En Israël, les premiers signes de la montée d’une nouvelle vague de coronavirus sont apparus : l’indice de propagation de l’infection a nettement augmenté. Ces derniers temps, l’indice R a baissé pour atteindre 0,66, et ces derniers jours, il est monté à 0,87. Le ministère de la Santé indique que 60 % des personnes nouvellement infectées sont infectées par la nouvelle souche BA2.
Si en Israël ce ne sont que des signes de la sixième vague, en Europe occidentale, elle est déjà évidente.
- Par exemple, aux Pays-Bas, depuis vendredi dernier, le nombre quotidien de nouveaux cas a augmenté de 80 % en une semaine.
- En France, samedi, ce chiffre a augmenté de 21 %.
Les médias français ont rapporté hier qu’il y avait plus de 72 000 nouveaux cas dans le pays en une journée, et beaucoup se demandent si cela vaut la peine de lever complètement les restrictions, qui entrent en vigueur aujourd’hui, 14 mars.
« Il faut appeler un chat un chat : une nouvelle vague a commencé en Europe occidentale », déclare l’éminent épidémiologiste suisse Antoine Flao.
La remontée en Europe a commencé entre le 6 et le 10 mars :
- 11% en Allemagne,
- 33% au Royaume-Uni,
- 16% au Portugal,
- 43% en Finlande.
En Italie, environ 48 000 personnes par jour ont été infectées ces derniers jours, soit 8 à 10 000 de plus qu’au point le plus bas.
La variante BA2 est devenue dominante en France à la fin du mois de février, selon le ministère de la Santé à Paris.
Les médecins parisiens se veulent rassurants : si la propagation de l’infection n’entraîne pas une augmentation de la charge des hôpitaux, une augmentation du nombre d’hospitalisations a été constatée au Royaume-Uni et en Suisse.
Les experts français estiment que l’annulation du port du masque et d’autres restrictions prévues pour aujourd’hui peuvent contribuer à une propagation de l’infection, mais au pic d’une nouvelle vague de personnes infectées, il y en aura environ 2 fois moins que lors de la vague « omicron » – 170 000 par jour au lieu de 300 000.
On peut supposer que l’énorme flux de réfugiés en provenance d’Ukraine ne fera que déclencher une nouvelle vague, puisque le niveau de vaccination en Ukraine est très bas.
C’est pourquoi les autorités européennes commencent par vacciner les réfugiés.
Dimanche, l’OMS s’est inquiétée de l’impact possible de la guerre sur la propagation du coronavirus. Selon eux, en Ukraine 34% de la population a été vaccinée, et en Moldavie, par laquelle des milliers de réfugiés partent vers l’ouest, c’est seulement 29%.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://news.israelinfo.co.il