Un rapport mensonger des Nations unies peut-il faire placer Tsahal sur la liste noire des organisations terroristes ?

ONU

Un rapport mensonger des Nations unies accusant l’armée israélienne de graves violations des droits de l’homme devrait être publié dans les prochaines semaines et pourrait avoir de graves conséquences pour l’État juif.

Le document en question est un rapport annuel sur « les enfants et les conflits armés » publié par le secrétaire général des Nations unies. Il ne dénonce pas l’enrôlement et la préparation militaire d’enfants à Gaza, non. Il ne dénonce pas non plus le fait que Gaza cible ses roquettes sur des civils, en violation du droit international, et que les enfants israéliens en subissent des traumatismes, non. Au lieu de cela, il énumère des « violations graves », toutes inventées, dont il accuse Israël. Jugez plutôt : meurtres, mutilations et enlèvement d’enfants. Recrutement d’enfants dans des groupes armés, violences sexuelles à l’encontre des enfants, attaques contre des écoles et des hôpitaux et refus d’autoriser l’accès des enfants à l’aide humanitaire. Rien que ça.

L’enjeu est de savoir si l’armée israélienne sera inscrite dans l’annexe du rapport, une mise à l’index de facto qui entraînerait d’autres conséquences.

Dimanche, NGO Monitor, une organisation basée à Jérusalem qui surveille les activités des organisations non gouvernementales, a publié un rapport documenté qui réfute les affirmations du rapport.

NGO Monitor a relevé les faits suivants :

  1. Les ONG palestiniennes sur lesquelles se fondent les données des Nations unies sont liées à des groupes terroristes ou elles cherchent activement à mettre Israël sur la liste noire, voire à redéfinir les violations graves pour salir l’État juif.
  2. Peu d’incidents signalés pouvaient être vérifiés.

Selon Itai Reuveni, directeur des communications de NGO Monitor, « les ONG qui relèvent de ce mécanisme sont censées être neutres et professionnelles, ce qui n’est pas le cas des ONG palestiniennes ».

  1. En outre, la plupart des données concernant Gaza proviennent du ministère palestinien de la Santé, qui est dirigé par l’organisation terroriste Hamas.

« Certaines ONG sont liées au terrorisme. Certaines sont très anti-israéliennes et participent à la campagne qualifiant Israël d’apartheid, et à la campagne BDS. Il est également clair que leur objectif est de faire blacklister les FDI », a déclaré Reuveni.

  1. Le groupe de travail palestinien a « inséré de nouvelles catégories de violations et de définitions afin qu’Israël puisse être inclus à côté des pires pays, comme la Syrie, l’Iran et l’Irak ». Par exemple, l’utilisation de gaz lacrymogènes pour disperser les émeutiers est considérée « comme une mutilation ». La mutilation est considérée comme une grave violation des droits de l’enfant. Et il n’y a que dans le cas d’Israël que le gaz lacrymogène est classé comme une arme létale illégitime.
  2. Le gaz lacrymogène n’est mentionné dans aucun autre conflit international abordé par les rapports de l’ONU.
  3. Parmi les autres exemples de « violations graves » fabriquées exclusivement pour s’appliquer au cas d’Israël et non à celui d’un autre pays, citons la détention de mineurs (des terroristes de 11 ans ont été appréhendés les armes à la main), les attaques contre des écoles (les roquettes de Gaza sont tirées depuis des écoles, ce qui a été confirmé par l’UNRWA elle-même) et les restrictions à l’accès humanitaire (qui n’est pas une réalité, puisque chaque jour, des malades franchissent la frontière pour se rendre depuis Gaza dans les hôpitaux israéliens).

Selon l’examen minutieux de NGO Monitor, le rapport a été établi par :

NGO Monitor a également attiré l’attention sur diverses déclarations faites par les organisations qui ont affirmé que l’ajout de Tsahal à la liste noire était leur objectif primordial.

Interrogé sur les conséquences de l’inscription des forces de défense israéliennes sur la liste noire, M. Reuveni a déclaré que ce serait « un coup dur pour la capacité d’Israël à faire valoir ses arguments dans d’autres instances, comme la Cour internationale de justice ou la Cour pénale internationale ».

Il a ajouté qu’une inscription officielle sur la liste noire alimenterait également les appels à des embargos sur les armes et à d’autres boycotts.

« Cela sera utilisé dans toutes les campagnes anti-israéliennes, les intensifiera et leur donnera un cachet légitime, si Tsahal est sur la même liste qu’ISIS, Al-Qaïda et… les milices [terroristes] en Afrique « , a-t-il déclaré.

M. Reuveni a également déclaré que l’inscription d’Israël dans l’annexe du CAAC légitimerait rétroactivement les activités de diverses ONG et agences de l’ONU qui surveillent les activités israéliennes alors qu’elles n’ont techniquement aucun mandat. Il a expliqué que lorsqu’un pays est ajouté à l’annexe, les Nations unies mettent en place un mécanisme de surveillance et de communication de l’information (MRM) composé d’ONG et de représentants de l’ONU afin d’assurer une surveillance plus poussée.

« Le plus étrange, c’est que même si Tsahal ne figure pas sur la liste, il existe un mécanisme de surveillance et de communication de l’information qui fonctionne en Israël », a-t-il expliqué. « Si Israël est ajouté à la liste, le mécanisme de surveillance deviendra légitime et son mandat deviendra officiel.

Sans mandat, a déclaré M. Reuveni, « personne ne sait ce qu’ils font et ils peuvent essentiellement faire [et dire] ce qu’ils veulent. Ils ont créé une punition pour Israël avant même que le verdict ne soit rendu ».

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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