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Analyse : pourquoi deux Etats ne serait pas une solution mais une catastrophe

Par Jean-Patrick Grumberg
16 septembre 2025
Kohavi : L’impuissance de l’AP en Judée – Samarie oblige Tsahal à intensifier ses raids

Des membres du groupe terroriste du Jihad islamique participent aux funérailles de Taher Zakarneh, 19 ans, tué lors d'affrontements avec les forces israéliennes, dans la ville de Qabatiya, près de Jénine, le 5 septembre 2022. (Crédit : Majdi Mohammed/AP)

Le président Macron et d’autres affirment que la « solution à deux Etats » apportera la paix et la stabilité, Israël répond que cela créera un Etat terroriste.

Qui a raison, et pourquoi ?

J’ai décidé de me livrer à un exercice difficile : laisser de côté mes opinions personnelles pour vous présenter de la manière la plus honnête possible les arguments de chacun, les passer en revue, les critiquer, afin non pas de décider qui a raison, mais de vous permettre à vous de décider, sur la base des faits.

Gaza, (Gush Katif en hébreu, Gush voulant dire « agglomération »), 15 au 22 août 2005

Le Premier ministre Ariel Sharon décide du retrait d’Israël de la Bande de Gaza, sans rien demander en échange, ce qui sera appelé « plan de désengagement unilatéral ». Israël détruit les maisons des 8 000 habitants israéliens, répartis sur 21 villages et communes, et l’armée israélienne se retire totalement de Gaza. Les Israéliens y pratiquaient une agriculture florissante : serres modernes, cultures de fleurs, légumes et fruits destinés à l’exportation, et ils employaient plusieurs milliers de travailleurs locaux. Certaines fermes servaient également de base à des projets technologiques et d’irrigation avancés. Quand les Israéliens partent, les Arabes reprennent-ils ces installations ultramodernes et coûteuses, pour développer leur économie ? Non. Ils détruisent tout, absolument tout.

Puis les Arabes décrètent un apartheid total : aucun juif n’a le droit de poser un pied sur le sol de Gaza.

20 ans après ce retrait total, dans un exemple de désinformation extrême dont il n’existe aucun exemple ailleurs, les médias accusent toujours Israël d’occuper Gaza, et ne contredisent jamais les invités des plateaux télé qui relaient ce mensonge.

Rien ne se passe pendant les 2 ans après le retrait. Mais en 2007, le Hamas remporte les élections, promet d’effacer Israël des cartes et d’exterminer sa population juive. Israël impose alors un blocus sécuritaire, en conformité avec le droit international, plus précisément le San Remo Manual de 1994, art. 93–104, combiné à l’article 51 de la Charte de l’ONU sur la légitime défense. Ces textes reconnaissent explicitement la légalité d’un blocus militaire. Les médias, les commentateurs et de nombreux politiques mentent encore, et accusent Israël que son blocus viole le droit international – sans jamais dire quels textes sont violés – car il n’y en a pas.

Un drame pour les Israéliens expulsés

Expulsion forcée : les habitants furent retirés de leurs maisons par l’armée israélienne, souvent sous la contrainte physique. Beaucoup de familles avaient vécu là depuis 20–30 ans.

Maisons et synagogues, tout fut rasé sauf les serres et les installations agricoles, laissées en cadeau aux Arabes. Beaucoup de familles expulsées ont eu du mal à retrouver logement, travail et cohésion communautaire. Certains souffrent encore aujourd’hui de traumatismes liés au déracinement.

Effet du vide sécuritaire

  • Après le retrait, le Hamas a pris le contrôle militaire et politique de Gaza (notamment après la guerre civile de 2007 qu’il a déclenché contre le Fatah, le parti politique de Mahmoud Abbas).
  • Les infrastructures israéliennes abandonnées ont été utilisées pour développer l’arsenal du Hamas (tunnels, roquettes).

Les villages israéliens constituaient une présence permanente israélienne au cœur de Gaza, avec armée et routes. Tout était sécurisé. Les terroristes ne pouvaient pas agir librement. Leur disparition a créé une zone entièrement contrôlée par les jihadistes sans que l’armée ne puisse rien faire. Retenez bien ce point, il est essentiel à la compréhension de notre étude. La guerre actuelle, où plus de 650 km de tunnels terroristes ont été découverts, a montré que l’ensemble de Gaza devint une base militaire fermée.

C’est pourquoi beaucoup disent que sans le retrait de 2005, le massacre du 7 octobre ne se serait jamais produit.

A l’inverse, Les partisans du retrait (à l’époque, mais beaucoup moins aujourd’hui) avancent que maintenir 8 000 habitants israéliens au milieu de 1,3 million d’Arabes était militairement coûteux, démographiquement intenable et politiquement explosif.

L’argument, même si on l’approuve, et il est loin d’être dépourvu de sens (le Premier ministre actuel l’a approuvé à l’époque), plaide cependant contre l’idée qu’un Etat palestinien apporterait la paix et la sécurité.

22 août – Attaque terroriste déjouée en plein jour

Dans une opération ciblée, deux terroristes ont été arrêtés par Israël au cœur de Ramallah. Des renseignements indiquaient que les deux hommes s’apprêtaient à commettre une attaque terroriste, peu après la détention d’autres membres de la cellule la semaine précédente. L’un des deux, porteur d’une arme de poing, a été appréhendé avant de pouvoir s’en servir.

Ramallah est dans quelle zone de Judée-Samarie ? A, B ou C ?

Pour rappel, les accords d’Oslo de 1995 ont divisé la Judée Samarie en trois zones. Ils représentent le droit international qui régit la zone. Voici ce que l’Autorité palestinienne a demandé, accepté et reçu :

  • Zone A :
    • La zone A désigne les parties de la Judée Samarie et de la bande de Gaza où l’Autorité palestinienne possède le contrôle administratif et sécuritaire total. Dans ces zones, l’Autorité palestinienne assume des responsabilités civiles et sécuritaires, notamment en matière d’application de la loi, d’ordre public et de gouvernance. Les forces de sécurité palestiniennes y opèrent, et Israël n’a qu’une présence militaire limitée, sauf en cas de menaces sécuritaires exceptionnelles.
  • Zone B :
    • La zone B désigne les parties de la Judée Samarie et de la bande de Gaza où l’Autorité palestinienne exerce un contrôle administratif, mais partage les responsabilités en matière de sécurité avec Israël. Dans ces zones, l’Autorité palestinienne gère les affaires civiles, telles que l’éducation et la santé, mais Israël conserve le contrôle global de la sécurité. Cela signifie que les forces de sécurité israéliennes et palestiniennes opèrent toutes deux dans la zone B.
  • Zone C :
    • La zone C désigne les parties restantes de la Judée Samarie où Israël exerce un contrôle à la fois civil et sécuritaire, administratif et politique. Cela inclut les questions liées à la planification et à la construction, à la sécurité et à l’application de la loi.
    • Planification et construction (urbanisme, permis de bâtir, infrastructures).
    • Sécurité (armée israélienne en charge).
    • Application de la loi (y compris sur les habitants israéliens et arabes en Zone C).
    • La quasi-totalité des communes israéliennes en Judée Samarie a été établie dans la zone C.
    • Actuellement, toutes les constructions se font en zone C, conformément donc au droit international.

Nous avons ici notre troisième et peut-être plus grave mensonge médiatique : La zone C est la seule zone où Israël autorise (et est autorisé) et planifie la construction pour les Israéliens, il le fait en conformité avec les accords d’Oslo, qui ont toujours cours, qui représentent le droit international qui régit la région. Et tous, présidents, politiciens, diplomates, journalistes, experts et l’ONU accusent Israël de violer le droit international (là encore sans jamais dire lequel), chaque fois qu’un plan d’urbanisme est annoncé dans la région.

Revenons à notre attentat terroriste déjoué de ce 22 août

Ramallah est située dans la zone A de Judée-Samarie, sous contrôle administratif et sécuritaire de l’Autorité palestinienne selon les accords d’Oslo.

Cependant, Mahmoud Abbas, qui dirige l’OLP, n’a pas fait son travail sécuritaire, forçant Israël à intervenir.

  • Vous noterez que le président Macron n’a pas de solution pour neutraliser ces menaces terroristes si l’OLP ne le fait pas. Il n’en a jamais proposé. Si demain la région devient un Etat souverain, Israël ne pourra plus intervenir contre les groupes qui préparent des attentats. La chronologie de Gaza montre comment ça se passe.

Si la zone A et B sont seulement sécurisées par l’Autorité palestinienne, pourquoi Israël y intervient contre le terrorisme ?

Dans la zone A, l’Autorité palestinienne (AP) a le contrôle sécuritaire, mais Israël intervient pour plusieurs raisons factuelles :

  • Menaces sécuritaires : Israël agit face à des risques d’attentats imminents, car l’AP n’intervient pas, ou pas assez efficacement.
  • Coordination limitée : Les tensions politiques entravent la coopération sécuritaire avec l’AP.
  • Responsabilité globale : Israël se considère responsable de la sécurité en Judée-Samarie en raison de la proximité géographique, et du fait que les menaces sécuritaires ne sont pas dirigées contre des citoyens arabes, mais juifs.
  • Lacunes de l’AP : L’AP manque de ressources ou de volonté pour neutraliser les groupes terroristes.

Ces interventions, bien que motivées par la sécurité, sont controversées, car elles peuvent être perçues comme une violation de la « souveraineté » de l’AP. Cependant, elles sont conformes aux accords d’Oslo, et Israël dit préférer faire face aux controverses et aux critiques plutôt qu’aux condoléances envers les victimes du terrorisme.

Si je résume : si demain il y a un État palestinien, Israël ne pourra plus intervenir pour entraver les activités terroristes. Donc le danger augmentera pour Israël, au lieu d’apporter plus de paix.

Les faits actuels suggèrent que :

  • Souveraineté palestinienne : Un État palestinien aurait le contrôle sécuritaire, interdisant les interventions israéliennes, sauf en cas d’accords spécifiques.
  • Risques accrus : Si l’AP ne contrôle pas les groupes terroristes (il y en a plus de 28), ces derniers pourraient intensifier leurs attaques.
  • Exemple de Gaza : Le retrait israélien de 2005 a permis au Hamas de s’armer (roquettes, tunnels), c’est le scénario probable qui se profilerait en Judée-Samarie si Israël s’en retirait au profit d’un Etat.
  • Garanties nécessaires : Une paix durable requerrait une AP forte, une démilitarisation, et des accords internationaux robustes, mais les faits actuels (faiblesse de l’AP, déclarations hostiles du Hamas et d’autres groupes) rendent cela incertain.

Sans garanties solides, et en l’absence de garant crédible, un État palestinien augmentera les risques pour Israël, contrairement à l’objectif de paix.

Restons dans le concret avec ce que nous savons. L’AP n’assure pas la sécurité, l’ONU est inefficace, comme au Liban. L’Iran finance et arme les groupes locaux. Un État palestinien aggraverait donc le danger terroriste.

Les faits confirment :

  • Incapacité de l’AP : L’AP ne désarme pas les groupes comme le Hamas ou le JIP en zone A, obligeant Israël à intervenir (arrestations, saisies d’armes, opération « Iron Wall » depuis janvier 2025 qui a permis de contrer plus de 1 000 attaques terroristes, produisant une baisse de 85% des attentats réussis)
  • Précédent de Gaza : Après 2005, le Hamas a pris le pouvoir, fabriqué des roquettes, et intensifié les attaques, un risque similaire en Judée-Samarie.
  • Échec de l’ONU : La FINUL au Liban n’a pas empêché le Hezbollah de s’armer (150 000 missiles et roquettes dirigées vers les grandes villes israéliennes), montrant l’inefficacité des garanties internationales.
  • Risques accrus : Un retrait israélien sans contrôle sécuritaire fort laisserait les groupes armés libres d’acquérir des armes (roquettes, missiles) et de planifier des attentats plus sophistiqués.

Un État palestinien, dans les conditions actuelles, en étant réaliste, amplifiera les menaces pour Israël au lieu de les faire disparaître.

Les groupes terroristes affirment vouloir éradiquer Israël avec un État palestinien comme étape intermédiaire. Pourquoi parler d’hypothèses quand leurs déclarations sont claires ?

  • Hamas et JIP (Jihad islamique palestinien) : Leur charte (Hamas, 1988) et leurs déclarations (ex. Yahya Sinwar) rejettent la coexistence et visent la destruction d’Israël, un État palestinien étant une étape.
  • Actions actuelles : Les attaques en Judée-Samarie (fusillades, couteaux, jets de pierres quotidiens) et les saisies d’armes par Israël montrent leur volonté d’escalade.
  • Retrait israélien : À Gaza, le retrait de 2005 a permis au Hamas de s’armer (roquettes, tunnels). En Judée-Samarie, un retrait similaire offrirait plus de liberté aux groupes.
  • Limites de l’AP : L’AP ne contrôle pas ces factions, rendant un État palestinien vulnérable à leur influence.

Les faits disponibles confirment-ils que ces groupes utiliseraient un État pour intensifier leurs attaques, ou pour faire la paix ?

Les faits montrent qu’un État palestinien augmenterait la menace terroriste, pas la paix.

Les faits soutiennent l’argument israélien :

  • Déclarations hostiles : Le Hamas et le JIP visent explicitement la destruction d’Israël.
  • En août 2022, le chef de la force Quds du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), Hossein Salami, a déclaré que la Judée Samarie était « armée » contre Israël. Il a réitéré cette affirmation moins d’un an plus tard, laissant entendre que le régime iranien était impliqué dans la flambée de violence.
  • Faiblesse de l’AP : Elle ne désarme pas les factions en zone A.
  • Précédent de Gaza : Le retrait de 2005 a renforcé le Hamas.
  • Le 25 mars 2024, le Shin Bet a déclaré avoir déjoué un complot iranien visant à introduire clandestinement des armes de pointe en Judée Samarie. Le réseau de contrebande impliquait deux unités du Corps des gardiens de la révolution islamique et un haut responsable du Fatah au Liban.
  • Échec international : La FINUL n’a pas stoppé le Hezbollah (150 000 roquettes).

En revanche, la promesse de paix via deux États, défendue par certains dirigeants, manque de soutien factuel, vu les déclarations des groupes et l’inefficacité de l’AP.

  • L’Autorité palestinienne continue de se coordonner avec Israël pour contrer le Hamas, tout en maintenant sa politique de rémunération des détenus et des familles de « martyrs » (environ 30 millions de dollars par mois). La raison de cette contradiction apparente est que le Hamas est très populaire en Judée Samarie, et que tous les sondages ont montré que si des élections avaient lieu, il les remporterait à une écrasante majorité.

Mahmoud Abbas a fait des promesses à Macron, mais ses actions disent le contraire

Voici des exemples concrets illustrant l’incapacité ou le manque de volonté de l’Autorité palestinienne (AP) à désarmer les 28 factions terroristes identifiées en Judée-Samarie :

Opération « Protect the Homeland » (décembre 2024-janvier 2025) :

  • L’AP lance une opération à Jénine pour contrer les Jenin Brigades (affiliées à Hamas et PIJ), arrêtant 50 suspects et saisissant des armes légères.
  • Échec : Les combats reprennent en janvier 2025, avec des tirs contre les forces de l’AP.
  • L’AP se retire face à la résistance, et un raid massif de l’IDF (21 janvier 2025) prend le relais, éliminant 5 militants.
  • Aucun désarmement systématique des katibat (Jénine reste un bastion armé).

Sur quoi se base Macron, qui affirme avec certitude que deux États apporteront la paix ?

Macron s’appuie sur :

  • Lettre d’Abbas (2025) : Promesses de démilitarisation du Hamas, élections en 2026, et réformes de l’AP.
  • Crise à Gaza : Famine et destructions justifient une action diplomatique.
  • Contexte international : Une conférence avec l’Arabie saoudite pour relancer les négociations.
  • Conditions : Démilitarisation du Hamas, libération des otages, reconnaissance d’Israël.

Mais ces bases sont fragiles : l’AP promet, mais il ne contrôle pas les factions, je viens de donner le dernier exemple en date, il en existe de très nombreux : Affrontements à Tulkarem (juillet 2024) contre Abu Shujaa, leader des Brigades de Tulkarem. Echec, il est relâché, les armes leur sont rendues. Lions’ Den à Naplouse (2022-2024). L’AP arrête le leader Musab Shtayyeh (septembre 2022) et 20 membres. Échec : Lions’ Den (100+ membres actifs) continue d’opérer, revendiquant des fusillades

  • Le Hamas rejette la coexistence, refuse de désarmer et de se soumettre au Fatah. Macron ne propose pas de plan si ces promesses échouent.

Macron a-t-il un plan si sa solution n’apporte pas la paix ?

Non, Macron ne propose pas de plan explicite si la reconnaissance d’un État palestinien n’apporte pas la paix :

  • Il mise sur la démilitarisation du Hamas et une mission de Casques bleus, mais sans détails sur leur efficacité ou leur réalité.
  • Il évoque des négociations via l’Égypte, le Qatar ou la Turquie, mais sans solution si elles échouent.
  • Les faits (faiblesse de l’AP, échec de la FINUL, déclarations de l’Iran, présence persistante des groupes terroristes) suggèrent que ces mesures sont insuffisantes face aux menaces terroristes.

Sa position repose donc sur des promesses sans garanties concrètes. Mais prenons pour hypothèse d’école que Mahmoud Abbas veuille sincèrement tenir ses promesses.

Les promesses d’Abbas engagent-elles l’OLP, le Fatah ou l’AP ?

Les promesses d’Abbas, en tant que président de l’AP, chef du Fatah et de l’OLP, engagent théoriquement ces entités, mais :

  • Faible légitimité : Son mandat a expiré en 2009, sans élection depuis.
  • Cour d’Appel, Versailles (2013) : « L’OLP n’a pas prouvé qu’elle représentait juridiquement le peuple palestinien. »
  • Incapacité de l’AP : Elle ne désarme déjà pas le Hamas ou le JIP en zone A.
  • Divisions : Le Hamas rejette les promesses d’Abbas, et le Fatah est lui-même divisé.
  • Frustration avec l’Autorité palestinienne (AP/Fatah) : 68 % des habitants arabes voient l’AP comme un « fardeau » (contre 28 % un « atout »), et 62 % soutiennent sa dissolution1. Cela affaiblit le soutien à des négociations pour un État palestinien, perçu comme dépendant de l’AP.

Macron s’appuie sur des promesses, sans aucun plan si elles ne sont pas tenues, rendant sa position fragile.

La position d’Israël semble plus solide !

Oui, la position d’Israël est mieux étayée par les faits :

  • Menaces réelles : Le Hamas et le JIP visent la destruction d’Israël.
  • Précédent de Gaza : Le retrait de 2005 a renforcé le Hamas.
  • Faiblesse de l’AP : Incapable de contrôler les factions.
  • Échec international : La FINUL n’a pas stoppé le Hezbollah.

Macron s’appuie sur des promesses fragiles d’Abbas, sans plan alternatif, tandis qu’Israël s’appuie sur des réalités concrètes.

Concrètement

Mardi 26 août au matin, lors d’une importante opération antiterroriste, les FDI dirigent un raid contre un bureau de change au cœur de Ramallah, fief d’Abbas. L’opération a permis d’arrêter le transfert d’environ un million et demi de shekels (360 000 francs) destinés au Hamas et d’arrêter neuf personnes liées à des activités terroristes2.

Question : Israël aurait-il pu intervenir si un Etat palestinien était constitué ? La réponse est non. Ce genre de financement du terrorisme s’arrêterait-il, si un Etat palestinien était créé, ou se développerait-il, selon vous ? En quoi cela apporterait-il la paix et la stabilité promise par le président français ?

L’attaque du 7 octobre 2023

  1. Première vague : Plus de 1 000 membres de l’unité d’élite Nukhba du Hamas, sous le couvert de tirs de roquettes.
  2. Deuxième vague : Environ 2 000 combattants supplémentaires.
  3. Troisième vague : Des centaines d’autres combattants, accompagnés de milliers de civils gazaouïs.
  • Un rapport des Forces de défense israéliennes (IDF) estime que 6 000 terroristes ont franchi la frontière en 119 endroits.
  • La frontière commune entre Gaza et Israël fait 59 km de long.
  • La frontière avec un Etat palestinien ferait 319 km, soit cinq fois plus de bordures à surveiller.

Joe Truzman, analyste au Long War Journal a identifié en septembre 2024 l’existence de 28 entités terroristes différentes agissant en Judée Samarie3 (voir tableau en fin d’article), avec un total de 3 000-5 000 membres. Aucune d’entre elles n’a jamais été ni interdite, ni démantelée, ni arrêtée par l’AP.

Rapportons ces indications à la Judée Samarie…

28 entités terroristes différentes agissant en Judée Samarie

Organisation principaleBranches/Groupes en Judée-SamarieDescription brève et rôleSources
Hamas (Brigades Izz al-Din al-Qassam)1. Katibat NablusHamas dirige plusieurs bataillons locaux armés de fusils, IED et explosifs. Ils coordonnent des attaques de fusillade et des embuscades contre les forces israéliennes, avec un financement iranien estimé à des millions de dollars annuels.Shin Bet rapport annuel 2024 ; IDF opérations 2025 ; Long War Journal (Truzman, sept. 2024) ; FDD analyse sur soutien iranien.
Hamas (Brigades Izz al-Din al-Qassam)2. Katibat JénineHamas dirige plusieurs bataillons locaux. Ils coordonnent des attaques de fusillade et des embuscades contre les forces israéliennes, ils sont financés par L’Iran à hauteur de millions de dollars annuels.Shin Bet rapport annuel 2024 ; IDF opérations 2025 ; Long War Journal (Truzman, sept. 2024) ; FDD analyse sur soutien iranien.
Hamas (Brigades Izz al-Din al-Qassam)3. Katibat TulkaremHamas dirige plusieurs bataillons locaux armés.Shin Bet rapport annuel 2024 ; IDF opérations 2025 ; Long War Journal (Truzman, sept. 2024) ; FDD analyse sur soutien iranien.
Hamas (Brigades Izz al-Din al-Qassam)4. Katibat TubasPlusieurs bataillons locaux armés.Shin Bet rapport annuel 2024 ; IDF opérations 2025 ; Long War Journal (Truzman, sept. 2024) ; FDD analyse sur soutien iranien.
Hamas (Brigades Izz al-Din al-Qassam)5. Katibat QalqilyaPlusieurs bataillons locaux armés.Shin Bet rapport annuel 2024 ; IDF opérations 2025 ; Long War Journal (Truzman, sept. 2024) ; FDD analyse sur soutien iranien.
Hamas (Brigades Izz al-Din al-Qassam)6. Katibat HébronPlusieurs bataillons locaux armés.Shin Bet rapport annuel 2024 ; IDF opérations 2025 ; Long War Journal (Truzman, sept. 2024) ; FDD analyse sur soutien iranien.
Jihad islamique palestinien (PIJ) (Brigades al-Quds)7. Katibat JéninePIJ, allié clé de l’Iran, opère des cellules spécialisées dans les roquettes et les attentats suicides. Ses branches en Judée-Samarie ont revendiqué des dizaines d’attaques depuis 2021.Shin Bet rapport 2024 ; IDF raids 2025 ; AP opération « Protect the Homeland » 2024 ; Long War Journal (Truzman).
Jihad islamique palestinien (PIJ) (Brigades al-Quds)8. Katibat Naplouse Shin Bet rapport 2024 ; IDF raids 2025 ; AP opération « Protect the Homeland » 2024 ; Long War Journal (Truzman).
Jihad islamique palestinien (PIJ) (Brigades al-Quds)9. Katibat Tulkarem Shin Bet rapport 2024 ; IDF raids 2025 ; AP opération « Protect the Homeland » 2024 ; Long War Journal (Truzman).
Jihad islamique palestinien (PIJ) (Brigades al-Quds)10. Katibat Tubas Shin Bet rapport 2024 ; IDF raids 2025 ; AP opération « Protect the Homeland » 2024 ; Long War Journal (Truzman).
Jihad islamique palestinien (PIJ) (Brigades al-Quds)11. Katibat Qabatiya Shin Bet rapport 2024 ; IDF raids 2025 ; AP opération « Protect the Homeland » 2024 ; Long War Journal (Truzman).
Brigades des martyrs d’Al-Aqsa (Fatah)12. Katibat Balata (camp de réfugiés près de Naplouse)Liées au Fatah (branche armée), ces brigades mènent des opérations anti-israéliennes malgré les liens officiels avec l’Autorité palestinienne. Soutien iranien via des proxies comme le Hezbollah.Shin Bet 2024 ; IDF 2025 ; AP rapports internes ; FDD sur liens Fatah-Iran.
Brigades des martyrs d’Al-Aqsa (Fatah)13. Katibat JénineLiées au Fatah (branche armée)Shin Bet 2024 ; IDF 2025 ; AP rapports internes ; FDD sur liens Fatah-Iran.
Brigades des martyrs d’Al-Aqsa (Fatah)14. Katibat NaplouseLiées au FatahShin Bet 2024 ; IDF 2025 ; AP rapports internes ; FDD sur liens Fatah-Iran.
Brigades des martyrs d’Al-Aqsa (Fatah)15. Katibat TulkaremLiées au FatahShin Bet 2024 ; IDF 2025 ; AP rapports internes ; FDD sur liens Fatah-Iran.
Brigades des martyrs d’Al-Aqsa (Fatah)16. Katibat TubasLiées au FatahShin Bet 2024 ; IDF 2025 ; AP rapports internes ; FDD sur liens Fatah-Iran.
Brigades des martyrs d’Al-Aqsa (Fatah)17. Katibat HébronLiées au FatahShin Bet 2024 ; IDF 2025 ; AP rapports internes ; FDD sur liens Fatah-Iran.
Brigades des martyrs d’Al-Aqsa (Fatah)18. Katibat QalqilyaLiées au FatahShin Bet 2024 ; IDF 2025 ; AP rapports internes ; FDD sur liens Fatah-Iran.
Front populaire de libération de la Palestine (PFLP)19. Katibat JénineGroupe marxiste-léniniste avec des liens iraniens ; impliqué dans des attentats et des embuscades.Shin Bet désignation terroriste 2024 ; IDF éliminations ; Long War Journal profils.
Front populaire de libération de la Palestine (PFLP)20. Katibat Naplouse Shin Bet désignation terroriste 2024 ; IDF éliminations ; Long War Journal profils.
Front démocratique pour la libération de la Palestine (DFLP)21. Katibat JénineAllié du PFLP, focalisé sur des attaques coordonnées ; financement partiel iranien.Shin Bet rapport 2024 ; FDD analyse alliés iraniens ; AP mentions sporadiques.
Comités de résistance populaire (PRC)22. Cellule JénineBasé à Gaza, mais étendu en Judée-Samarie ; revendique des attaques avec des explosifs, soutenu par l’Iran et le Hezbollah.IDF rapports 2025 ; Long War Journal (Truzman) ; FDD sur PRC.
Groupes indépendants ou alliés23. Lions’ Den (Ariye al-Asad, Jénine)Ces entités naissantes ou indépendantes opèrent souvent en coalition ; Lions’ Den est une coalition locale anti-israélienne avec des armes avancées iraniennes.Shin Bet 2024 ; IDF raids ; AP arrestations partielles 2024 ; Long War Journal.
Groupes indépendants ou alliés24. Hizam al-Nar (Ceinture de feu, Sichem)Entité indépendante – armes avancées iraniennes.Shin Bet 2024 ; IDF raids ; AP arrestations partielles 2024 ; Long War Journal.
Groupes indépendants ou alliés25. Katibat al-Sabireen (Jénine/Naplouse)Entité indépendante – armes avancées iraniennes.Shin Bet 2024 ; IDF raids ; AP arrestations partielles 2024 ; Long War Journal.
Groupes indépendants ou alliés26. Mouvement des Moudjahidines (diverses cellules)Entité indépendante – armes avancées iraniennes.Shin Bet 2024 ; IDF raids ; AP arrestations partielles 2024 ; Long War Journal.
Groupes indépendants ou alliés27. Autres cellules salafistes-djihadistes (non affiliées, comme des affiliés à l’État islamique) Shin Bet 2024 ; IDF raids ; AP arrestations partielles 2024 ; Long War Journal.
Groupes indépendants ou alliés28. Groupes hybrides iraniens (unités IRGC-Qods infiltrées) Shin Bet 2024 ; IDF raids ; AP arrestations partielles 2024 ; Long War Journal.

Pourquoi l’Europe fait-elle comme si la solution à deux États existait encore ?

1 En juillet 2025, Cinq cheikhs (chefs tribaux) de Hébron, la plus grande ville palestinienne en Judée-Samarie (environ 500 000 habitants, majoritairement sous contrôle tribal), ont signé une lettre adressée au ministre israélien de l’Économie, Nir Barkat, proposant la création d’un « Émirat de Hébron » autonome, indépendant de l’AP et de Ramallah.

Le leader principal est le cheikh Wadee’ al-Jaabari (aussi connu sous le nom d’Abu Sanad), issu d’un clan historique influent à Hébron.

Ces clans, comme les Jaabari, contrôlent de facto une grande partie de la sécurité et de l’économie locale, surpassant souvent l’influence du Fatah (branche principale de l’AP) dans les affaires quotidiennes. Hébron est un bastion tribal, et ces cheikhs représentent une majorité locale, selon des analyses comme celles du Wall Street Journal et d’experts israéliens tels que Mordechai Kedar (spécialiste des cultures arabes à l’Université Bar-Ilan).

Les points clés de leur demande incluent :

  • Reconnaissance d’Israël : Israël serait reconnu comme l’État-nation du peuple juif, une reconnaissance explicite et sans condition, allant bien au-delà des positions traditionnelles palestiniennes.
  • Rejet de l’État palestinien : Ils expriment un éloignement clair de l’idée d’un État palestinien unifié, qu’ils qualifient d’illusion corrompue et inefficace. Au lieu de cela, ils prônent un modèle d’« emirats » locaux (inspiré des États du Golfe), gérés par les clans tribaux, avec une coopération économique et sécuritaire avec Israël.
  • Adhésion aux Accords d’Abraham : Ils souhaitent rejoindre ces accords (signés en 2020 entre Israël et des pays comme les Émirats arabes unis, Bahreïn, Maroc et Soudan), qui normalisent les relations. Cela impliquerait une intégration économique : ouverture de zones industrielles communes, admission de 1 000 à 5 000 travailleurs en Israël initialement (potentiellement jusqu’à 50 000), et une « zéro tolérance » au terrorisme.
  • Rupture avec l’AP et le Fatah : L’AP est accusée de corruption, de répression et d’échec économique. Les cheikhs rejettent l’OLP (Organisation de libération de la Palestine) et le Hamas, qualifiés de « mafia » imposée de l’extérieur. Héritage du cheikh Abu Khader al-Jaabari (père de Wadee », décédé en 2022), qui avait déjà critiqué publiquement l’AP comme une « invention politique pour nuire à Israël ».

2 Les Arabes, qui seraient les principaux bénéficiaires d’un Etat palestinien à côté d’Israël, sont une minorité à le réclamer. Cela devrait surprendre, ou au moins interroger. Mais personne ne pose la question, probablement parce qu’ils craignent que la réponse ne cadre pas avec le paradigme. Si vous me posiez la question, je vous donnerai la réponse : il dépend de la perception de « faisabilité » (seulement 32 % y croient). Avant octobre 2023, le soutien en Judée Samarie oscillait entre 50-55 % (PCPSR 2022). La guerre a baissé à 32 % fin 2023, mais remonte à 40-45 % en 2025 grâce à l’épuisement de la « résistance armée » (soutien passé de 63 % à 46 %).

Selon le même sondage, 87 % des Arabes estiment que les raids israéliens justifient une « résistance armée ». Si l’on ajoute que seulement 32 % soutiennent l’idée que l’AP devrait « coopérer avec Israël pour arrêter les militants armés », contre 60 % qui s’y opposent, voyant cela comme une « trahison », cela signifie qu’un État souverain pourrait rapidement passer sous influence du Hamas ou de l’Iran. 

Il est difficile de trouver dans ces chiffres les arguments pour expliquer qu’un Etat palestinien apporterait la paix et la stabilité. Au contraire, le bon sens montre que cela entraînerait plus de terrorisme, plus d’instabilité et une nouvelle vague de « réfugiés palestiniens » vers l’Europe.

3 Côté israélien, très peu sont encore en faveur d’un Etat palestinien, et pour la première fois, la gauche israélienne y est devenue majoritairement contre. Seulement 21 % des Israéliens pensent qu’Israël et un État palestinien indépendant peuvent coexister pacifiquement4 – c’et le taux le plus bas depuis 2013 (contre 35 % en 2023 avant la guerre). Parmi les Juifs israéliens, ce chiffre tombe à 16 %, tandis que 40 % des Arabes israéliens y croient, ce qui n’est pas non plus un chiffre encourageant.

4 Il n’y a plus de soutien politique pour l’hypothèse à deux Etats en Israël, ni à droite bien entendu, ni à gauche. Dans un post sur X du 30 juillet 2025, le chef de l’opposition Yair Lapid a exprimé son opposition à la reconnaissance d’un Etat palestinien avec une éloquence que n’a pas eue le Premier ministre Netanyahou. Il a déclaré, et je lui laisse le mot de la fin :

« Il y a deux types de pays qui annoncent maintenant leur intention de reconnaître un État palestinien : ceux qui le font contre nous – comme l’Irlande et l’Espagne – et ceux qui le font parce qu’ils pensent nous soutenir – comme la France et le Royaume-Uni, et certainement l’Allemagne.

Je ne sais pas ce qui est le plus exaspérant : ceux qui le font de manière hostile, pour des raisons qui contiennent clairement plus qu’une trace d’antisémitisme, ou ceux qui – mus par une bonne dose de condescendance – croient savoir mieux que nous ce qui est bon pour nous.

Le problème, bien sûr, n’est pas que la France reconnaisse un État palestinien. Cela ne permettra pas vraiment de lui donner un existence. Le problème est qu’ils ne posent pas les questions de base : Quelles sont ses frontières ? Quelle est sa capitale ? Qui le gouverne ? Quel type de gouvernement aura-t-il ? Sera-t-il une démocratie ? Soutient-il le droit au retour [de millions de « réfugiés] ? A-t-il la capacité, dès sa création, d’empêcher le Hamas de prendre le pouvoir ?

[…] Si l’État palestinien qu’ils soutiennent est destiné à devenir un autre État terroriste défaillant et meurtrier – envers son propre peuple et envers les Juifs – le soutiennent-ils encore ?

[…] Si l’Europe veut vraiment qu’un État palestinien voie le jour un jour, elle doit faire l’inverse : exiger que les Palestiniens changent. Qu’ils prouvent qu’ils peuvent être démocratiques, qu’ils savent combattre le terrorisme, qu’ils peuvent éradiquer la corruption.

Déclarer son soutien à ceux qui ont distribué des bonbons dans les rues de Naplouse et Hébron le matin du 7 octobre n’avance pas une solution à deux États. Au contraire, cela la repousse plus loin. »

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24/7.org

  1. Sondage d’opinion publique n° 95 (Poll No. 95) conduit par le Palestinian Center for Policy and Survey Research (PCPSR), l’institut de référence pour les enquêtes en Judée Samarie et à Gaza. Ce sondage a été réalisé du 1er au 4 mai 2025 auprès de 1270 adultes (830 en Judée Samarie), avec une marge d’erreur de ±3,5 %. https://www.pcpsr.org/sites/default/files/special/Poll%2095%20English%20full%20text%20May%202025.pdf ↩︎
  2. https://x.com/Israelpolice_Ar/status/1960601223675224436 ↩︎
  3. https://www.longwarjournal.org/archives/2024/09/profiles-of-28-iran-backed-terrorist-groups-and-branches-in-the-west-bank.php ↩︎
  4. Pew Research Center (février-mars 2025, sondage auprès de 998 Israéliens adultes) ↩︎
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Commentaires 2

  1. milou says:
    Il y a 3 mois

    C’est du n’importe quoi !!!!!!!!!!!!!!!!

    Répondre
  2. milou says:
    Il y a 3 mois

    Quels cerveaux ont pu faire un tel partage avec des nids de terroristes installés un peu partout !!!!
    Parfois , ce Peuple que j’aime, me décoit et de plus en plus ; je peux comprendre qu’il soit las de combattre , les ennemis sont trop nombreux , mais actuellement il a le Bon CHEF en BIBI !!! Il faut assainir cette JUDEE SAMARIE , c’est bien plus important que GAZA !!!
    Prions pour qu’il puisse faire les 2 en même temps !
    BENI soit ISRAEL .

    Répondre

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