Une enquête approfondie menée par Channel 12 News révèle une image troublante de l’échec des services de renseignement qui a conduit au massacre du 7 octobre.
Nous sommes le 7 octobre. Depuis plusieurs heures, de nombreuses cartes SIM ont été activées de manière inattendue dans tout Gaza. Des indices supplémentaires avertissent d’une attaque majeure.
- Le premier appel téléphonique a été passé à l’assistant du chef des services de renseignement, le général Aharon Haliva.
Haliva est en vacances à Eilat. Il n’interrompt pas ses vacances. - Le second appel est destiné à son commandant, le chef du commandement sud Yaron Finkelman. Il saute dans sa voiture et quitte son domicile, situé dans le nord, arrive au poste de commandement, et informe le chef d’état-major Herzi Halevi.
- Le commandant Yossi Shahar, qui dirige la force d’élite SIGINT Unit 8200, ne bouge pas non plus.
Panne du système de renseignement
Une enquête a montré que le système de renseignement ne fonctionnait pas depuis plusieurs heures.
Shahar a dit aux soldats qui insistaient pour qu’il soit réparé immédiatement :
« Cela prendra quelques heures, mais nous finirons par y arriver ».
Mais Arutz Sheva a appris deux semaines plus tard qu’en fait, le système était tombé souvent en panne dans les six mois précédant le massacre, mais le rapport que voulait publier le média sur le sujet a été rejeté par la censure.
Des événements « inhabituels »
Les soldats de l’unité 8200 ont identifié des « événements inhabituels » dans la bande. Mais ils ne font rien, sauf envoyer 6 emails – à la mauvaise adresse. Aucune évaluation de la situation n’a été effectuée dans l’unité, ni dans les postes de commandement contactés par les soldats.
- À cinq heures du matin le 7 octobre, une conversation a lieu avec le chef de la division de la recherche des services de renseignement,
- Amit Saar rejette les avertissements au motif qu’ils n’indiquent rien d’anormal. Cela pourrait expliquer pourquoi les soldats n’ont pas alerté leurs supérieurs lorsqu’ils ont observé les événements inhabituels.
Le plan d’attaque du Hamas était connu, mais il n’a pas été transmis aux échelons supérieurs
L’enquête révèle que le plan « Murs de Jéricho », le plan du Hamas pour conquérir les localités israéliennes et les bases de Tsahal, rédigé en octobre 2021, est resté dans un tiroir.
- Il n’a pas été présenté au chef d’état-major Halevi,
- Son adjoint Amir Baram, n’a pas été mis au courant.
- Le chef de la Direction des opérations Oded Basiuk n’en entend pas parler.
- Le chef de la Division des opérations Shlomi Binder ignore son existence.
- Le Premier ministre Benjamin Netanyahou et le ministre de la Défense Yoav Gallant n’étaient pas non plus au courant du plan.
- Le président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, Yuli Edelstein n’a pas connaissance du plan.
- Le chef de la division de la recherche aux services de renseignement, Amit Saar, et le chef du département de l’opérateur affirment fermement qu’ils n’ont jamais entendu parler du plan.
- Les hauts responsables de l’armée de l’air, dont le commandant Tomer Bar, n’ont pas non plus reçu le plan.
- Le général de brigade (réserviste) Yaron Rosen, chef de la branche des forces interarmées et des hélicoptères au sein de l’armée de l’air, a déclaré :
« Nous sommes arrivés le 7 octobre sans véritable plan opérationnel pour contrer celui de l’autre camp. C’est là que l’échec a commencé ».
Le wokisme dirige la base
L’enquête révèle que lorsque Yossi Shahar prend le commandement de l’unité 8200 il y a trois ans, de nouveaux panneaux indiquant les objectifs de l’unité ont été installés dans les bases de l’unité.
Les termes « alerte » et « renseignement » ont complètement disparu au profit de la cyber-supériorité.
Le wokisme fait son entrée dans la vision de l’unité. Il y est question du « renforcement de la résilience sociale d’Israël », et les rôles principaux de Tsahal sont remplacés par une liste de « valeurs » créées par Shahar, telles que « la pureté des armes à l’ère numérique », « la foi en l’humanité » et « le droit égal d’être différent ». Le wokisme a-t-il contribué à tuer 1 200 Israéliens ? Je doute qu’une enquête le dise, si c’est le cas.
L’unité du porte-parole de l’IDF a réagi à l’enquête :
« Tsahal effectue une enquête sur les événements du 7 octobre et ce qui les a précédés dans le cadre de l’enquête opérationnelle. Une fois l’enquête terminée, elle sera présentée au public de manière transparente tout en préservant la sécurité de nos forces et la sécurité de l’information. »
Récemment, le chef de l’Agence nationale de sécurité israélienne, Aharon Haliva, a chargé le chef des services de renseignement, Avi Kenan, d’enquêter sur un incident dans une base de Tsahal.
Les citoyens israéliens ont-ils une grande confiance dans les enquêtes où la politique woke est encouragée ?
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
On sait qu avant le 7/10 une vaste operation de destabilisation du gouvernement de Netanyahou s est développée de facon tres importante et meme virulente . Il fallait absolument se debarrasser de Netanyahou qui seul pouvait contrer les plans de l administration democrate qui etait exactement celle d Obama. Tout le monde sait tres bien que Biden n etait pas en bonne sante et n etait la que pour cautionner les décisions de l administration .
Cette operation a ete declenchee quand il est apparue que les juges ne
Pouvaient decemment prendre une decision contre Netanyahu . Ils l ont fait savoir dans une note aux plaignants et au prucureur general que les preuves contenues sans les dossiers ne pouvaient etre prises en compte et qu ils devaient revoir leurs dossier .A defaut , les affaires devraient etre classees .
On sait que bon nombre d officiers de hauts rangs se sont ranges aux idees nouvelles .: Israel devait devenir un etat laic et ne rien conserver du judaisme .Grosso modo tout cela resoudrait tous les problèmes avec les voisins musulmans de la region . Pour cela il ne fallait plus autant d armee et ils se sont mis à reduire serieusement les effectifs , les unites d elites et de renseignements ce qui a poussé une partie des’officiers de hauts rangs a negliger les avertissements des donneurs d alerte .Cela affaiblirait et ferait tomber Netanyahou .ils ont ete surpris par l ampleur de l attaque et ils ont fini par comprendre que la troupe et les officiers subalternes voulaient se battre .
Il n y a qu un responsable qui a demissionne et un autre general qui est parti a la retraite .Ceux qui sont restes et qui etaient engages dans cette mouvance ont freine considerablement les operations a Gaza et dans le nord ils se sont contentes d une espèce de guerre d usure .
Il’y a eu une operation descparents des otages qui n ont cesse de reclamer le depart du premier ministe .lecpersonnage qui avait immediatement mis au point l action des parents d otages a finîpar demissionner lorsque ce groupement decparentscscestvscinde en deux. Une partie ne voulant plus participerva cette operation politique en pleine guerrev.
On peut multipier l exposition des faits .
Ils est devenu evident qu une partie non majoritaire des jisraeliens ne sont pas d accord avec cette elite de gauche ou Wookiste qui veut le pouvoir .
On arrive peut etre au denoument , si vraiment il y a un accord qui ne sera une victoirevpour personne ni pour ma paix car finalement tout cela reviendra des que mes islamistes se seront rearmes et renforves ., ce qui ne prendra pas bcp de temps .Ou alors, si l Iran des mollahs devait disparaitre suite a une action interieure .Alors mes choses changeraient totalement .
Merci pour ce long et intéressant commentaire, bien documenté. Petite remarque : mettez à jour votre correcteur d’orthographe, il laisse passer trop de coquilles !
Très intéressant. Le rédacteur mérite une place régulière dans les « opinions » car il semble bien informé et si possible après une adaptation azerty. Peut-être ce texte a-t-il été dicté ou traduit d’une autre langue.
Très intéressant. Le rédacteur mérite une place régulière dans les « opinions » car il semble bien informé et si possible après une adaptation azerty. Peut-être ce texte a-t-il été dicté ou traduit d’une autre langue.