Kan 11 News a donné lundi soir un aperçu des bouleversements au sein de l’échelon supérieur de la police israélienne, en diffusant le contenu d’une discussion houleuse impliquant le chef de la division des enquêtes et du renseignement, Yigal Ben Shalom, et le commissaire de police adjoint, David Bitan.
Selon des personnes qui ont été « exposées au contenu de la réunion », Ben Shalom a déclaré que la réforme judiciaire du gouvernement était « une menace pour le système judiciaire », ce à quoi Bitan s’est opposé.
Et puis, il y a eu ceci :
- Ben Shalom : « La réforme est une menace pour le système judiciaire. Nous devons protéger le système judiciaire à tout prix et maintenir la politique du système judiciaire ». [Citez moi un seul pays où la police décide de la politique du pays – à part l’Iran]
- Bitan : « Vous confondez. Il y a un ministre, quelqu’un a élu le ministre et quelqu’un a élu le gouvernement. Leurs politiques doivent être mises en œuvre. Je suis heureux que quelqu’un soit enfin venu avec des politiques et des initiatives. »
Les deux officiers ont servi à un titre ou à un autre dans le système de sécurité du pays. Pourtant, l’un d’entre eux est ignorant sur la question cruciale de savoir qui donne ses ordres à la Knesset, à savoir le peuple, et pas les policiers.
Sa confusion a été entretenue par la presse et sa propagande agressive.
Yigal Ben Shalom a brillamment servi son pays. Il a été commandant de la légendaire (certains disent maintenant tristement célèbre) unité d’enquête Lahav 433, qui luttait contre la grande criminalité nationale et internationale, le crime organisé en Israël et la corruption publique.
Et pourtant, il a passé toutes ces années en considérant que les élus – donc le Premier ministre, sont des dangers pour la démocratie, et que les dirigeants de la police – que personne n’a jamais élu, qui n’ont reçu aucun mandat pour le faire, sont les chevaliers qui sauvent la démocratie israélienne.
Il a donc oublié qui gouverne et donne les ordres – à lui, au chef d’état-major de Tsahal, à l’ensemble de l’appareil de sécurité : les représentants du peuple. On appelle ça la démocratie.
Ce sont les législateurs, et non les tribunaux, et encore moins les policiers, qui sont les représentants élus par les citoyens israéliens pour exécuter une politique.
Netanyahou l’a rappelé dans son discours, lundi, qu’Israël 24/7 a traduit :
Dans n’importe quelle démocratie, le gouvernement élu est responsable de l’armée, de la police et des autres agences de sécurité. C’est ainsi que cela doit être et malheur à nous si ce n’est pas le cas. Ce n’est pas seulement ancré dans la loi, c’est ancré dans le bon sens. Personne d’autre ne peut déterminer qui commandera ces organes, qui les dirigera et comment ils seront dirigés.
- Quelqu’un d’autre que le gouvernement élu commanderait la lutte contre l’Iran ?
- La lutte contre le terrorisme à l’intérieur du pays ?
- Le maintien de l’ordre public ?
C’est la base de toute démocratie et de toute société moderne, et si vous l’ébranlez, vous ébranlez l’existence même de la démocratie.
Entre-temps, un nouveau conflit a éclaté entre le commissaire de police Yaakov Shabtai et le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, après que le commissaire a interdit à ses officiers supérieurs tout contact direct avec le ministre, tout contact avec le ministre devant se faire uniquement par l’intermédiaire du bureau du commissaire. « Si le ministre vous contacte, c’est à moi qu’il doit s’adresser », a ordonné Shabtai.
Cette décision fait suite à plusieurs conversations entre Ben Gvir et le chef du département de la circulation de la police et le chef du district central lors de la « journée de résistance » de jeudi dernier, au cours de laquelle les manifestants ont bloqué la circulation sur l’autoroute Ayalon. Selon certaines informations, le ministre a réprimandé les deux officiers supérieurs pour leur approche extrêmement conciliante envers les perturbateurs.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Ben gvir, soutien. Si ces policiers se révoltent contre le gvt régulièrement élu, reste plus qu à les virer. C’est de la rébellion.
Pâque c’est bientôt, il y aura un grand ménage à faire dans toutes les institutions gouvernementales qui ne seront pas d’accord avec les nouvelles lois votées par le gouvernement et selon les vœux des citoyens qui ont voté en majorité pour ce gouvernement.