Metula est la ville la plus au nord d’Israël, une péninsule qui s’avance dans le sud du bastion terroriste du Hezbollah au Liban.
Les habitants de Metula s’opposent aux projets des FDI de construire un mur de protection autour de leur ville pittoresque. Le général de brigade Amir Baram, commandant de la région militaire du Nord, a rencontré les habitants de Metula et a tenté de les convaincre de la nécessité de construire un grand mur autour de Metula, entourée à 270 degrés par la frontière libanaise, comme cernée par le Hezbollah.
Cela fait partie d’un projet de l’armée visant à renforcer les défenses de la frontière nord, de la mer au Mont Dov, c’est-à-dire presque jusqu’au point où convergent les frontières d’Israël, du Liban et de la Syrie. Le mur est destiné à empêcher les attaques en provenance du Liban. Ces dernières années, de nombreux immigrants illégaux et « bergers » libanais ont traversé la frontière. L’activité des trafiquants d’armes et de drogue est constante, sans parler des menaces terroristes.
Mais les habitants ne veulent pas voir un mur de béton devant leurs yeux. Ils veulent conserver les images pastorales des oliveraies et des montagnes.
« Je fais avancer la construction d’une barrière de la mer au mont Dov. Elle a été approuvée il y a six mois. Sur la frontière la plus dangereuse d’Israël, l’espace ne peut être laissé ouvert aux terroristes. On ne peut pas laisser ici une barrière qui se coupe à la pince coupante », a déclaré le général aux habitants de Metula.
« Je construirai la barrière la plus avancée même si cela ne vous plaît pas », leur a dit sans détour Amir Baram comme un soldat.
Aux objections des citoyens selon lesquelles le mur de béton de 8 mètres diminuera leur qualité de vie, le général a objecté que les villages de l’autre côté de la frontière étaient hostiles et que dans une maison sur trois se trouvait une installation militaire du Hezbollah avec des missiles au sous-sol.
Une clôture a déjà été érigée sur une partie de la frontière près de Metula.
Que dire ?
A la frontière mexicaine, Donald Trump, confronté à une immigration illégale massive, a fait construire un mur de verre. Non pas pour conserver la vue sur le paysage – le coin est inhabité – mais pour que les agents de sécurité voient arriver de loin les clandestins et les passeurs de drogue.
L’autre remarque qui me vient est que la réalité n’est pas décidée par nous, elle s’impose à nous. Ne vaut-il pas mieux vivre avec la vue d’un mur de béton que perdre la vie ?
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://news.israelinfo.co.il