Un rapport fait voler en éclats la campagne médiatique sur la « violence des colons »

Lors d’une discussion à huit-clos au commandement central, un nouveau document a été révélé selon lequel depuis le début de la guerre, il y a eu une diminution significative des délits nationalistes des pionniers juifs en Judée Samarie, et une diminution des incidents violents commis par des Juifs contre des Arabes, rapporte le site Internet Ynet.

1. Selon le rapport, au cours de la première semaine d’octobre, 32 incidents de crimes nationalistes ont eu lieu.

• Quatre d’entre eux sont définis comme des attaques terroristes (définition par le système de sécurité des cas graves d’incendie criminel ou d’incident avec des victimes) et
• 19 sont consistaient à jeter des pierres et à écrire des graffitis.
• En outre, au cours de la semaine précédant la guerre, il y a eu deux incidents d’attaque par les forces de sécurité, les autres étant des incidents de délinquance agricole.

2. Dans la semaine qui a suivi le déclenchement de la guerre, entre le 8 et le 14 octobre, il y a eu 24 incidents de criminalité nationaliste, dont

• trois attaques graves,
• Une attaque commise par les forces de sécurité.

3. Dans la semaine du 15 au 21 octobre, il y a eu une autre diminution – seulement 10 événements.
4. Dans la semaine du 22 au 28, une forte augmentation a été enregistrée et le nombre d’incidents est passé à 38, dont trois agressions légères et une agression grave.
5. Au cours des semaines suivantes, il y a eu 23 incidents, puis 19, puis 14, puis 12 et enfin 5 incidents de crimes nationalistes la semaine dernière, près de deux mois après le déclenchement de la guerre à Gaza.

Le chef du Conseil de Samarie, Yossi Dagan, a vivement réagi à la publication et a déclaré :

« Ces données étonnantes révélées par le rapport interne du commandement central ne surprennent aucun des demi-million d’habitants qui vivent en Judée et Samarie. C’est la population la plus observatrice et la plus fidèle à l’État de tout l’État d’Israël. Mais pour ceux qui ne vivent pas en Judée et Samarie et ne sont nourris que par les médias en Israël et certainement à l’étranger, ce n’est rien de moins qu’un chiffre étonnant.

Lorsque les données révélées par le rapport officiel du commandement central sont ajoutées aux données officielles de la police israélienne dans le district de Shi, qui montrent une diminution spectaculaire par rapport à l’année dernière, la conclusion est claire : cette ‘violence des colons’, cette campagne, est un complot – un complot global, dégoûtant et maléfique.

C’est une conspiration qui est financée en grande partie par l’argent de pays étrangers et qui est utilisée non seulement pour verser le sang des pionniers, mais est également utilisée par les antisémites du monde entier et les éléments hostiles pour délégitimer l’ensemble de l’État d’Israël », a ajouté Dagan.

Dagan a ensuite posé la question suivante :

« Pourquoi le porte-parole de Tsahal ne publie-t-il pas lui-même ces données ? Pourquoi l’information a-t-elle dû être divulguée par un journaliste et non par une annonce officielle des responsables de Tsahal, dont ce rapport est un rapport officiel ? »

Il ajoute :

« La plupart des pionniers sont désormais recrutés [dans l’armée] et ont droit à une protection contre ces calomnies. Il est évident que cette campagne n’est pas dirigée contre les pionniers, mais contre Tsahal et l’État d’Israël dans son ensemble. Pourquoi le porte-parole de Tsahal reste-t-il silencieux lorsqu’il est question des propos complotistes contre les villages pionniers ? Les pionniers constituent-ils une population différente ? Pourquoi le porte-parole de Tsahal ne publie-t-il pas les données ? Pourquoi le porte-parole de Tsahal refuse-t-il de jouer son rôle dans la défense de la légitimité internationale de l’État d’Israël en temps de guerre ? », a conclu Dagan.