Trump : Gaza est la preuve que le concept « la terre contre la paix », ça ne marche pas

« Israël a cédé Gaza en échange de la paix », mais cela « n’a pas très bien fonctionné », rappelle Trump.

Après le désengagement de 2005, qui a vu le retrait complet des résidents juifs et des actifs militaires israéliens de la bande, l’enclave a été prise par le Hamas. Depuis, le Hamas a tiré des milliers de roquettes sur les communautés israéliennes, a coordonné des attaques terroristes visant les civils, dans le silence du monde – sauf quand Israël ripostait.

Le président Donald Trump n’est pas un idéologue, mais un pragmatique. Et il a une dose de bon sens si solide, tant sur le plan intérieur qu’en politique étrangère, qu’elle rend caducs les cours de Science politique enseignés dans les meilleures écoles par les plus grands spécialistes.

Ainsi, Donald Trump regarde la réalité en face, et pas au travers du prisme de la politique, des diktats médiatiques et de l’idéologie figée des « experts ». Et en regardant Gaza, il remet naturellement en question l’idée que le conflit que mène l’islam contre Israël puisse être résolu par la cession par Israël de territoires aux musulmans.

En droite ligne de mire, évidemment, se trouve la Judée Samarie, que la gauche rêve depuis trois décennies d’offrir à leurs « amis palestiniens » dans l’espoir qu’enfin les élites et les journalistes européens les aimeront. Et puis aussi, peut-être plus encore, parce qu’ils ont la haine de ces juifs religieux, ces pionniers qui s’installent et vivent en Judée Samarie au nom d’une tradition millénaire qui heurte de plein fouet leur rêve d’un Israël post-sioniste totalement laïc, ouvert à l’immigration étrangère sans distinction, et qui interdira l’expression de la religion en dehors de la sphère privée. Comme l’a fait le maire de Tel-Aviv pour Yom Kippour, comme le fait la France et la plupart des pays de l’Europe de l’Ouest.

Donald Trump a montré que dans cette partie du monde, offrir aux Arabes la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes, c’est leur permettre de se transformer en groupes terroristes. Et la transformation de la bande de Gaza en un bastion du terrorisme prouve que la stratégie de « la terre contre la paix » n’a pas été une très bonne solution, donnant une fois de plus raison aux personnes de droite – comme hélas pour le 7 octobre. Et je me demande de plus en plus quand les suggestions et actions de la gauche se sont traduites par des effets positifs pour Israël, depuis 50 ans. J’ai plutôt l’impression qu’ils apportent le malheur. Si vous avez des exemples qui me contredisent, je serais ravi d’en parler.

Lors d’une conférence de presse après sa rencontre avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu à la Maison-Blanche, Trump a exprimé son incompréhension quant à la décision d’Israël de renoncer à Gaza. Il a soutenu que Netanyahu ne l’aurait jamais fait et a critiqué cette approche en la qualifiant de « peu fructueuse ».

Israël a promis de détruire le Hamas et a déclaré que ce groupe ne gouvernera plus Gaza après la guerre, l’Autorité palestinienne, qui a refusé de condamner le massacre du 7 octobre, et qui incite au terrorisme en rémunérant ses auteurs et leurs familles, non plus. La France, évidemment, vient de refuser. Et son président, résolument très médiocre, et jamais à court d’idées stupides pour régler le conflit, insiste même pour la création d’un Etat palestinien !

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

Inscription gratuite à la newsletter Israël 24/7
Quitter la version mobile