Une journaliste libanaise accusée de « trahison » pour avoir accordé une interview à un média israélien

Maria Maalouf est une journaliste libanaise chrétienne-maronite, diffuseuse, éditrice et écrivain, exilée à Washington DC.

Son opposition franche au Hezbollah et à la Syrie lui a valu des menaces de mort et elle ne se peut plus aller au Liban.

Elle est à nouveau menacée après avoir accordé une interview à la chaîne israélienne Kan.

Elle a déclaré à la chaîne israélienne :

« Ce qu’Israël a fait au Liban est une goutte d’eau dans un océan », comparé aux dommages que l’Iran a causés au Liban depuis 1982. « Nous nous opposons à la violence. Nous sommes une génération de guerre civile et Hassan Nasrallah et le parti iranien ont kidnappé notre pays et tentent de nous ramener à l’âge de pierre, alors que nous étions autrefois la Suisse du Moyen-Orient. »

Elle a également déclaré qu’elle souhaiterait se rendre en Israël.

Naturellement, les Libanais sont fous.

Des membres du Hezbollah la poursuivent devant un tribunal libanais, affirmant que « Maalouf a commis des crimes pour avoir contacté des personnes d’un pays ennemi et pour avoir collaboré avec lui, espionnage, trahison, incitation et conspiration, en plus de porter atteinte à l’honneur libanais, de nuire au sentiment national et à la sécurité, et d’inciter un ennemi à éliminer les Libanais. »

Maalouf a répondu sur Twitter en déclarant : « Plus les mercenaires du Hezbollah au Liban m’accusent de choses, plus je suis sûr d’avoir raison et que notre avenir sera meilleur grâce à l’expansion de la paix. Israël a prouvé qu’il n’était pas un ennemi du Liban et les accords d’Abraham sont le développement le plus important en faveur de notre région. Celui qui occupe le Liban est l’Iran, notre plus grand ennemi à travers l’organisation terroriste du Hezbollah. »

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