Une journaliste française d’i24News, Hélène Corbie, a été prise à partie par des antisémites hostiles à Israël, mercredi soir, à Paris, dans le quartier des Halles. Au début du reportage, on l’a voit courageusement repousser du bras une personne qui se trouve hors caméra, tout en faisant son reportage.
La jeune journaliste effectuait un direct pour la chaîne israélienne sur l’ambiance qui régnait dans les rues de la capitale avant la demi-finale de la Coupe du monde de football opposant la France au Maroc.
Un jeune antisémite, qui a reconnu la chaîne, s’est approché d’elle et a craché par terre à ses pieds : « La honte pour vous de travailler pour des sionistes ».
Hélène Corbie a d’abord été dérangée dans son intervention par un antisémite qui a lancé :
« Israël n’existe pas, la Palestine vaincra, vous êtes des chiens ».
Elle ne s’est pas laissée déstabiliser et a courageusement réussi à poursuivre son reportage. Sauf qu’un autre jeune est entré dans le champ de la caméra et a tenu des propos négationnistes : « Israël, ça n’existe pas, c’est de la merde, il y a rien ».
Hélène Corbie a ensuite tenté de finir sa présentation, mais un des voyous a mis la main devant la caméra, et la journaliste n’a pas pu achever son travail.
« La honte sur vous de travailler pour les sionistes », a lancé le jeune homme avant de lui lancer un crachat.
« J’avais peur qu’il revienne pour me frapper, il était très violent »
« La scène m’a paru interminable – je l’ai poussé de manière non violente, c’était un geste d’exaspération et après je me suis dit ‘mais pourquoi tu as fait ça? J’avais peur qu’il revienne pour me frapper car il était très énervé. J’ai essayé de me reprendre comme j’ai pu. Je ne voulais pas lui laisser de tribune et qu’il déballe ses inepties, j’ai repris le micro et j’ai voulu rendre l’antenne », a témoigné Hélène Corbie à i24News.
Visiblement très secouée, elle poursuit son témoignage :
« Une fois le plateau terminé, l’adrénaline du direct est retombée. Je ne saurais pas décrire l’individu car je ne l’ai pas regardé, c’était une manière de me préserver. J’étais très bouleversée, je ne savais quoi faire, je n’avais plus de repères. Avec mon caméraman, on ne savait plus où aller », a-t-elle expliqué. « Puis la pression est retombée, on n’avait pas trop le temps de réfléchir, il y avait d’autres directs à assurer. Il ne faut pas rester sur une image négative : c’est un bel évènement et plein de gens sont super heureux de se retrouver pour boire un verre autour du match en famille ou entre amis », a-t-elle conclu.
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