À la fin de la semaine dernière, Tsahal a placé les troupes de la région militaire nord en état d’alerte en prévision d’une réponse iranienne à un bombardement en Syrie qui a tué deux officiers du Corps Al-Quds des Gardiens de la Révolution islamique.
Après la mort des deux officiers, le Corps des gardiens de la révolution islamique a menacé : « le régime sioniste paiera pour ce crime ».
Samedi dernier, après son retour de Bahreïn, le chef d’état-major des FDI, Aviv Kochavi, a tenu une réunion d’urgence en rapport avec les menaces de Téhéran. Il a été décidé de renforcer la préparation au combat des forces de défense aérienne et le travail de renseignement.
Ha’aretz a rapporté samedi soir que l’armée de l’air a été mise en alerte dès samedi matin en raison du danger d’infiltration depuis le Liban dans l’espace aérien israélien. Après une courte observation, les avions israéliens sont rentrés à la base.
À ce stade, l’Iran s’est limité à une attaque au missile contre le consulat général des États-Unis à Erbil, et une chaîne de télévision d’État iranienne a rapporté dans la matinée que des « bases secrètes israéliennes » à Erbil étaient les cibles de l’attaque.
Dans une situation de tension accrue dans la région, la coordination avec l’armée russe en Syrie est plus importante que jamais, c’est pourquoi les militaires insistent sur la neutralité totale d’Israël dans le conflit russo-ukrainien, neutralité que le gouvernement Bennet et ses ministres ne respectent absolument pas dans leurs déclarations et leur vote à l’ONU.
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