Interrogez n’importe quel journaliste de la grande presse, il vous répondra sans hésiter que les Juifs israéliens ultra-orthodoxes sont des extrémistes de droite, violents, agressifs et racistes.
Mettez-les en face d’une réalité qui contredit leur besoin de déshumaniser toute une catégorie de la population dont ils ne comprennent pas, ne connaissent pas, et n’aiment pas le mode de vie et la culture, et ces mêmes journalistes garderont un silence indifférent.
C’est ainsi que, lorsque le conseil municipal de Bnei Brak, une des villes qui concentre le plus grand nombre d’ultra-religieux — autant que le quartier Méa Shéarim de Jérusalem — s’est réuni pour discuter de la proposition d’un de ses membres, Yaakov Wieder, de commémorer et d’honorer la mémoire d’un héros arabe, les médias, ces ennemis du peuple, ont largement évité d’en parler.
La proposition du conseil municipal : honorer le sergent-major Amir Khoury, de l’unité de police du district de Dan, qui a sauvé des vies en tuant un terroriste au milieu d’un attentat, mais qui l’a payé de sa vie, comme héros d’Israël. La proposition a été approuvée à une immense majorité.
Ce n’est pas tout.
La proposition de commémorer le sergent Khoury, policier arabe chrétien vivant à Bnei Brak, a reçu un immense soutien de la part des citoyens, ultra-orthodoxes comme laïcs.
- Des autobus ont été affrétés pour transporter des Israéliens ultra-orthodoxes de Bnei Brak aux funérailles. L’un des bus affichait un message : « Amir Khoury, héros d’Israël. »
- Environ 200 ultra-religieux de Bnei Brak se sont déplacés, venant de « tout le spectre haredi », a déclaré Hanan Rubin, un ancien conseiller municipal de Jérusalem qui a aidé à organiser les bus.
« Il a donné sa vie pour les autres », a déclaré Yaakov, un résident ultra-orthodoxe de Bnei Brak interviewé sur Channel 13 et qui se rendait aux funérailles de Khoury. « Il est d’un autre peuple, mais nous sommes des frères. Il s’est battu pour nous. Nous lui devons de venir [à ses funérailles]. Il n’y a pas d’autre choix. »
M. Rubin a déclaré que le fait de faire venir des Israéliens ultra-orthodoxes à des funérailles chrétiennes entraînait ses propres complications. Certains étudiants de yeshiva et certains rabbins étaient très perturbés par la problématique religieuse de se retrouver face aux croix, bien visibles.
« Mais ils sont venus. Ils voulaient venir et ont trouvé un moyen doctrinal pour faire partie de ces funérailles », a déclaré M. Rubin.
« La réponse a été extraordinaire. Tant de personnes nous ont contactés et ont voulu participer et venir », a ajouté M. Rubin.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Un arabe chrétien pas islamiste!? L’un n’a rien à voir avec l’autre fou d’allah!