisse nuire à l’identité de l’État d’Israël en tant qu’État juif et démocratique ».
- La juge Ruth Ronnen a demandé :
« Et s’il a fait du mal ? [à l’Etat juif] »
- Bombach lui a répondu :
« Nous n’atteindrons pas une telle situation dans laquelle il y a un préjudice [contre l’Etat juif] ».
- Le juge Ofer Grosskopf a demandé :
« Si la Knesset adopte une loi fondamentale qui porte atteinte à l’identité démocratique, comment la nation exprimera-t-elle son opinion ? »
« Tout est réversible, car la volonté de la nation s’exprimera lors des élections », lui a répondu M. Bombach.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
Difficile de commenter de manière objective car je ne connais pas tous les tenants et aboutissements du pouvoir en Israël.
Cependant, j’ai de la difficulté à comprendre comment une poignée de juges qui s’elisent entre eux peuvent représenter l’ensemble de cette nation