Arrêtons de faire semblant. Arrêtons de prétendre que l’explosion d’antisémitisme depuis le 7 octobre va se calmer, c’est tout l’inverse qui va se produire : on n’a encore rien vu, il va montrer en puissance. Les Juifs de Paris ne sont plus en sécurité. Arrêtons de prétendre aussi que Brooklyn est une forteresse juive. Arrêtons de prétendre que la mezouzah sur votre porte à Londres, Toronto ou Los Angeles ne vous rend pas une cible (à Paris, vous l’avez déjà compris : vous avez au contraire retiré la mezouzah, qui vous désigne). Et cessons de croire, comme certains à gauche, que l’histoire juive ne se répète pas.
Nous vivons un moment de déni de masse — une illusion juive selon laquelle l’exil serait devenu un foyer. Les mêmes continents où nos ancêtres ont été chassés, expulsés et exterminés ne se sont pas transformés en refuges permanents. Faire le dos rond en attendant que ça passe est une illusion : ils étaient antisémites hier, ils ont importé des millions d’antisémites de plus aujourd’hui, des musulmans.
Depuis le 7 octobre, les communautés juives, de Melbourne à Manhattan et de Los Angeles au 17e arrondissement, ont connu une explosion de l’antisémitisme et ce n’est que le début.
À Berlin, des mobs ont défilé dans les rues en scandant « Mort aux Juifs ». À New York, des étudiants juifs ont été barricadés dans des bibliothèques pendant que les administrateurs restaient inertes. À Washington, D.C., deux Juifs ont été abattus devant le Musée juif. À Londres, les écoles juives ont reçu des recommandations de fermeture « pour des raisons de sécurité ». À LA, une foule a envoyé à l’hôpital un propriétaire de restaurant juif simplement pour s’être défendu. A Paris, les familles n’envoient plus leurs enfants dans les écoles publiques depuis bien longtemps. Et sur Internet, « Hitler avait raison » a fait le tour des grandes plateformes — non pas en 1942, mais en 2025.
Le message est clair : le masque de la honte est tombé. Même si nous entendons encore les élites répéter le même murmure ridicule : « Ca ne peut pas arriver ici. » Ca peut. Et ça arrive déjà.
Le seul endroit où les Juifs ne sont pas des invités permanents — où nous n’avons pas besoin de nous excuser pour notre existence ou d’expliquer notre droit à vivre en paix — est la Terre d’Israël. Pas parce que c’est parfait. Pas parce que c’est sans danger. Mais parce qu’ici, nous ne sommes plus à la merci des autres – même avec les sirènes et les tirs du Yémen qui nous réveillent un jour sur deux.
Pourquoi ? Parce que le problème Houthis, nous allons le régler. Peut-être qu’Israël n’a pas assez d’argent, ou de moyens militaires, ou de disponibilités humaines pour frapper fort le Yémen, mais cela arrivera. La haine antisémite ? Rien ne l’arrêtera.
Notre sécurité n’est pas confiée à des gouvernements étrangers ou à des comités universitaires. Elle est entre nos mains. Oui, nous avons encore besoin d’alliés — et l’Amérique reste un allié crucial. Mais la souveraineté juive signifie que nous nous battons pour nous-mêmes, que nous nous défendons, et que nous ne rendons compte qu’à nous-mêmes.
Nous ne demandons pas de protection. Nous nous protégeons, même et surtout quand Trump a l’air de nous lâcher – alors qu’il nous encourage à nous occuper de nous-mêmes et de ne pas attendre après lui.
Dans la diaspora, on dit aux Juifs de cacher leur identité pour rester en sécurité. En Israël, nous nous entraînons, nous portons des armes et nous sommes prêts. Non pas parce que nous voulons la guerre — mais parce que nous refusons d’être les victimes.
Comme le prophète Zacharie l’a prédit :
« Je les ramènerai du pays du nord et les rassemblerai des extrémités de la terre… et ils seront Mon peuple et Je serai leur Dieu, dans la vérité et la justice. » (Zacharie 8:7-8)
Ce temps est maintenant. L’aliyah n’est pas un plan d’évasion. Ce n’est pas une solution de rechange. C’est l’accomplissement du seul plan qui nous a toujours véritablement appartenu. Celui inscrit dans nos prières, notre passé, et notre promesse.
Plus nous sommes nombreux à revenir chez nous, plus cette promesse devient forte.
La Terre d’Israël n’est pas qu’un endroit. C’est une mission. Un destin. Une déclaration au monde : les Juifs ne vagabondent plus. Nous reconstruisons.
Alors, revenez chez vous. Pas seulement parce que c’est dangereux là-bas — mais parce que c’est significatif ici. Parce que les portes sont ouvertes. La terre ici vous appelle, chez vous, elle vous rejette. Et l’histoire de notre peuple attend que votre nom soit écrit dans le prochain chapitre.
Comme le prophète Ésaïe a dit :
« Et vous serez rassemblés un par un, ô enfants d’Israël. » (Ésaïe 27:12)
Que ce rassemblement commence — avec VOUS. Am Israel Hai
