Cette histoire qui a été révélée déjà il y a plusieurs mois devrait faire la une de tous les médias, pourtant vous n’en entendez pas parler. Où sont donc les médias juifs francophones qui devraient nous informer ? Quelle déception ! Pourquoi ce silence ?
Après les révélations sur l’implication dans les évènements du 7 octobre du sommet de l’État-major de l’armée, de juristes, et de juges de la Cour suprême qui prennent des décisions illégales au-dessus du gouvernement, ce qui en soit est gravissime, car c’est au Parlement et au gouvernement à prendre les décisions et non pas à la Cour suprême ou à l’armée. Ils ont même empêché Benjamin Netanyahou de faire la déclaration de guerre, mesure juridique qui était indispensable et a été retardée de plusieurs heures précieuses au cours desquelles de nombreuses vies humaines auraient pu être sauvées !
On apprend tous les jours des détails sur cette effrayante affaire d’espionnage dans laquelle est impliqué un soldat de Tsahal (qui n’a pas agi seul) qui a réussi à s’introduire illégalement dans une réunion ultra secrète du Pikoud HaDarom, le Commandement Sud, après le 7 octobre et a enregistré toutes les discussions, a transmis des infos sensibles comme la localisation des otages, sur 2 téléphones portables et 2 petits carnets alors qu’il n’aurait jamais dû se trouver dans cette réunion. Il a transmis toutes ces informations qui ont obligé à changer et reporter la riposte au 7 octobre, mais qui a également coûté la vie à de nombreux soldats et surtout empêché le sauvetage d’otages.
Avi Weis qui le premier a enquêté minutieusement depuis des mois, le député Almog Cohen et la vaillante députée Tali Gotlieb, tous menacés et subissant des pressions, font des révélations chaque jour, espérant que le public israélien se réveille d’urgence ! Sans oublier le professeur Moti Kedar…
Le député Almog Cohen a révélé sur Kan 11 le nom de l’espion qui figure sur l’acte d’accusation, mais interdit de publication, il s’agit de A. S. (il donne le nom complet)
A qui donc ont été transmises ces informations ? Certains parlent d’une force politique à l’intérieur d’Israël et on comprend de qui ils parlent, mais d’autres vont jusqu’à impliquer des acteurs étrangers qui pressurent le gouvernement israélien pour la création d’un État palestinien, ces deux hypothèses ne s’excluant pas… On sait que des forces très puissantes essaient de faire tomber le gouvernement de Benjamin Netanyahou…
Un des deux carnets saisis sur le suspect contenait des informations sur la localisation des otages, des forces de Tsahal et des hauts responsables du Hamas.
Les informations qu’il avait en sa possession ont provoqué le report de la manœuvre terrestre de Tsahal à Gaza. Un lieutenant-colonel l’a même conduit sur une base – un homme public connu du Hamas qui est beaucoup apparu à l’écran ces derniers temps. Source : Yossi Shachavar, via Marc Fit.
Le bureau du procureur n’explique pas pourquoi les destinataires des informations de l’espion n’ont pas été poursuivis et il cache des détails essentiels sur cette affaire d’espionnage.
Député Almog Cohen :
« Le bureau du procureur continue d’enfreindre la loi, sans qu’aucune réponse officielle faisant suite à ma requête n’ait été produite. »
La loi est claire et ne peut être interprétée, quiconque reçoit des informations classifiées (niveau secret-défense, le plus sensible), doit le signaler aux autorités.
Les destinataires de ces informations qui, comme indiqué dans l’acte d’accusation, avaient un passé militaire, se sont-ils présentés aux autorités ?
Le bureau du procureur évite de donner les raisons pour lesquelles la personne qui a reçu ces informations n’a pas été poursuivie, et ce en vertu du Code pénal concernant les délits d’espionnage ou d’espionnage aggravé (le crime pour lequel l’espion devrait être jugé). Le simple fait de recevoir des informations hautement classifiées constitue à lui seul un délit. Et le fait de les dévoiler également, ce qui empêche le Premier ministre Netanyahou de parler.
Le fait que l’accusation cache des détails essentiels au tribunal et au public, y compris que l’accusé est un avocat qui a exercé sa spécialisation au plus haut niveau juridique, atteste que son but vise à dissimuler les manquements des plus hauts responsables de Tsahal et du Shin Bet.
Et ces exercices de dissimulation se poursuivent, l’espion A.S. a subi une expertise psychiatrique (via zoom !) qui allègue la folie afin que la procédure pénale ne puisse avoir lieu. Il est donc hospitalisé dans un service psychiatrique, mais devrait sortir prochainement alors qu’il est décrit comme très intelligent et parfaitement sain d’esprit voir le témoignage de son officier à l’armée.
- Dalit Sutter :
“L’espion, A. S. est déjà apte à sortir de l’hôpital psychiatrique, mais pas pour être jugé. Situation commode pour le parquet et tous ceux qui veulent enterrer l’affaire”.
- Marc Fit. :
“Il s’avère que le principal suspect de cette grave affaire d’espionnage ne sera pas poursuivi en raison de ses « récents » antécédents psychiatriques et devrait être libéré parce que pas assez fou pour être hospitalisé, mais suffisamment quand même pour ne pas être jugé ». Adaptation d’après différentes sources par Danilette.
© Danilette – lien vers son : blog
L’article est certainement très important mais il est desservi par un texte peu cohérent, flou rendant la diffusion de cette affaire auprès de ses proches diffcile.
J’attends plus d’explications et peut-être la partie 2.
D’accord avec Philippe, et donc attendons la suite. Les problèmes viennent de ces anomalies entre pouvoirs politique et judiciaire qui pourrissent la vie politique et sociétale. Merci à Israël247 de cette diffusion. Shalom Tov à chacun(e) depuis les Cévennes, en France.