Mardi 3 janvier, tôt dans la matinée, le ministre Itamar Ben Gvir est monté par surprise au Mont du Temple et y est resté 15 minutes sous haute sécurité. Sa visite a eu lieu après qu’il se soit entretenu avec le Premier ministre Benjamin Netanyahou à ce sujet et que tous deux aient convenu qu’il visiterait le lieu saint du judaïsme, et qu' »Israël ne se rendra pas aux menaces de l’organisation terroriste Hamas. »
Dans les jours précédant la visite, une tempête médiatique a entouré l’intention de Ben Gvir de visiter le mont, et le chef de l’opposition Yair Lapid a demandé à Netanyahou d’empêcher Ben Gvir de mettre son intention à exécution, de peur que cela ne coûte des vies. L’establishment avait indiqué à Netanyahou que Ben Gvir devrait annuler en raison du risque d’explosion, mais la police de Jérusalem, de son côté, a affirmé qu’il n’y avait aucun obstacle à autoriser la visite de Ben Gvir sur le Mont du Temple.
Après la visite, les condamnations de l’événement ont afflué du monde arabe ainsi que des États-Unis et de l’Europe.
Ben Gvir a répondu au tollé et a déclaré hier soir dans une interview télévisée :
« Personne n’a essayé de cacher ma visite, et je suis ici interviewé pour que plus de gens encore sachent et comprennent que personne n’a peur des menaces du Hamas. »
Ben Gvir a également déclaré : « Hier, [quand le bureau de Netanyahou a d’abord annoncé que la visite de Ben Gvir était reportée] on disait qu’Israêl avait plié, aujourd’hui on dit que le monde est en colère. Nous ne répondrons pas aux critiques. Le gouvernement israélien dont je fais partie ne prêtera pas la main à la discrimination raciale et ne se soumettra pas au Hamas après qu’ils nous ont menacés. »
En réponse aux ultra-orthodoxes qui l’ont également attaqué pour sa visite au Mont du Temple (lire notre article), Ben Gvir a déclaré :
« Ces pieux fidèles sont contre un État pour le peuple juif et ils sont opposés à ce que des laïcs vivent ici. »
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Source : Now14.co.il
