Arnon Segal, après avoir donné un rein “seulement à un juif” : “on ne peut plus dire quelque chose qui déplaît aux Wokistes”

Arnon Segal après le don de son rein - Photo de sa page Facebook

Le journaliste Arnon Segal, qui a fait don d’un rein lundi dernier, a provoqué un tollé à gauche à la suite d’une interview, dans laquelle il disait avoir posé comme condition que son don de rein n’aille “qu’à un juif”.

Apparemment, pour la gauche totalitaire, Segal n’avait pas le droit de disposer de son corps comme il l’entend, il n’avait pas le droit d’avoir ses opinions à lui – je veux dire, des opinions qui déplaisent à ceux qui se sont auto-attribué le droit de dicter quelles pensées nous sommes autorisés à avoir, et quelles pensées sont scandaleuses et doivent être interdites et réprimées. Et la tendance n’est pas à plus de tolérance de leur part, tout l’inverse.

Il s’est entretenu jeudi dernier avec Ido Tauber au journal télévisé du soir et a déclaré qu’il ne regrettait pas les propos qu’il a tenu lors de l’interview :

“Je suis heureux [de ce que j’ai fait]. Et il y a le fait de bâillonner [les gens]. Une personne ne peut plus dire quelque chose qui n’est pas acceptable aux yeux de ceux qui donnent le ton. Si je ne dis pas ce en quoi je crois, alors à quoi sert mon métier de journaliste ?”.

Segal, qui a l’air heureux d’avoir eu le droit de faire don d’un rein, n’a pas caché sa déception face au choix de l’intervieweur de Yediot Ahronoth de mettre l’accent sur cette partie de l’interview concernant la condition qu’il avait posée :

“C’est une interview que je n’ai pas initiée, mais qui a été faite à l’initiative de l’hôpital Beilinson. J’ai compris à l’avance où ils voulaient en venir, et ils l’ont fait ici d’une manière qui n’est pas décente – ils ont pris des gens dont les intentions sont de sauver des vies, et au lieu de les bénir, ils viennent les voir avec des récriminations.”

Malgré l’attaque, Arnon a refusé de baisser la tête et de marcher au son du politiquement correct.

Il a expliqué son choix tout en se tenant debout derrière ce choix :

“En Israël, une personne est autorisée à cotiser pour son père, pour sa mère, ou pour tout autre personne [de son choix]. Elle n’est pas obligée de cotiser pour une autre personne [qu’on lui impose]. Dans le même sens, le peuple est une sorte de famille élargie [Israël 247 : cette notion de “famille élargie” fait partie intégrante de l’inconscient collectif de la population juive israélienne et trouve son application quotidiennement dans la vie publique].

Tout comme une personne peut donner son argent à une association qu’elle aime, et on ne peut pas l’obliger à donner à un organisme qui ne l’intéresse pas, quand il s’agit d’une partie de son corps, il peut choisir.”

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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