Témoignage vérité d’un commandant adjoint à Gaza : « L’ennemi devient plus audacieux »

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Lors d’une tournée dans la région de Beit Hanoun, la chaîne de droite Arutz 7 a parlé avec le lieutenant-colonel de réserve Y., commandant adjoint du bataillon 420, qui a partagé des détails sur les activités des forces sous son commandement, tant au-dessus qu’en dessous du sol, en mettant l’accent sur les opérations souterraines.

« La mission », dit le lieutenant-colonel Y., « est simple et claire pour les soldats : éloigner la menace des résidents de Sderot, et chaque nuit nous parvenons à la mener à bien, » explique-t-il,

en notant que la tâche principale de la force sous son commandement est l’identification et la destruction des tunnels terroristes. Les soldats y parviennent après avoir exposé ce qui se trouve au-dessus du sol, ce qui conduit ensuite à la découverte des tunnels.

« Nous voyons moins l’ennemi. L’ennemi disparaît, mais nous surprend encore dans des zones où nous le voyons moins, avec des explosifs sur les routes et dans les maisons, » ajoute Y., soulignant qu’il y a une tendance croissante à l’audace des terroristes, qui cherchent de plus en plus à cibler les forces. 

Cela pourrait être dû à « diverses conversations » qui ont lieu.

« L’ennemi devient plus audacieux, mais nous travaillons agressivement, utilisant un feu nourri, opérons fortement, et essayons de protéger nos zones plus sensibles lors des attaques. Globalement, nous réussissons très bien dans nos missions. »

Concernant l’esprit et les sentiments des soldats, tous réservistes, le lieutenant-colonel Y. déclare que les soldats sont concentrés sur leur mission et ils sont peu réactifs au « bruit » extérieur.

« Chaque nuit, nous partons dans des missions complexes, les accomplissons, et continuons à détruire le bataillon de Beit Hanoun. C’est plus compliqué maintenant, après de nombreux tours de combats, mais nous savons comment y faire face et apporter le bon soutien au soldat en première ligne. Je ne vois aucun échec dans l’exécution des missions. »

Y. ajoute qu’alors qu’avant il était nécessaire de regarder vers les communautés voisines près de la clôture pour comprendre l’importance de la mission, après le 7 octobre, cela n’est plus nécessaire, et la mission est claire et bien comprise dans toute la bande de Gaza.

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