Le parti arabe à la Knesset Balad a reçu des millions de shekels en espèces introduits clandestinement dans le pays par un ancien député qui espionnait pour le Hezbollah, a rapporté Israel Hayom ce mercredi.
- En 2007, Azmi Bishara, alors député israélien, et fondateur du parti nationaliste arabe Balad, a fui Israël et s’est installé au Qatar.
- Bishara a déclaré sa démission en tant que membre de la Knesset à l’ambassade d’Israël en Égypte,
- Il avait été accusé d’espionnage pour le compte de l’organisation terroriste Hezbollah basée au Liban, et a fui le pays entre deux interrogatoires.
- Selon des informations obtenues par Israel Hayom, le parti Balad a maintenu des liens avec l’ancien député disgracié pendant des années après son départ d’Israël.
- Après s’être installé au Qatar, Bishara aurait versé 2 millions de shekels (600 000 dollars) à des responsables du parti, faisant entrer clandestinement l’argent en Israël dans des valises.
Les enquêteurs ont soupçonné la direction du parti de fraude, selon le rapport, lorsqu’ils ont découvert que Balad avait rapidement remboursé sa dette de 2,5 millions de shekels en 2013.
- Treize responsables et militants du parti liés à Balad ont été arrêtés en 2012 et 2013 alors qu’ils tentaient de faire passer des valises remplies d’argent en Israël depuis la Jordanie, grâce notamment à Erez Ofir, qui a révélé la fraude.
« Je vérifie les factions depuis des années, et je ne suis jamais tombé sur un cas aussi grave », a témoigné Ofir. « J’ai remarqué que tous les dons sont d’un montant de deux mille shekels et plus. D’après mon expérience, de tels montants ne sont pas habituels. Cela m’a fait soupçonner qu’il s’agissait de dons fictifs. »
- Balad prétendait que l’argent avait été collecté auprès de donateurs locaux.
- La police a enquêté, et découvert que les donateurs figurant sur les reçus du parti ont nié avoir jamais donné de l’argent à Balad.
- Ils ont déclaré que leurs signatures étaient falsifiées.
- Les 13 suspects arrêtés dans cette affaire ont été condamnés dans le cadre d’une négociation de plaidoyer en octobre de l’année dernière.
- Parmi les personnes condamnées figurait l’ancienne députée Hanin Zoabi.
Le parti a démenti le rapport de mercredi, le qualifiant de « tentative de ternir le parti et ses membres ».
« Il s’agit d’une persécution politique. Le bureau du procureur a rétracté toutes les accusations et a signé un accord de plaidoyer. À aucun moment de l’affaire le nom du fondateur de Balad, Azmi Bishara, n’a été lié à ce qui s’est passé, et la tentative de le faire est sans fondement. Les membres de Balad impliqués ont agi dans l’intérêt des objectifs publics du parti, et aucun d’entre eux n’en a tiré un profit personnel. »
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://worldisraelnews.com
