Hier soir, le ministre de la Défense Benny Gantz a signé des mandats de suspension d’activités et de confiscation de biens à l’encontre d’une vingtaine de personnes et entités « jouant un rôle clé dans le système d’investissement du Hamas ».
Selon une enquête menée conjointement par le Service général de sécurité, le Quartier général de la lutte économique contre le terrorisme relevant du ministère de la Défense et l’Agence de renseignement des FDI, le système d’investissement du Hamas fait partie d’un réseau financier international qui déplace des centaines de millions de dollars.
- Le financement est assuré par un réseau de sociétés internationales qui opèrent ouvertement sous l’apparence d’entreprises légitimes et cachent le fait que le Hamas contrôle leurs actifs.
- Ces sociétés sont principalement engagées dans des projets immobiliers et d’infrastructure et opèrent au Soudan, en Turquie, aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite et en Algérie.
Les principales sociétés identifiées par Gantz comme le « département financier du Hamas » sont les suivantes :
- Al-Rowad For Real Estate Development Company Ltd, une société soudanaise créée en 2010 qui a fusionné plusieurs autres sociétés du Hamas au Soudan,
- Anda, une société saoudienne d’immobilier et de construction qui est l’un des plus gros investissements du Hamas dans l’immobilier et la construction, ainsi que
- Sidar Company et Agrogate Holding.
Parmi les personnes visées figurent le chef de l’Autorité d’investissement et un membre du conseil dirigeant du Hamas, Osama Ali.
Le ministre de la Défense a souligné qu’Israël n’interférera pas avec les recettes financières destinées à soutenir les civils de Gaza, mais qu’il réprimera sévèrement toute tentative de « pomper de l’argent pour renforcer le potentiel militaire de l’organisation terroriste du Hamas. »
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