Dimanche, le comité législatif ministériel débattra d’un projet de loi présenté par Ariel Kallner, député du Likoud, qui supprime le crédit d’impôt des donateurs israéliens aux ONG qui reçoivent des dons d’une entité étrangère et qui, au cours des deux années précédant ou suivant ces dons, ont promu une cause publique en faisant appel au tribunal, à la Knesset, au gouvernement, aux municipalités ou en achetant de l’espace publicitaire.
En outre, l’ONG perdra son statut d’organisation à but non lucratif et sera imposée à hauteur de 65 % de ses revenus. Le projet de loi fait partie de l’accord de coalition entre Otzma Yehudit et le Likoud, qui s’est engagé à l’adopter dans les 180 jours suivant la formation du gouvernement Netanyahou.
Jeudi, Kallner a tweeté sa raison pour le projet de loi et a mentionné Sven Kuehn Von Burgsdorff, chef de « la délégation représentant l’UE en Judée Samarie et à Gaza et à l’UNRWA », qui a participé en août dernier à la réouverture d’Addameer, qu’Israël avait déclaré être une branche du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Le FPLP a été désigné comme une organisation terroriste par les États-Unis, l’Union européenne, le Canada, Israël et plusieurs autres pays, et selon un rapport de NGO Monitor de 2021, de nombreuses personnes employées par Addameer ont des liens avec ce groupe terroriste.
« Nous mettons fin à la subversion politique étrangère ! » Le fait que le chef de la délégation de l’Union européenne, M. Sven Kuehn Von Burgsdorff, pense que les Juifs occupent la terre sur laquelle ils sont revenus est le petit problème de l’histoire », a tweeté M. Kallner. « Le problème est qu’en plus de cette prise de position, les pays étrangers, principalement européens, ne cessent d’agir au sein de l’Etat juif en finançant des organisations de la société civile », et il cite les ONG antisionistes Yesh Din, Emek Shaveh, et Peace Now – entre autres.
Sans surprise, cela n’a pas été du goût de la gauche, donc des Démocrates américains. L’ambassadrice américaine auprès du Comité des droits de l’homme des Nations unies, Michele Taylor, a déclaré publiquement qu' »Israël doit veiller à ce que les organisations de défense des droits de l’homme et les autres organisations non gouvernementales puissent opérer librement, sans subir de pressions économiques ou juridiques susceptibles de nuire à leurs activités ».
Cet aveuglement volontaire teinté de mauvaise foi est parfaitement stupéfiant.
L’ambassadrice Taylor devrait consulter la loi de son gouvernement sur l’enregistrement des agents étrangers de 1938, qui exige l’enregistrement et la divulgation d’informations par un « agent d’un mandant étranger » qui, entre autres choses, sollicite, collecte, distribue ou dispense des contributions, des prêts, de l’argent ou d’autres choses de valeur pour ou dans l’intérêt d’un mandant étranger.
La loi FARA, (Foreign Agents Registration Act) identifie l’influence étrangère aux États-Unis et protège contre les menaces à la sécurité nationale. L’objectif principal de la loi FARA est de promouvoir la transparence en ce qui concerne l’influence étrangère aux États-Unis en veillant à ce que le gouvernement américain et le public connaissent la source de certaines informations provenant d’agents étrangers destinés à influencer l’opinion publique, la politique et les lois américaines, facilitant ainsi une évaluation éclairée de ces informations.
Apparemment, pour elle, les Juifs et Israël n’ont pas droit à cette protection.
C’est exactement le type de loi qui sera détruite par la Haute cour : une loi qui s’attaque à la gauche, aux antisionistes et aux post-sionistes, que la Cour couvre de ses soins. Elle a même décidé, lors de la révolution judiciaires des années 70 du juge Barak, que n’importe qui peut s’adresser à elle, même s’il n’est pas partie prenante, même s’il n’a pas d’intérêt à agir, même si le sujet lui est totalement étranger, de manière à donner aux activistes des droits qu’ils ne parviennent pas à obtenir dans les urnes.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Il faudrait aussi que la majorité actuelle vote une réforme n’autorisant que les parties qui ont un intérêt direct à aller devant les tribunaux.
Aujourd’hui n’importe quel indien péruvien peut introduire un recours devant la Cour suprême d’Israël pour defendre un palestinien qui revendique un terrain. Et comme il y aura toujours de l’argent pour ce procès soutenu par une fondation américaine (Ford, Soros..), une Eglise évangélique scandinave, un fonds allemand ou.. Bruxelles..
Il suffit de copier en Israël la même loivwui prévaut dans les pays occidentaux, de l’intérêt à agir. Et tant pis si cela empêche Aron Barak et consorts de dormir..