Qui mieux que l’ONG d’extrême gauche « Mouvement pour la qualité de gouvernance », qui a déposé plainte auprès de la Haute cour pour faire destituer et emprisonner le Premier ministre Netanyahou, pouvait nous offrir cette parfaite illustration du principe de projection si bien décrite par Freud, et qui consiste à accuser l’autre de ses propres vices ?
La projection, explique Freud, correspond à l’opération mentale par laquelle une personne attribue à quelqu’un d’autre ses propres vices honteux, dans le but inconscient de se sortir d’une situation émotionnelle vécue comme intolérable par elle : « puisque l’autre est aussi corrompu que moi, alors ma corruption est moins grave ».
Eliad Shraga est un avocat chevronné. Dans le cadre de son travail, il prêche la pureté des valeurs et lutte contre la corruption gouvernementale au sein de la Haute Cour. Or, il s’avère que l’avocat Shraga a une autre facette…
Lundi, les deux principales chaînes de télévision israéliennes – dont la chaîne 12, une chaîne de gauche pro-Lapid qui ne pourra certainement pas être accusée de soutenir le Premier ministre (!) ont diffusé une enquête journalistique sur le « comportement inapproprié » de l’avocat Eliad Shraga, fondateur du Mouvement pour la qualité de gouvernance, qui mène actuellement une bataille féroce devant les tribunaux pour faire destituer Netanyahou. Les journalistes Avishai Grinzeig et Guy Peleg rapportent qu’en tant qu’avocat privé, J.D. Shraga demande des honoraires exorbitants, et a des comportements si douteux, qu’après le reportage, une enquête du comité d’éthique de la chambre des avocats a été déclenchée.
Guy Peleg rapporte qu’une de ses clientes qui a bien voulu témoigner « a de sérieuses réclamations » envers le chef du groupe radical et avocat Shraga. Elle lui reproche non seulement d’avoir mal géré l’affaire de l’héritage de son frère, invalide dans l’armée israélienne, mais qu’il a demandé un million et demi de shekels pour son travail bâclé, une somme anormalement élevée même s’il avait gagné, qu’elle a refusé de payer. En fin de compte, l’affaire a terminé en arbitrage, et l’arbitre n’a accordé à l’avocat Shragga que 600 000 shekels sur les 1,5 million qu’il réclamait.
La client a en outre déclaré au journaliste que Shraga la traitait avec dédain, et qu’il l’a humiliée en disant qu’elle « ne méritait rien ». Il m’a dit :
« Tu viens du Shouk HaCarmel, tu as zéro QI ».
Avishai Grintsayg, journaliste à la chaîne de télévision publique Kan, a publié un article reportage révélateur et compromettant sur cet avocat qui, dans trois semaines, défendra devant 15 juges de la Haute Cour de justice l’illégalité de la réduction des pouvoirs de la Cour suprême au titre de la clause de raisonnabilité, et demandera l’abolition de l’amendement à la loi fondamentale qui prive les juges du droit d’évaluer le caractère raisonnable des lois et des décisions gouvernementales.
Le journaliste affirme qu’Eliad Schraga « se présente comme un combattant de la justice, qui lutte contre la cupidité, la corruption et l’immoralité depuis trois décennies, mais il est difficile de savoir si les faits que nous vous présentons aujourd’hui sont conformes à ces valeurs« .
Pour illustrer la corruption et la cupidité de l’avocat, Grintsayg a révélé au public qu’Eliad Schraga :
- oblige ses avocats à se rendre à des manifestations contre les réformes,
- que, selon la rumeur, il est en train de créer un parti politique, ce qui serait un conflit d’intérêt majeur dans ses activités contre le gouvernement.
- qu’il inclut dans les contrats une clause stipulant que tout litige pécuniaire entre un avocat et son client sera résolu par un arbitrage à huis clos, ce qui ampute la liberté d’expression de ses clients dont Shraga défend bec et ongle pour lui. « Shraga s’est donc assuré que ses actes [potentiellement répréhensibles] ne soient pas connus du public », explique le journaliste.
- Preuve compromettante plus lourde encore, comme Guy Peleg, il a reçu des informations selon lesquelles le leader du « Mouvement pour la qualité du gouvernement » exige des « honoraires exorbitants ».
La commission d’éthique de l’ordre des avocats a déjà annoncé l’ouverture d’une enquête sur les plaintes déposées à l’encontre des actions d’Eliad Shraga.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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