Le Premier ministre Benjamin Netanyahou était l’invité du journaliste et constitutionnaliste Mark Levin, dans l’émission Life Liberty and Levin, sur Fox news.
Avec le sourire, il a tiré à boulets rouges sur le président Biden et son administration : “vous avez un énorme débat entre la Cour suprême et l’exécutif, en ce moment même aux États-Unis. Je n’ai vraiment pas envie de faire des commentaires à ce sujet, mais si les gens [allusion à peine masquée à Joe Biden] choisissent de faire des commentaires sur les nôtres, ce n’est pas grave : nous prendrons tout de même nos propres décisions”.
Voici l’audio d’un extrait de l’interview, suivi de sa transcription.
- Mark Levin : Monsieur le Premier ministre Benjamin Netanyahou. Ne trouvez-vous pas étrange que tous ces pays essaient de s’immiscer dans vos affaires intérieures en défense d’une oligarchie judiciaire, qui est vraiment antidémocratique, alors que dans beaucoup de ces autres pays, leurs dirigeants fustigent leurs tribunaux et leurs Cours suprêmes à tout bout de champ ? Est-ce que vous dites aux États-Unis comment il doit se comporter avec ses tribunaux ?
Netanyahou :
Non. Je ne le fais pas. J’ai été élu six fois, démocratiquement, cela fait 16 ans au total. Et au cours de ces 16 années, je n’ai jamais commenté les débats internes des autres démocraties. J’ai tout simplement choisi de ne pas le faire. Maintenant, d’autres dirigeants, des dirigeants élus peuvent décider de le faire sur Israël, car tout le monde a une opinion sur Israël. Ils n’ont pas d’opinion sur les émeutes en France ou les manifestations qui s’y déroulent, ou les débats qui ont lieu dans d’autres pays.
D’ailleurs vous avez un énorme débat entre la Cour suprême et l’exécutif, en ce moment même aux États-Unis. Je n’ai vraiment pas envie de faire des commentaires à ce sujet, mais si les gens choisissent de faire des commentaires sur les nôtres, ce n’est pas grave : nous prendrons tout de même nos propres décisions.
Vous savez, dans les démocraties, les Etats souverains, les démocraties souveraines, les représentants élus du peuple prennent les décisions, et ça se passera comme ça en Israël. Et d’ailleurs, à propos des critiques que j’adresse à mes adversaires [politiques] : je ne dis pas qu’ils se livrent à la trahison. Je ne pense pas que ce soit le problème. C’est juste que c’est illégitime et faux.
Ce que nous faisons n’affaiblit pas la démocratie israélienne, [au contraire] nous la renforçons. Nous la ramenons au niveau de la plupart des démocraties, à celui d’Israël au cours de ses cinq premières décennies et à celui qu’elle devrait avoir dans les décennies à venir.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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