Alors que le fer est encore brûlant et que l’identité des nombreuses dépouilles demeure indéfinie, la gauche politique israélienne se lance déjà à la recherche de « bouc émissaire ». Que craint-elle ? Ou alors, que cherche-t-elle ?
La victoire n’est pas encore au tournant, et les menaces fusent des quatre coins du monde, dont le Hezbollah libanais, les Houthis du Yémen, le Hezbollah iraquien, la Syrie… tous des mandataires iraniens et l’Iran. Mais aussi, les Arabo-Palestiniens de Judée et Samarie. Tout ce programme sous le dôme élémentaire d’espace et d’indulgence des grandes puissances, afin de permettre aux Israéliens d’achever la démolition de l’infrastructure du Hamas.
La cible préférée de la gauche politique, est sans nul doute, le Premier ministre Netanyahou. Il faut croire qu’il a la peau dure. Il a survécu aux accusations de fraude, de manque de loyauté au peuple, de pots de vins, de crimes, d’arrogance… une liste inexhaustible. Et pour couronner, il a réussi même à renverser la gauche et à s’emparer du pouvoir.
Mais depuis, la gauche a employé toutes les stratégies doubles et sournoises possibles et imaginables afin de le détrôner, sans obtenir un succès. Elle a été même capable de mettre tout l’État juif d’Israël en danger, son économie, sa sécurité, son armée, pour atteindre son objectif obséquieux.
Rien n’y fit. Il demeura sur son siège, encaissant jour après jour, heure après heure, l’affront d’incessantes probations et accusations.
Ce n’est donc ni la refonte judiciaire, ni les nombreux litiges qui assombrissent son curriculum vitae, mais bien une détestation irraisonnable de tout ce qu’il représente : Droite politique, nationalisme et même quelques fois, judaïsme.
Tout aurait pu le détruire, sauf la voix du peuple, qui en dépit de cette dynamique accablante, l’a préféré à la gauche.
L’assaut du 7 octobre 2023 a changé toutes les donnes et a relégué le système entier aux confins de la disgrâce. La Gauche, la Droite, les services secrets, l’intelligence, l’armée, les services sécuritaires… tout le bataclan a échoué. Comme sous une malédiction, tous s’étaient endormis durant leur quart. Depuis le simple soldat jusqu’au gouvernement, en passant par les services d’information, services secrets et l’armée.
Pour comprendre les raisons qui ont propulsé l’État juif vers l’enfer, il faut faire un recul vers les années 1991 – la guerre du Golfe et les pourparlers préconisateurs des accords d’Oslo. Ces accords cherchaient à rapprocher deux cultures antithétiques : L’une occidentale, libérale, démocratique et l’autre, tribale, clanique, tyrannique, musulmane et antisémite.
Les Palestiniens sont les descendants de la marionnette anglaise, Amin al-Husseini, mufti de Jérusalem, qui avait déjà planté les jalons anti-juifs en s’acoquinant avec Hitler, duquel il espérait pouvoir mettre une fin à la présence juive en Palestine.
Les accords d’Oslo ont été à la source d’une série de malheurs et de morts, des deux côtés. La terreur est suivie par des représailles, d’où personne n’en sort indemne.
Israël a payé un lourd tribut pour accéder à la paix, mais n’a reçu en retour que plus de terreur et de morts. Il faut croire que la gauche avait réussi un exploit incontestable, en vendant une marchandise avariée au peuple israélien. Du point de vue de la gauche, les compromis territoriens avaient pour fonction de dissoudre le conflit… Des terres contre la paix et la sécurité.
Par contre, du point de vue de l’Arabe, tout compromis est un signe de faiblesse, une opportunité qu’il faut développer et à laquelle il faut se cramponner afin d’atteindre son objectif qui est celui de la disparition de tout juif sur les terres prétendues palestiniennes.
L’Arabe est de nature opportuniste et tyrannique, et se servira de tous les moyens à sa disposition pour instaurer son fief. Ce n’est ni sa foi, ni sa nation, c’est surtout sa loi… Résultat : érection de deux petits empires, l’un appelé Hamas et l’autre, l’Autorité palestinienne, avec en tête un ancien terroriste d’Arafat. Aucun d’eux n’a l’étoffe fondamentale de chef d’un État, encore moins, démocratique.
L’essence de la nature arabe est trop inexplorée et monumentale pour que le gauchiste puisse l’analyser sans se tromper. Rappelons les hésitations d’Itzhak Rabbin qui finalement capitula et trouva sa mort.
Comment quelques tribus arabes se trouvant sur les collines d’Israël allaient devenir des gangs de terroristes ? C’est simple, c’est le gouvernement israélien qui lui avait remis des armes pour sa soi-disant sécurité. Ces armes n’ont pas tardé à être tournées contre les juifs d’Israël, culminant en la mort brutale de plus de 1500 Israéliens, civils et militaires, enfants, femmes et vieillards dans leurs villes et dans leurs rues.
Le 7 octobre 2023 avait déjà commencé avec les accords d’Oslo
Tout aurait pu s’arrêter là, si la gauche israélienne avait assimilé son erreur et tenté de la corriger. Que nenni ! Elle poursuivit sa cavalcade infernale vers les enfers, accumulant erreur sur erreur, compatissant et/ou finançant ces gangs qui maintenant avaient un nom : L’OLP, le Hamas, le Jihad…et tant d’autres groupuscules qui prétendent vouloir libérer la Palestine, mais n’ont libéré que leur horreur, crimes et barbarie.
Abbas, le prétendu dirigeant de l’Autorité palestinienne a bâti son empire de drogue et de contrebande… Le peuple inexistant palestinien, il s’en fout comme de sa première savate.
Le Hamas de même… et ses citoyens lui servent de chair à canon ou de boucliers humains.
Quelle piètre excuse à ce fiasco retentissant, les gouvernements israéliens successifs arborent ? Aucune, sinon une cécité, un amateurisme abyssal, laxisme, faiblesse, et carence de nationalisme et de patriotisme… Mais aussi, et surtout, un manque d’épine dorsale pour assumer adéquatement la gérance d’un État, terriblement contesté et menacé.
Alors, qui est le coupable ? Où est le coupable ? Tous le sont !
La gauche l’est pour sa puérilité, son inconscience et sa consistance dans sa voie erronée… et la Droite, pour avoir eu l’opportunité de changer les règles du jeu, de s’opposer aux Européens et aux Américains qui mènent les israéliens vers un suicide avéré, avec leur solution à deux États – l’un israélien et l’autre palestinien. Netanyahu a préféré, comme l’autruche, fermer les yeux, laisser passer la caravane, perpétuant une politique corrompue à sa source.
Il est évidemment plus aisé de juger l’autre que d’évaluer correctement les éléments qui l’ont contraint à opter pour une voie si périlleuse.
On parle déjà dans certaines lignes de la télévision israélienne, du prochain gouvernement… C’est dire, combien ces individus sont aveugles, indifférents, égocentriques, mais persévérants.
Honte à vous !
Nos soldats sont en train de se battre et de mourir pour défendre ce qui reste de ce lopin de terre, qu’ils appellent leur unique maison… et que faites-vous entre-temps ? Vous reprenez l’arme contre votre frère dans le but médiocre d’arracher le siège de Premier ministre…
© Thérèse Zrihen-Dvir, repris de son blog.