Alors qu’Israël marque les vingt ans depuis le Désengagement de Goush Katif, l’ancien membre de la Knesset et actuel chef du Conseil régional de la Côte de Gaza, Tzvi Hendel, réfléchit au passé avec une perspective tournée vers l’avenir. Il a déclaré à Arutz Sheva que si le traumatisme de l’évacuation persiste, son attention se tourne résolument vers l’avenir, notamment vers la reconstruction de ce qui a été perdu.
« Grâce à Dieu, je ne me souviens pas de l’évacuation ; je me souviens de Goush Katif », dit-il. « Goush Katif était rempli de beauté, avec des paysages incroyables et des gens exceptionnels. C’était un lieu de bienveillance. Il y avait une lutte, certes, mais j’essaie de laisser cela derrière moi. »
Hendel a exprimé ses regrets sur ce qu’il a décrit comme une erreur clé du camp national : soutenir la candidature d’Ariel Sharon pour le poste de Premier ministre.
« La grande erreur de la droite a été de soutenir Arik Sharon, de mémoire bénie. Nous n’avons pas compris qu’un jour, il déracinerait les communautés qu’il avait contribué à bâtir », a-t-il dit.
En évoquant les jours précédant le Désengagement, Hendel se souvient de ses efforts répétés pour rencontrer Sharon, efforts qui ont été rejetés.
« Arik Sharon venait souvent chez moi le vendredi. Il amenait des invités et leur montrait fièrement la valeur des communautés. Mais lorsque le plan de Désengagement est apparu, soudain je n’ai plus pu le rencontrer. On m’a dit qu’il refusait. À ce moment-là, j’ai compris la vérité. »
Réfléchissant au massacre du 7 octobre par le Hamas, Hendel est catégorique dans sa croyance que les événements ne se seraient pas déroulés si Goush Katif était resté en place. En cela, il est rejoint par de plus en plus de voix – dont certaines étaient d’ailleurs favorables au retrait – et démontre que généralement, les avertissements de la droite sont plus proches de la réalité que ceux de la gauche.
« Si Goush Katif n’avait pas été démantelé, le 7 octobre n’aurait pas eu lieu », affirme-t-il. « Avec une présence juive permanente, les opérations de Tsahal et l’activité du Shin Bet auraient continué. La seule solution viable pour Gaza est une présence juive solide, étendue et prospère — et cela arrivera. Je suis convaincu que nous retournerons à Goush Katif avec l’aide de Dieu. J’espère que cette vision sera réalisée grâce à un consensus national et à la compréhension du grand public. »
Pour conclure, Hendel ajoute :
« Je crois que nous persuaderons certaines nations d’accepter ceux qui vivaient autrefois à nos côtés, afin que nous puissions revenir dans cette région extraordinaire, qui nous appartient légitimement. »
Il ne fait aucun doute qu’un large consensus national est nécessaire, pour valider le désîr de revenir à Gaza. Il est moins certain que ce consensus existe, car on peut supposer que la très puissante gauche, richement financée par des donateurs américains, soutenue par les médias pour faire croire qu’elle représente la majorité du pays, mettra le pays à genoux pour l’empêcher – avec des mensonges, comme la réforme judiciaire.


J’ai vu les images déchirantes à la TV.de quoi vous briser le cœur, ces familles tellement attachées à leur terre désemparées, perdues et par la suite certaines de ces familles brisées.
Une véritable tragédie , mais il ne faut pas trop en vouloir à A.Sharon, il a pensé sincèrement que , aussi dur que ce soit, cela en valait la peine pour avoir la paix, il ne savait pas encore que donner la terre en échange de la paix est une grave erreur, et dans ce cas précis n’a apporté qu’un véritable cataclysme : le hamas.
Cette déclaration de T. Hendel est très interessante.
Puisse t elle être examinée avec honnêteté et humilité par les dirigeants sionistes actuels…!