Après 26 milliards de pertes à cause du boycott d’Israël par la marque de glaces Ben & Jerry’s dont il est propriétaire, Unilever va supprimer 1 500 postes de direction et pourrait se séparer de son unité de production de crèmes glacées.
Unilever compte ses pertes, soigne ses plaies, réduit la voilure, et pour commencer, il fait de Ben & Jerry’s une unité distincte dans le cadre d’une refonte de l’entreprise, qui pourrait se terminer par une revente du glacier acquis en 2 000.
Tout cela à cause du contre-boycott qu’a subi la marque de glace, et Unilever, dont les patrons juifs de gauche ont trouvé qu’il était sympathique, Woke et « moral » de boycotter et interdire les ventes de leurs glaces en Judée Samarie, au nom d’une colonisation qui n’existe que dans le cerveau des antisémites, des ennemis d’Israël, la plupart hélas, se situant politiquement à gauche.
L’année dernière, le conseil d’administration indépendant de Ben & Jerry’s a mis fin au renouvellement de son contrat de franchise avec son distributeur israélien parce qu’il a refusé de cesser la distribution des glaces dans les communautés juives de Judée et de Samarie. Cette décision a suscité un tollé mondial et les États américains de New York, du New Jersey, de la Floride, du Texas, de l’Illinois, du Colorado et de l’Arizona ont annoncé leur décision d’annuler les investissements de leurs fonds de pension dans Unilever en raison de violations des lois interdisant la participation à la campagne antisémite internationale de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) contre Israël.
Unilever, la société mère de Ben & Jerry’s, prévoit maintenant un remaniement massif. Suppressions d’emplois, restructuration mondiale, qui permettra au fabricant de crème glacée du Vermont de fonctionner sous une entité distincte, et ce, dans l’espoir d’empêcher le glacier d’entraîner Unilever dans sa chute.
Personne n’aurait pensé que boycotter Israël aurait coûté si cher à une entreprise : 26 milliards de dollars. Pourtant, avant Unilever, d’autres comme AirBnB en ont fait les frais, ont annulé leurs campagnes de haine, et sont revenus à la raison.
Comparé aux stands de trottoirs des antisémites de BDS qui appellent les passants à éviter les couches-culottes et les oranges israéliennes, je vous laisse faire les comptes.
Les investisseurs d’Unilever avaient exprimé leur consternation l’année dernière. Lorsque Ben & Jerry’s a décidé de refuser de vendre ses produits en Judée Samarie, au prétexte que ces terres juives étaient occupées par Israël, les actionnaires ont pris un gros bouillon, et se sont aperçus qu’ils avaient les pieds et points liés par les décisions des deux fondateurs de la marque.
Unilever a en effet révélé dès le début du scandale antisémite, ce qui n’a pas eu les effets souhaités, qu’elle avait les mains liées et qu’elle ne pouvait pas faire pression sur Ben & Jerry’s pour qu’elle revienne sur sa position, en raison des conditions de son acquisition du fabricant de crème glacée en 2000, pour un montant de 326 millions de dollars, qui prévoyait que les propriétaires, deux juifs activistes de gauche, conservent la direction marketing de l’entreprise.
Unilever n’a pas officiellement déclaré si le boycott du glacier boycotteur par le public et les Etats américains a joué un rôle dans sa restructuration.
J’ai une pensée pour les amateurs de glaces Ben & Jerry’s. Je pense qu’ils doivent se préparer à la sortie d’un nouveau parfum : « Faillite ».
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org