Un groupe juif de New York veut pousser les étudiants juifs à devenir anti-sionistes et pro-palestiniens

Un groupe juif de la gauchiste l’Université de la Ville de New York (CUNY) prétend convaincre les étudiants juifs qu’ils doivent renoncer au sionisme, abandonner leur appui à Israël et appuyer la cause «palestinienne» afin de contrer le colonialisme israélien et l’impérialisme américain.

Traduction par Magali Marc de l’article de Mike Miller, paru sur le site de RedState le 6 août.

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Un groupe juif de New York pousse les étudiants juifs à « désapprendre » leur appui à Israël

Incroyable? Non. Pas du tout.

Un groupe juif de la gauchiste City University of New York (CUNY) a une stratégie destinée à pousser la population étudiante juive à «désapprendre» le sionisme et à désavouer son appui à Israël.

Avant de continuer, voici une brève explication de ce qu’est le sionisme, selon la Bibliothèque Virtuelle Juive :

Le terme « sionisme » a été inventé en 1890 par Nathan Birnbaum. Sa définition générale désigne le mouvement national pour le retour du peuple juif dans sa patrie et la reprise de la souveraineté juive sur la Terre d’Israël.
Depuis la création de l’État d’Israël en 1948, le sionisme en est venu à inclure le mouvement pour le développement de l’État d’Israël et la protection de la nation juive en Israël à travers leur appui aux Forces de défense israéliennes.
Dès ses débuts, le sionisme a prôné des objectifs tangibles aussi bien que spirituels. Des Juifs de toutes tendances – gauche, droite, religieux et laïcs – ont formé le mouvement sioniste et ont travaillé ensemble pour atteindre ses objectifs.
Les désaccords philosophiques ont conduit à des divisions dans le mouvement sioniste au fil des ans, et un certain nombre de formes distinctes ont émergé. Notamment : le Sionisme politique ; le Sionisme religieux ; le Sionisme socialiste et le Sionisme territorial. »

Jewishvirtuallibrary

Le sionisme est maintenant devenu un terme offensant, utilisé par les militants pro-palestiniens et anti-israéliens.

Comme le rapporte le Jewish News Syndicate (JNS) dans un article qui a pour titre « Pas en notre nom: une coalition juive antisioniste à la CUNY », NIONCUNY ( NotInOurNameCUNY) prévoit également amener les étudiants juifs à créer « leur propre identité juive » en solidarité avec les militants de la libération palestinienne, et le Mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (Mouvement BDS).

Traduction : on doit « Désapprendre » la vérité sur notre maison ancestrale, accepter les mensonges et la propagande d’un peuple qui a dit, dans diverses itérations, qu’il n’aura de cesse qu’Israël, le seul pays démocratique dans la région la plus dangereuse du monde, soit «jeté à la mer » – les mêmes personnes qui appuient les groupes terroristes qui tirent des roquettes sans discernement sur le voisinage israélien, sans aucune provocation.

NIONCUNY a dénoncé le sionisme au sein du système universitaire et a contesté la relation entre le sionisme et le judaïsme – tous contraires aux opinions d’une majorité de Juifs, y compris en Amérique.

Il a également « sans réserve » approuvé le mouvement BDS, selon un communiqué :

Nous nous opposons avec véhémence au mouvement sioniste au sein de la CUNY qui vise à criminaliser et à diaboliser les étudiants et les travailleurs palestiniens. De plus, nous nous opposons aux entités sionistes progressistes qui se classent à tort comme antisionistes alors qu’elles font l’apologie du régime colonial israélien.

L’idée que cette propagande soit soutenue avec véhémence par des Juifs en faveur d’un peuple qui, pendant des décennies a accepté de mourir en martyr pour détruire Israël reste presque incompréhensible; même dans le monde d’aujourd’hui où le bien devient le mal et le mal devient le bien.

Là encore, avec un Parti Démocrate – en commençant par le président Barack Obama et en continuant avec l’actuel occupant de la Maison Blanche – laissant tomber Israël à chaque occasion par respect pour les «Palestiniens», à quoi pouvons-nous nous attendre ?

La déclaration de NotInOurNameCUNY continue :

Les voix palestiniennes sont au cœur de notre coalition et nous nous tenons à appuyer leurs demandes de libération mondiale, de résistance par tous les moyens nécessaires, le droit au retour des réfugiés palestiniens, la restitution de toutes les terres d’avant 1948 et la fin de l’occupation. Nous nous engageons à la libération palestinienne telle que définie par les Palestiniens. Ces principes ne sont pas négociables.
Nous nous opposons avec véhémence au mouvement sioniste au sein de la CUNY qui vise à criminaliser et à diaboliser les étudiants et les travailleurs palestiniens. De plus, nous nous opposons aux entités sionistes progressistes qui se classent à tort comme antisionistes alors qu’elles font l’apologie du régime colonial des colons israéliens.
[…]
En tant que fiers membres de la communauté juive, nous dénonçons sans réserve toute tentative d’assimiler le sionisme au judaïsme ou à la vie juive. Nous définissons le sionisme comme une idéologie politique vieille de 150 ans construite en s’inspirant du colonialisme européen, du nationalisme ethnique et de la suprématie blanche depuis sa conception.
[Le sionisme] est une idéologie qui continue de justifier et de normaliser les actes de génocide et de nettoyage ethnique contre le peuple palestinien et cible les Palestiniens et leurs alliés dans le monde. Tout cela est appuyé par l’impérialisme américain
.

Jeffrey Lax, un professeur d’administration des affaires, juif orthodoxe au Kingsborough Community College de CUNY, a déclaré à JNS que NIONCUNY est petit, mais représente une tendance dangereuse :

Je suis convaincu que le groupe n’est pas représentatif de l’écrasante majorité des Juifs à la CUNY ou dans le monde, mais, bien sûr, je suis inquiet parce que c’est la vision fortement radicale et militante qui a causé des problèmes à tant de personnes.

En fin de compte, si l’histoire nous a appris quelque chose, c’est que de petits groupes radicaux aux opinions militantes qui ne sont pas contestées finissent par causer des maux suffisamment terribles pour pousser un pays ou le monde entier à l’action.

La question devient alors, ces actions ont-elles été contrées à temps – ou trop tard ?

Espérons et prions pour que nous ne nous retrouvions pas dans une situation insoluble avec un mouvement radical qui non seulement menace l’Amérique telle que nous la connaissons; mais à plus grande échelle, pourrait très bien menacer l’équilibre du pouvoir mondial dans son ensemble.

Comme pourrait le dire Joe Biden, ce sont des groupes qui « mangent notre déjeuner ».

© Traduction et adaptation, Magali Marc pour Israël 24/7.org

Source : Redstate

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