Nouveau crime dans le secteur arabe – jusqu’à l’étranger.
Rasan Shamsiah, 32 ans, a été assassiné à Dubaï mercredi, ont rapporté les médias israéliens.
Résident d’Akko (Acre), Shamsiah a été poignardé à 35 reprises, apparemment en raison d’un différend de longue date entre deux familles arabes, qui avait conduit la victime à fuir aux Émirats.
Selon Ma’ariv, des membres de familles rivales étaient au courant de ses projets et l’attendaient à Dubaï.
La victime était connue de la police israélienne.
« L’affaire est connue du consul d’Israël à Dubaï et du département des Israéliens à l’étranger du ministère des Affaires étrangères. Les autorités locales enquêtent sur les circonstances de l’affaire », a déclaré le ministère israélien des Affaires étrangères.
La police de Dubaï a arrêté 8 suspects et informé la police israélienne.
Le ministre de la Sécurité publique, Itamar Ben-Gvir, a promis que son ministère s’engagerait dans une « guerre totale » pour rétablir la gouvernance dans le secteur arabe, notamment le nord d’Israël, ravagé par la criminalité. Il ne pourra pas faire grand chose si les familles règlent leurs différends à l’étranger.
Ces dernières années, les habitants arabes ont souffert d’une vague de criminalité massive en Galilée et dans le Néguev.
Dimanche, des dizaines d’Arabes israéliens ont protesté contre ce qu’ils appellent l’absence de réaction de la police face aux crimes commis dans leur communauté, absence de réaction dont ils portent une lourde responsabilité, la loi du silence étant si puissante que la police ne parvient pas à établir les preuves qui permettraient d’arrêter les coupables – qu’elle connaît : ils seraient relâchés faute de preuves.
Par conséquent, la grande majorité des crimes graves commis dans la communauté arabe, tels que les meurtres, ne sont pas élucidés, en grande partie parce que les habitants refusent de témoigner devant les tribunaux et de fournir des témoignages oculaires à la police. Et pour compliquer les choses, les députés arabes accusent la police israélienne de racisme et de discrimination lorsqu’elle s’engage dans des opérations de répression dans les villes arabes. Cerise sur le gâteau, le traffic d’arme bat son plein avec la même impunité et pour les mêmes raisons.
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