Soudain, l’équation a basculé

Hier encore (comme disait la chanson, j’avais vingt ans, Je caressais le temps, et jouais de la vie), les juifs n’étaient qu’une minorité au sein des grandes puissances/empires. Celles-ci pouvaient à loisir, décider leur destin. Les juifs étaient sans voix, sans avocat, ni siège au sein de tout parlement… en somme, des transparents, des spectres errants, avec leurs baluchons coincés entre leurs épaules, puisque l’ONU et le monde ne les aiment pas.

Nous avons vu ce que l’Europe a fait de ses juifs durant la Seconde Guerre Mondiale, bien qu’ils aient eu l’opportunité de lui prouver leur allégeance, citoyenneté et patriotisme. Nombreux ont combattu côte à côte, en qualité de soldats et ont été tués. La majorité pourtant, mourut dans d’atroces souffrances dans les Ghettos.

Hier encore, ces juifs évoquaient en quelque sorte « le coche et la mouche » – Fable de la Fontaine qui illustre la vanité de ceux qui s’imaginent être indispensables alors qu’ils ne sont qu’une gêne.

Hier encore, ces ramassis de juifs étaient dénigrés, maltraités, traqués, hués, interdits d’accès dans les restaurants, chez l’épicier, dans les théâtres, et plus tard, leurs magasins détruits, ou simplement tagués SALES JUIFS en grand, avant d’être traînés et parqués comme du bétail dans des wagons de train, en route pour les camps de concentration.

Personne n’a jamais hurlé « Génocide ». Personne n’a osé parler de « famine ». Or, il y eut un génocide, un vrai et une grande famine aussi, avec preuves à l’appui – pas de fakes news, pas de préfabriqués, que du réel.

Hier, ces Juifs essuyaient bien des calomnies, des accusations, des insultes, peu importe le service qu’ils étaient appelés à rendre à ces pays hébergeurs. La soumission au joug du plus fort est mauvaise conseillère.

80 ans après, ce scénario revient au galop.

Il fallait qu’un jour ou l’autre, ces Juifs comprennent qu’aucun pays ne leur offrirait protection, refuge, droits humains, citoyenneté égale aux autres. Alors, ils se sont lentement relevés de leur inertie, de leur cécité, de leur dépendance, pour retourner à leurs terres ancestrales devenues arides et rocailleuses, abandonnées à tous ceux qui n’en voulaient pas. Les Juifs les achetèrent tronçon après tronçon, et s’attelèrent à défricher le sol, à assécher leurs marécages, à combattre la malaria et les bédouins voleurs de bétails.

Ces nouveaux Moïse étaient fermement décidés à concrétiser la fameuse résurrection dont parlait le prophète Ezéchiel.

La lutte pour tout pouce de terrain – oui « ces terrains dont personne ne voulait, ni ne s’en souciait », plafonna en une guerre sans fin. Et ces pionniers débarqués des quatre coins de la planète qui venaient de réaliser l’impossible, découvrirent soudain que ces nomades venus de toute part ou de nulle part, s’armaient, aidés par les occidentaux, afin de permettre le déracinement du fruit de leur dur labeur, de poursuivre La Solution finale, même en compte-goutte à l’aide d’une terreur tenace et irascible.

Mal leur en prit. Les juifs d’hier, ne sont plus ce qu’ils étaient, et le seront plus.

Afin d’étouffer la convoitise dévastatrice de ces Bédouins nomades, dont le KGB russe fit des « palestiniens », et face à l’absence des dunes de sable et des marécages, remplacés par un désert fleuri, Israël réalisait qu’il était temps qu’il devienne une puissance.

« C’est notre terre ancestrale, c’est vous les envahisseurs et les chapardeurs, dehors ! Nous vous avons tendu la main, vous avez craché dessus, aujourd’hui, nous allons démontrer au monde entier de quoi nous sommes capables ».

Brusquement, lesdites puissances occidentales, flageolantes et titubantes, se sentirent offensées. « Comment osent-ils ? C’est un véritable crime de lèse-majesté ! Comment diable, Israël a réussi à se mesurer à sept fronts, sans trébucher, sans venir à pleurnicher nos portes et crier au secours, mendiant notre aide ? Alors que nous, les prétendues puissances, n’osons même pas lever le ton, face à ceux qui ne cachent pas leurs intentions de nous zigouiller ? C’est vexant et humiliant à la fois, ce qu’Israël a fait de nous ! Des chiffes molles ! Mais en fait, c’est bien ce que nous sommes, mais n’osons l’avouer ».

L’Europe vieillissante et dépassée, n’a rien trouvé de mieux à faire qu’à se venger et pour combattre le prétendu dédain, morgue, désobéissance et révolte d’Israël, lui impose la création illégale d’un État palestinien, pour un peuple inexistant. Vaine manœuvre qui n’ajoute aucune fierté, ni dignité, à tous ses initiateurs.

Les pays d’Europe, battus à plate couture, ont fait appel à l’ONU, leur complice permanente, qui n’a plus assez de dents pour leur sauver la face, ni leur éviter un naufrage imminent, mais est assez machiavélique pour fabriquer des mensonges qu’un gamin peut voir et en rire.

« Vous n’aurez pas notre peau, finie la soumission à vos dictats, à l’arbitraire. Nos soldats sont invincibles. Ne vous y frottez pas. Ils sont décidés à vaincre le mal, peu importent ses oripeaux ».

Un conseil – Et si au lieu de vous morfondre, de piocher dans la mauvaise direction, vous suiviez notre exemple – Il est dit que la rue Arabe est celle qui vous dicte votre conduite. Défendez votre civilisation, culture, langue, foi et couleur et ne vous laissez pas couler comme une felouque frêle, sans compas, toutes ses voiles déchiquetées.

Israël est dans son droit. Il défend son existence, sa résilience – Justice sera faite sur terre et dans les cieux.

© Thérèse Zrihen-Dvir