Une jeune femme de 25 ans a été légèrement blessée samedi soir après que le conducteur d’une voiture a écrasé des manifestants contre la réforme judiciaire qui le bloquaient sur l’autoroute Ayalon.
Les images de la scène montrent le moment de la bousculade – après laquelle les manifestants volent sur le côté de la route. Le véhicule a pris la fuite, mais après quelques minutes, le conducteur a été arrêté pour être interrogé. Lors de son enquête initiale, il a affirmé « J’allais sortir de la voiture et changer de volant avec mon père, j’ai accidentellement appuyé sur l’accélérateur », cité par News 12.
Sans attendre les conclusions de l’enquête et sans aucune preuve, les extrémistes de la force Kaplan qui organisent les manifestations ont immédiatement accusé le Premier ministre :
« L’incitation de Netanyahou fait des victimes. Sa machine à poison fonctionne au turbo depuis quelques heures et provoque une débandade. Le sang est sur les mains de Netanyahou. »
Oui parce qu’eux ne font aucune provocation, et n’ont pas une machine de haine…
Dans un court message prudent, en attendant les résultats de l’enquête, le bureau du Premier ministre a réagi :
« Le Premier ministre condamne fermement toute forme de violence, appelle tout le monde à agir avec retenue et à faire respecter la loi. »
Le camp de la haine n’a pas eu la même retenue et s’est empressé de tirer des conclusions et de récupérer l’incident. Encore une fois, ils n’ont à ce stade aucune preuve des accusations qu’ils portent.
- La présidente du parti socialiste Havoda, la députée Merav Michaeli, a réagi :
« Le misérable conducteur qui a mené l’attaque contre les manifestants à Ayalon n’a pas agi dans le vide. Derrière lui se trouvent des politiciens incitateurs de la coalition qui ont versé le sang des manifestants. Ils sont tout aussi responsables de l’attaque. »
Après la fin de la manifestation à Kaplan, les manifestants ont entamé une marche vers la maison du président de la Knesset, Amir Ohana. La police a expulsé les manifestants par la force, en présence de cavaliers. Les manifestations ont également repris devant la maison du ministre Wasserlauf d’Otzma Yehudit, qui vit dans le nord de la ville – et là, la police a expulsé les manifestants par la force.
Plus tôt dans la journée, la police a arrêté Yoav Anderman, un habitant de Tel Aviv et un activiste protestataire, soupçonné d’avoir vandalisé des biens immobiliers. Cette arrestation est due à ses comportements contre son voisin, le ministre Wasserlauf d’Otzma Yehudit – qui comprenait, entre autres, l’accrochage de pancartes dans tout le quartier.
Le ministre Wasserlauf a déclaré :
« Les manifestants qui maltraitent des enfants innocents n’ont pas leur place dans un pays moderne. J’appelle les protestataires à manifester devant moi mais à laisser les enfants en dehors. Je fais appel à la police – le droit de manifester est sacré, mais le droit de mes enfants et de mes voisins à vivre en paix l’est tout autant. Je dis aux émeutiers : ‘Je ne me laisserai pas décourager par les manifestations. Au contraire. Les manifestations ne font que renforcer la compréhension de l’importance d’avoir une démocratie réelle et saine ici et non pas une démocratie dirigée par des émeutiers comme vous’. »
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