Même les gens de bonne volonté parlent de solution à deux Etats. Il est temps de remettre les pendules à l’heure.
Je n’aime pas l’expression « solution à deux États », car elle est trompeuse. Que ce soit intentionnellement ou non.
Le mot « solution » implique qu’elle résoudrait le problème, mais personne ne sait si c’est le cas. Comme l’a dit Einstein, chaque problème a une solution, mais cela ne veut pas dire qu’il s’agit d’une bonne solution.
Personne ne peut prouver qu’une idée non testée est une solution. Personne n’a de preuve, ni de test. Personne ne sait si la « solution des deux États » serait la solution. Personne n’a la moindre preuve, et les arguments pour et contre sont généralement incomplets.
Nous ne savons pas si la solution des deux États serait une solution, mais il y a des choses que nous savons
Ce que nous savons avec beaucoup plus de certitude, c’est ce qui se passerait si ce choix était mis en œuvre et s’il ne fonctionnait pas.
Il y aurait deux conséquences dramatiques que ceux qui proposent la « solution à deux Etats » n’abordent jamais, ce qui n’est pas honnête de leur part, compte tenu de l’importance du sujet, et ne m’inspire pas confiance dans leur capacité à réfléchir de manière approfondie.
Si leur « solution » à deux Etats ne marche pas,
1 – elle créerait beaucoup plus de catastrophes, d’insécurités et de morts qu’aujourd’hui, car un Etat a une armée, une police, des frontières, l’ONU pour défendre son intégrité. Et ce n’est pas comme si les Arabes de la région gardaient secret leur objectif vis à vis d’Israël.
2 – elle serait irréversible, à moins de déclencher une guerre suivie d’une conquête de territoires bien improbable, alors qu’aujourd’hui toutes les options sont ouvertes.
Pas de solution, mais des suggestions
La bonne expression devrait être « proposition de deux États », ou « suggestion de deux États ». Les gens commenceraient alors à se demander si la suggestion est bonne ou non, et pas seulement s’ils l’aiment ou non, et ils y réfléchiraient davantage. Les gens commenceraient à poser des questions, à proposer des alternatives, alors qu’avec l’expression « solution à deux États », les gens pensent au sujet de manière binaire : oui ou non. Peut-être est-ce exactement ce que veulent les partisans de cette « solution » ?
Deux Etats ou trois ?
Compte tenu de l’hostilité permanente entre Gaza et Ramallah, il ne s’agirait pas de deux États, mais de trois. Ou pire : le nouvel État deviendrait immédiatement la cible de l’Iran.
Si, dans la formule « solution à deux États », « Solution » est inexact et « Deux » n’est pas réel, que devient cette idée ? Du conformisme.
Je n’ai jamais vu ceux qui défendent (ou ont défendu) l’idée de « deux États » proposer une alternative autre que « un État » ou « deux États ». Comme s’il n’y avait que deux options à ce problème complexe et ancien !
Cela n’inspire pas confiance dans leur volonté réelle de trouver une issue au problème, mais dans celle d’imposer une idéologie. Aucun pragmatisme ne sort de leurs bouche.
De plus, le problème est rarement présenté dans son ensemble, mais seulement en partie, le plus souvent sous l’angle humanitaire et démographique. Ou sous l’angle démocratique – comme si les Arabes voulaient la démocratie, qu’ils rejettent comme un concept occidental suprématiste et colonialiste.
Et pour ce qui concerne les « colonies en Cisjordanie qui créeraient des faits sur le terrain qu’il serait virtuellement impossible de supprimer », si je ne me trompe pas, Israël fait ce que les Arabes voulaient.
L’accord d’Oslo qu’ils ont négocié a divisé la Judée Samarie en trois parties, la zone A, B et C ; la zone C étant réservée aux Juifs. C’est là qu’Israël construit lentement des routes et des villages. Rien ne se fait en dehors des accords.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Sharon avait évacué Gaza pour avoir la paix il a eu la guerre ces gens ne veulent pas la paix ils veulent tout le territoire d’Israël et c’est dans leurs chartes .La preuve les ex premiers ministres Olmert et Barak avaient offert à presque 90 % du territoire que les Palestiniens réclamaient et pourtant ils l’ont refusé.Les faux Palestiniens ont beau mentir d’être les vrais Cananeens pour s’approprier ce territoire alors qu’ils savent bien qu’ils sont originaires des pays arabes qui entourent Israël et que ce pays est celui que « D » a réservé pour son peuple .
Je ne comprend pas que lOccident s’acharne à vouloir créer un État dans ce minuscule territoire qui te présenterai une menace perpétuelle à l’état d’Israël alors que les pays de l’islam occupent une grande partie de cette planète et refusent de faire place à leurs cousins juifs
Il me semble qu’Israël a suffisamment de problèmes avec les pays voisins pour se permettre de regarder traîner et pourrir une situation aussi délirante que de laisser en son sein une population malveillante et criminelle qui veut sa destruction. Par en son sein, j’entends que la Judée Samarie fait partie intégrante; voire intégrale d’Israël.
Les arabes ne se sont pas gênés de chasser tous les Juifs de leurs pays. Alors tant qu’à faire autant chasser les ennemis avérés comme l’autorité « palestinienne » par exemple et pas que, loin s’en faut.
Comme dit la chanson : à chaque problème sa solution et si il n’y a pas de solution c’est qu’il n’y a pas de problème…
Le rasoir d’Occam a le mérite d’aller droit au but et de trancher dans le vif !
C’est tout de même incroyable qu’alors que le hamas et l’autorité palestinoïde veulent clairement détruire Israël, chaque jour des milliers de travailleurs arabes franchissent les checkpoints pour gagner leur croute en Israël…Avec de temps en temps au milieux des laborieux un haineux djihadiste au long couteau.
Alors qu’un Juif qui ose s’aventurer de l’autre côté risque de se faire lyncher illico presto ! Voilà une réciprocité relationnelle quelque peu déséquilibrée; non ???
Bref tout ça pour dire que les accords d’Oslo ressemblent surtout à un emplâtre sur une jambe de bois. (zones A B C ma culotte est déchirée (encore une chanson, pas pu résister)).
Sans oublier la Jordanie, qui représente les 3/4 du territoire de la Palestine mandataire et qui est peuplée aux 3/4 de palestiniens.