La jeune Ouri Ansbacher n’avait que 19 ans lorsqu’elle a été retrouvée sans vie avec de graves signes de violence sur le corps dans la forêt d’Emek Refaim à Jérusalem. Elle était membre du service national et faisait du bénévolat à Ya’el, un centre d’aide aux jeunes situé près du lieu du meurtre. Arafat Irfaiya, 29 ans, de Hevron, a été arrêté environ deux jours plus tard, il a avoué le meurtre. Il a admis un motif nationaliste (viol nationaliste ?) – c’est à dire terroriste – mais a affirmé que la rencontre avec Ouri était accidentelle.
Ouri a tenté de résister et a même crié, mais il n’y avait personne à part eux deux. Irfaiya l’a poignardée à plusieurs reprises, lui a couvert la bouche avec le foulard qu’elle portait autour du cou et, après lui avoir attaché les mains avec sa ceinture, l’a violée et a pris la fuite – non sans avoir pris son téléphone portable, en avoir retiré la carte mémoire et l’avoir jeté sous un rocher.
Une audience s’est tenue au tribunal de district de Jérusalem, où Irfaiya a été reconnu coupable du meurtre et du viol de feu Ouri Ansbacher dans la forêt de Jérusalem en janvier 2019.
Naa, la mère de la jeune fille, a parlé douloureusement :
“La rencontre dans la forêt était une rencontre entre toute La lumière du monde et toute l’obscurité du monde”.
Les juges ont expliqué à l’audience que la prolongation du procès était due à la revendication par la défense de l’incompétence mentale du monstre, et ont dit comprendre la difficulté causée à la famille par cette situation.
A l’issu de l’audience, le criminel a été condamné à la prison à vie et 20 ans de prison supplémentaires pour le délit sexuel et l’entrée illégale en Israël, y compris l’activation d’une peine avec sursis dans une affaire précédente.
Ils ont également exigé une indemnisation maximale pour la famille du défunt. Le juge Rafi Carmel a condamné Irfaiya à verser 250 000 NIS (environ 72 000 dollars) à la famille d’Ansbacher, et 75 000 NIS supplémentaires (22 000 dollars) à chacun de ses parents et frères et sœurs.
“Il faut laisser quelque chose de la lumière d’Ouri”, a déclaré le procureur de Jérusalem. “La perte de vie ici est double, à la fois la perte de vie elle-même et la manière dont Ouri a mis fin à sa vie.”
“Il y a presque quatre ans, Ouri m’a envoyé un texto disant qu’elle revenait du service national et que sa petite mère lui manquait”, a répété Naa Ansbacher devant le tribunal. “Je l’ai ramenée chez nous, rétrospectivement, cela s’est avéré être notre dernière soirée. C’était une soirée simple et vraiment spéciale. Elle a dit qu’elle avait appris de ce voyage à quel point le monde a besoin de compassion. Elle a parlé de ses rêves, de ce qu’elle ferait pour terminer son service… elle a parlé de l’importance de son service dans le centre Ya’alim.”
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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