La vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, s’est exprimée mardi soir lors d’un événement commémorant les 75 ans de l’indépendance d’Israël organisé par l’ambassade d’Israël à Washington et a évoqué la réforme judiciaire.
“Les États-Unis continueront à œuvrer pour les valeurs qui sous-tendent leurs relations avec Israël, au premier rang desquelles le renforcement de la démocratie, d’un système judiciaire indépendant et d’un système d’équilibre des pouvoirs”, a déclaré Kamala Harris.
Evoquant la situation entre Israël et les Arabes, elle a déclaré :
“Nous continuerons à travailler pour que les Israéliens et les Arabes puissent vivre en paix et en sécurité. À notre avis, la meilleure façon de parvenir à cette situation est la solution à deux États.”
Elle a souligné que “les États-Unis et l’administration dirigée par le président Joe Biden ont un engagement immuable envers la sécurité d’Israël”.
Vous constatez comme nous que ce sont des propos banals, des clichés vagues, qui ont été déjà débités mille fois et ne veulent plus rien dire. Comment peut-on encore considérer que deux Etats est une solution, alors qu’il y aurait trois Etats, avec Gaza, et que tous les éléments disponibles montrent qu’il n’existe plus aucun argument pour démontrer que ce serait une solution.
L’ambassadeur d’Israël à Washington, Mike Herzog, a également fait implicitement (et avec une point d’humourau second degré) référence à la réforme dans son discours lors de l’événement.
“Nous sommes une jeune nation qui débat encore de sa voie, je suis sûr que nous resterons une démocratie”, a déclaré l’ambassadeur.
Tout au long de l’événement, l’un des leaders de la réforme judiciaire était assis parmi le public, il s’agit du président du comité de la Constitution de la Knesset, le député Simcha Rothman.
Le ministre des Affaires étrangères, Eli Cohen, a réagi sur Channel 2 aux propos de la vice-présidente américaine en déclarant :
“Si vous demandez à Kamala Harris ce qui la dérange dans la réforme, elle ne sera pas capable de dire ne serait-ce qu’une seule clause qui la dérange. Je suppose qu’elle n’a pas lu la loi.
Aux États-Unis, les juges n’ont pas non plus de droit de veto sur la personne qui les remplacera.”
La remarque vaut pour tous les opposants à la réforme. Israel247 en a interrogé plusieurs, sur les réseaux sociaux, et leur a demandé quels articles du projet posaient le plus de problèmes, et lesquels mettaient en danger la démocratie. Nous n’avons pas reçu une seule réponse. Faites le test autour de vous, vous constaterez que les opposants répètent comme des perroquets ce qu’ils ont entendu, et n’ont aucune idée si c’est vrai ou faux !
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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