Un groupe extrémiste d’extrême gauche pro-palestinien est en train de planifier des attaques contre des entreprises israéliennes en Grande-Bretagne, a rapporté jeudi The Jewish Chronicle (The JC).
Lors d’une réunion clandestine à Manchester le 9 mars, enregistrée secrètement par The JC, les cofondateurs de Palestine Action, Huda Ammori et Richard Barnard, ont « révélé les détails d’une nouvelle campagne de destruction visant des entreprises liées à Israël ».
Vendredi, le groupe a tweeté :
« Dans tout le Royaume-Uni, les entreprises d’armement qui ciblent les Palestiniens ressentent l’aiguillon de l’action directe. Qui que vous soyez, votre engagement peut aider à mettre fin au meurtre de Palestiniens pour le profit. »
Le site web de l’organisation extrémiste ne cache pas que sa cible première et principale est Elbit Systems, une entreprise israélienne de haute technologie qui se concentre sur les systèmes aériens, terrestres et navals pour la défense et la sécurité intérieure.
Le groupe britannique dénonce en particulier le rôle majeur d’Elbit dans la production de drones qu’Israël utilise dans son activité antiterroriste, affirmant que les actions de protection de Tsahal constituent des « crimes de guerre ». Mais ils connaissent autant le droit de la guerre que moi le mode de reproduction du charançon vert doré.
En janvier, Elbit a vendu son usine d’Oldham, dans le nord de la Grande-Bretagne, dans une démarche qu’elle a qualifiée de « consolidation » de sa « position sur le marché en tant que principal fournisseur de solutions basées sur des technologies avancées » pour le ministère britannique de la Défense.
Palestine Action a célébré la vente comme une victoire, saluant une campagne de 18 mois de blocages, de protestations et de vandalisme qui a consisté à briser régulièrement des fenêtres et à pénétrer dans l’usine, causant, selon elle, des « millions de dommages ».
À l’époque, les dirigeants de l’organisation anti-israélienne ont déclaré qu’ils poursuivraient leur combat jusqu’à ce qu’ils se soient débarrassés des neuf autres sites d’Elbit dans le pays. L’organisation a déclaré ouvertement qu’elle n’a aucun problème à enfreindre la loi pour atteindre son objectif de « mettre fin à la complicité » avec le prétendu « apartheid israélien ».
« Nous n’avons pas besoin de demander la permission de la police ou d’autres autorités pour nos actions », peut-on lire dans le document. Ces actions « visent à perturber, endommager et détruire les entreprises complices », et « Elbit Systems et les entreprises associées sont nos cibles ».
Le langage de l’accord rappelle celui des groupes clandestins en temps de guerre. Le relent antisémite est très fort.
Le groupe ajoute :
« Nous ne parlons pas de nos actions à des personnes extérieures au groupe et ne partageons pas les identités des participants. Si l’activité doit être filmée afin de faire connaître le travail de l’organisation et de gagner des soutiens, assurez-vous que si vous enregistrez une action secrète, personne ne peut être identifié sur la vidéo ou les photos ».
Les membres, précise l’organisation, ne fourniront jamais aux autorités d’informations potentiellement compromettantes concernant leur activité.
À ce jour, 36 de ses militants ont été arrêtés par la police britannique pour leurs actions anti-Elbit, mais ils n’ont pas encore été traduits en justice.
Les intervenants à la réunion ont déclaré que d’autres entreprises liées à Israël seraient leurs prochaines victimes.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Sources : https://worldisraelnews.com/ et The Jewish Chronicle (The JC)