Les Amis du Centre Simon Wiesenthal (FSWC) ont salué mercredi la décision de l’Université de Toronto de retenir les fonds de la Graduate Students’ Union (GSU) en raison de son soutien financier au mouvement antisémite Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS).
Cheryl Regehr, vice-présidente et doyenne de l’Université de Toronto, a annoncé que l’université retiendrait 10 918 $ de cotisations étudiantes du GSU, montant qui aurait été alloué au caucus BDS.
Cette décision a été prise après que le Conseil de plainte et de résolution des sociétés étudiantes (CRCSS) ait statué que le mouvement antisémite BDS violait la politique anti-discrimination de l’école en pratiquant une discrimination fondée sur la nationalité.
Le CRCSS avait prise sa décision suite à une plainte déposée par l’étudiant juif Chaim Katz, et soutenue par B’nai Brith Canada.
« Cette décision incroyablement importante de l’Université de Toronto envoie un message clair : le mouvement BDS est discriminatoire », a déclaré Jaime Kirzner-Roberts, directrice des politiques du Centre des amis de Simon Wiesenthal.
« Les syndicats étudiants devraient utiliser leurs fonds pour soutenir les étudiants, et non pour des initiatives discriminatoires qui alimentent la haine et l’hostilité envers les Juifs sur le campus. C’est un bon pas de la part de l’université, mais elle doit prendre d’autres mesures décisives pour traiter son problème d’antisémitisme omniprésent sur le campus, notamment en adoptant la définition de l’antisémitisme de l’IHRA. »
C’est une victoire mais le combat contre l’antisémitisme ne s’arrête jamais : l’Université de Toronto a fait la une des journaux à plusieurs reprises ces dernières années en raison de son comportement anti-Israélien.
- Le mois dernier, l’Union des étudiants de l’Université de Toronto (UTSU) a voté en faveur d’une motion BDS antisémite qui demandait à l’Union de « désinvestir entièrement ses fonds et d’interdire tout investissement dans des entreprises complices de ‘l’occupation’ du territoire palestinien » (comme s’il existait un Territoire palestinien, et comme s’il y avait une occupation illégale – à part celle des Bédouins et des Arabes sur des terres juives)
- En novembre dernier, le syndicat étudiant de l’Université de Toronto à Scarborough (UTSC) a adopté deux motions antisémites visant à éliminer le financement des groupes étudiants qui soutiennent Israël. À la suite de réactions négatives, l’université est revenue sur cette mesure controversée.
- En 2020, B’nai Brith Canada a condamné le SCFP 3902, un syndicat de l’Université de Toronto, suite à une série de tweets anti-israéliens et antisémites émis par son compte Twitter officiel.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://www.israelnationalnews.com
Il y a quelque chose d’incompréhensible! Pourquoi, si la loi interdit cette discrimination, n’y-a-t-il pas un plainte déposée contre ce syndicat étudiant ?
Outre la mesure, légère, prise admnistrativement ?