Shatha Hammad a maintes fois célébré Adolf Hitler, fait l’éloge des terroristes arabes qui assassinent des Juifs innocents et nié qu’Israël ait le moindre droit d’exister.
En raison de cette histoire profondément troublante sur les médias sociaux, qui n’est pas très loin de la rhétorique anti-israélienne des médias, Hammad a récemment reçu un prestigieux prix de journalisme et un prix en espèces du Kurt Schork Memorial Fund (KSMF ), soutenu par la branche caritative de l’agence mondiale de presse Reuters.
En annonçant le 13 octobre que Hammad, basée à Ramallah, était la lauréate de son Prix du reporter local 2022, le KSMF a fait l’éloge de son travail de reportage en Judée Samarie.
« En prenant de grands risques personnels, qui lui ont valu d’être frappée au visage par une grenade lacrymogène, les reportages de Hammad exposent l’impact du conflit sur les civils palestiniens », s’enthousiasme le communiqué de presse.
En plus de recevoir 5 000 dollars, le travail de Mme Hammad sera également « mis en lumière par une campagne multimédia sur les canaux de médias sociaux de la Fondation Thomson Reuters » et elle aura l’occasion convoitée de prendre part à une discussion animée par la journaliste de CNN Christiane Amanpour, lors de la conférence annuelle de la Fondation Thomson Reuters à Londres à la fin du mois.
HonestReporting, qui fait le travail de recherche que les journalistes refusent de faire lorsqu’il s’agit de personnalité de leur bord, a découvert des dizaines de publications violemment antisémites sur la page Facebook de Hammad, dont une dans laquelle elle fait l’éloge des « martyrs » qui ont tué cinq « colons » lors du massacre de la synagogue de Jérusalem en 2014, au cours duquel deux terroristes arabes ont attaqué les fidèles avec des haches, des couteaux et une arme à feu.
Dans plusieurs posts en 2014, Hammad, qui travaille actuellement pour Middle East Eye et Al Jazeera, a signé ses commentaires en utilisant le surnom « Hitler » et a dit qu’elle était « en accord » avec le leader nazi.
Dans un autre message – écrit à l’origine en arabe mais traduit en anglais par HonestReporting – elle se décrit comme « amie » et « une » d’Hitler, ajoutant qu’elle a « la même mentalité, comme, par exemple, l’extermination des juifs » à côté d’un émoji en forme de smiley.
Dans un commentaire Facebook de 2016, Hammad a suggéré qu’Israël n’est pas un pays légitime et a remis en question le droit des Juifs à l’autodétermination.
Malheureusement, elle est la dernière d’une série de journalistes arabes dont les opinions violemment antisémites ont été exposées par HonestReporting, et ce parce que les médias ne veulent surtout pas que le public comprennent la proximité entre les Arabes de l’Autorité palestinienne et le nazisme, ni qu’ils découvrent qu’il n’existe pas plus extrémiste de droite et suprémaciste que ces gens-là.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org