
L’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, Dorothy Shea, a fermement admonesté les terroristes houthis opérant depuis le Yémen, condamnant leurs attaques continues contre Israël et leurs actions perturbatrices menaçant le commerce maritime international, a rapporté JNS.
Elle a affirmé que les États-Unis ont pris des mesures décisives pour contrer l’agression houthie, déclarant : « À la demande du président Trump, les États-Unis ont pris des mesures punitives pour défendre la liberté de navigation contre les Houthis. »
Elle a noté un changement dans le comportement houthi à la suite de ces mesures, ajoutant : « Sous pression, les Houthis ont reculé dans leurs attaques contre les navires américains, mais ils feront face à d’autres frappes punitives s’ils attaquent à nouveau les navires américains. »
L’ambassadrice a condamné sans équivoque le ciblage continu de l’État juif par le groupe terroriste houthi. « Nous condamnons leurs attaques continues contre Israël et soutenons le droit d’Israël à riposter », a déclaré Shea, soulignant la nécessité de la légitime défense.
Elle a insisté sur la gravité de la situation, qualifiant le problème « d’une importance cruciale pour la paix et la sécurité internationales ». Elle a ajouté que nombre de ces menaces proviennent de groupes terroristes.
Le président américain Donald Trump a annoncé il y a deux semaines que les Houthis avaient accepté de cesser d’attaquer les navires américains, tandis que les États-Unis avaient accepté, en retour, de stopper leurs attaques contre les Houthis.
Cependant, les rebelles soutenus par l’Iran ont précisé qu’ils continueraient d’attaquer Israël. Depuis ce temps, les Houthis ont continué à tirer des missiles vers Israël.
La semaine dernière, l’IAF a frappé l’aéroport international de Sanaa, dans la capitale yéménite, détruisant complètement l’aéroport utilisé par les Houthis pour faire passer des armes au Yémen.
Ce vendredi passé, 15 chasseurs ont participé à des frappes aériennes contre des cibles houthies au Yémen, lançant plus de 30 munitions sur des objectifs appartenant au régime terroriste houthi. C’était la huitième fois que l’IDF frappait des cibles houthies au Yémen depuis le début de la guerre.
Les frappes de vendredi ont eu lieu après que les Houthis ont lancé un nouveau missile à longue portée vers Israël la nuit précédente.
Le saviez-vous ? L’État juif accorde le droit de vote à tous ses citoyens sans distinction de race, de religion ou de genre. Et ceci depuis sa création. Pour mémoire, il n’y a « que » douze partis à l’Assemblée nationale en France, mais quinze partis sont représentés au Parlement israélien depuis les élections de 2022. Ils traduisent la grande diversité des opinions dans un pays qui compte à peine dix millions d’habitants. Ils vont de la droite la plus nationaliste à l’extrême gauche, en passant par les partis religieux et ultra-religieux. Deux des partis sont arabes.
Faut-il le dire aussi ? En Israël, la parole est libre et chacun peut s’exprimer sans crainte. Il y a autre chose encore que l’Europe et les donneurs de leçons habituels ne veulent pas voir, c’est que depuis les atrocités du 7 octobre, le drame des otages toujours détenus dans des conditions inhumaines et la poursuite de la guerre, il s’est produit un profond changement en Israël.
Une sourde indignation devant l’indifférence affichée par le monde face aux souffrances de la population, un refus de se mobiliser pour les otages. Alors aujourd’hui, les émotions sont à fleur de peau et les uns et les autres parlent à tort et à travers.
Ainsi, la déclaration aussi provocante que fausse d’un homme politique non élu. Aussitôt condamnée par une rare intervention du président de l’État, par le président de la Knesset et avec vigueur par les chefs de tous les partis sionistes. Rien n’y fait. C’est Israël qui est mis au ban des nations.
Pourtant, ni les Nations Unies ni l’Agence France-Presse, toujours prêtes à rapporter des accusations souvent sans fondement, n’ont jamais mentionné le cas d’un seul enfant palestinien mort de faim. Ou même d’un adulte.
Il y a dix-huit mois qu’on agite le spectre d’un peuple affamé et d’un génocide. Dix-huit mois que, selon le si respectable « ministère de la Santé du Hamas », de cinquante à soixante mille Gazaouis, combattants et civils, jeunes, vieux et malades, auraient perdu la vie du fait d’une guerre déclenchée par le mouvement terroriste qui met des conditions pour y mettre fin.
