Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le pourquoi des expulsions d’Arabes de Sheikh Jarrah à Jerusalem

Une banale affaire de loyers impayés empoisonnée par les Arabes

Il s’agit d’une affaire juridique ancienne, portant sur la demande de respect du droit de propriété par les propriétaires juifs, et des locataires palestiniens qui refusent de payer leur loyer et se disent eux-aussi propriétaires.

L’affaire fait l’objet de procédures judiciaires depuis 1972.

L’affaire a suscité une attention sans précédent dans le sillage du récent rapport anti-israélien de Human Rights Watch (HRW) une ONG dont il est difficile de distinguer le discours anti-israélien de celui du leader islamique d’Iran, accusant Israël de se livrer à des pratiques d’ “apartheid», dans le but d’exacerber et envenimer la situation à Jérusalem.

Elle a redoublé d’attention avec la destruction de maisons arabes là où la ville a exercé son droit de préemption pour construire un groupe scolaire pour enfants handicapés.

Malheureusement, de nombreuses informations erronées entourent cette affaire, et des allégations fallacieuses ont été formulées contre Israël par les médias, comme d’habitude.

Voici le contexte juridique et factuel, expliqué par le Forum juridique international (1)

Où se trouve Sheikh Jarrah ?

Quartier de Shimon Hatzadik, Jérusalem

Sheikh Jarrah est un petit quartier de Jérusalem à prédominance arabe, mais pas exclusivement, situé à environ 2 ou 3 kilomètres de la vieille ville.

Signification historique du quartier

Revendication contre Israël

La communauté antisémite et pro-palestinienne affirme qu’Israël expulse injustement quatre familles palestiniennes de leurs maisons dans le quartier de Sheikh Jarrah, et que cela illustre les accusations portées contre Israël dans le contexte du conflit plus large avec les Palestiniens.

Les militants ne veulent pas entendre parler du droit international, notamment du célèbre arrêt de la Cour d’appel de Versailles de 2013 (2) qui opposait Alstom à l’OLP, et a conclu que non seulement Israël était l’occupant légal de la région, mais que les Palestiniens n’avaient légalement aucun droit sur Jérusalem et qu’aucune de leurs revendications n’était légitime.

En réponse, les propriétaires du bien (une ONG israélienne privée, Nahalat Shimon) démontrent qu’ils détiennent le titre légal en bonne et due forme du bien en question, et qu’en l’absence de loyer payé par les locataires, ces derniers doivent être expulsés : n’est-ce pas la même chose partout dans le monde ?

Chronologie des événements

Jusque là, nous nous trouvons dans un cas relativement simple de droit de propriété. Simple s’il ne s’agissait pas de juifs bien entendu.

Procédure judiciaire : expulsion des squatters arabes

Cependant, comme les locataires Arabes avaient du respect de leur signature à peu près le même que celui de leurs promesses, en 1993, les propriétaires ont entamé des procédures contre les résidents en raison du non-paiement de leur loyer et de modifications illégales apportées à la propriété.

Un titre de propriété sans équivoque

Un document en anglais du ministère jordanien des Affaires étrangères et des expatriés prouve que les propriétés du quartier Sheikh Jarrah de Jérusalem appartiennent à des Juifs.

Le contrat entre le Royaume de Jordanie et l’Office de secours et de travaux des Nations Unies en 1954, publié l’année dernière par l’agence de presse officielle jordanienne Petra, documente un accord pour un “projet de logement urbain du quartier Sheikh Jarrah, Jérusalem”.

Le document officiel jordanien prouve la propriété juive des maisons actuellement contestées, avec des tampons officiels à jour prouvant son authenticité juridique.

Conclusion

A supposer que l’acte de vente soit authentique (ce que le tribunal a contesté), al-Bandeq a vendu à Hijazi un bien qui ne lui appartenait pas, pour une propriété qui n’était pas située à Sheikh Jarrah, pour laquelle Hijazi ne s’est jamais conduit en propriétaire, et aujourd’hui, Palestiniens et Occidentaux déclenchent des violences à Jérusalem pour faire reconnaître leurs « droits » sur ces terrains.

Et les ONG accusent Israël d’occuper et d’annexer ces terres arabes…

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