Le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid a tenu aujourd’hui mercredi un briefing pour les journalistes à l’occasion du premier anniversaire du mandat du gouvernement.
Il a évoqué l’annonce faite par la commissaire européenne lors de sa visite en Israël sur le retour de l’aide aux Palestiniens sans leur demander de renoncer à inciter les enfants à haïr et tuer des juifs dans les livres d’école.
« L’incitation dans le système éducatif palestinien est une honte, et le fait même que le retour de l’aide aux Palestiniens dans l’UE ne soit pas conditionné à l’arrêt de l’incitation est une mauvaise chose.
Avec toute l’amélioration des relations avec l’Union, notre position sur cette question est ferme et nous sommes furieux, et nous continuerons de l’être dans tous les forums. Nous continuerons à nous engager dans cette voie et à mobiliser nos amis pour conditionner toute aide à un changement réel », a-t-il ajouté.
Interrogé sur l’annulation des délégations en Pologne et le lien avec les relations entre les deux pays, il a répondu :
« Les relations avec la Pologne se sont enlisées à cause de la législation relative à l’Holocauste qui interdit de s’engager dans ce que certains Polonais ont eux-mêmes fait pendant l’Holocauste contre les Juifs.
Les Polonais ont voulu contrôler les messages que l’on donnait aux délégations israéliennes qui venaient en Pologne et surtout ce qu’on ne leur disait pas. Nous ne sommes pas d’accord avec cela. Il y a effectivement eu une certaine amélioration des relations avec la Pologne sur la frontière avec l’Ukraine et nous l’apprécions beaucoup.
Lapid a également évoqué les objectifs qu’il s’était fixés pour la première année de travail au ministère des affaires étrangères.
« Le premier objectif était de changer la façon dont nous travaillons et les relations entre Israël et les États-Unis et l’Europe. Rétablir le dialogue avec eux sur les valeurs démocratiques et progressistes, sans sacrifier aucun intérêt national ou sécuritaire d’Israël. Je ne suis pas sûr que même vous vous souvenez à quel point notre situation était mauvaise [NdlR En réalité, la situation était au contraire excellente : Donald Trump a fait plus pour Israël que n’importe quel président avant lui, les Accords Abraham produisent encore leurs effets, et pendant sa présidence, les Européens se sont tenus à carreau, vis-à-vis d’Israël]. Face au parti démocrate [dont une partie est pro-palestinien], face aux juifs américains, face à l’Union européenne, il n’y avait personne qui voulait écouter notre position sur le nucléaire iranien, ou se battre pour nous dans les institutions internationales [Je doute que cela ait changé]. »
« Cette année, tout a changé [Vrai : mais pour un moins, dans les relations des Etats-Unis envers Israël]. La décision américaine de ne pas supprimer la définition des Gardiens de la Révolution comme organisation terroriste est une victoire de la politique israélienne [Vrai. Le gouvernement Bennet a remporté une victoire sur ce sujet]. Tout comme le résultat écrasant, 420-9, du vote du Congrès sur le budget d’aide du Dôme de fer » [Faux: le Congrès a voté de la même manière sous Trump], a-t-il ajouté.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://news.israelinfo.co.il