Après les déclarations de Gallant, le Liban est en panique

Les déclarations du ministre de la Défense Gallant selon lesquelles Israël attaquera le Hezbollah même en cas de longue pause à Gaza en faveur d’un accord font des vagues dans les médias libanais, car il contredit le narratif du Hezbollah, qui est entré dans le conflit pour ouvrir un front au nord et permettre au Hamas de gagner la guerre.

De plus, Israël se trouve dans les meilleures conditions pour combattre au Liban. Il y a juste quelques mois, Israël a très faiblement et très passivement géré l’installation de tentes du Hezbollah en territoire israélien sur la frontière nord. Depuis cette période d’hésitation préoccupante, Tsahal a attaqué des milliers d’infrastructures du Hezbollah, des dépôts militaires sensibles, des quartiers généraux opérationnels, tué plus de 200 combattants de l’organisation chiite, et éliminé de hauts responsables de la force Radwan. En outre, plus de cent mille Libanais ont été évacués du sud du Liban.

Si les pourparlers diplomatiques échouent, Israël lancera une opération offensive et limitée dans le sud du Liban afin de faire reculer les terroristes du Hezbollah de l’autre côté du fleuve Litani. Aucun arrangement diplomatique ne fonctionnera si Hochstein ou la France ne parviennent pas à convaincre le Hezbollah de se retirer du sud-Liban. Comme pour tous les conflits de l’histoire du monde, un règlement ne sera possible que lorsque Israël aura écrasé l’ennemi.

Et cela se produit dans un environnement unique au Sud : le Hamas a perdu l’essentiel de sa capacité à lancer des roquettes sur le territoire israélien, et la plupart des forces de réserve ont été libérées de Gaza. La dernière poche significative du Hamas se trouve à Rafah parmi les réfugiés, et Netanyahou vient de valider le plan d’évacuation proposé par Tsahal.

L’accent est désormais mis sur l’entraînement au combat dans le paysage libanais. C’est à cela que le Commandement du Nord s’entraîne ces jours-ci.

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