Smotrich : « Le Hamas s’effondre et implore un cessez-le-feu, s’arrêter maintenant est une folie »

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Le ministre des Finances Bezalel Smotrich a déclaré ce lundi matin :

Le Hamas s’effondre et implore un cessez-le-feu. C’est le moment de serrer le cou jusqu’à écraser et briser l’ennemi. S’arrêter maintenant, juste avant la fin, et le laisser récupérer pour nous combattre à nouveau est une folie insensée qui mettrait à néant les acquis de la guerre achetée avec beaucoup de sang.

Historiquement, la seule façon de faire la paix est d’écraser l’ennemi, le frapper jusqu’à ce qu’il crie pitié, accepte de se rendre, et réclame la paix.

Le gouvernement israélien n’aura jamais le courage de faire ça. La tête de l’armée et des services de sécurité, des gens de gauche, ne l’accepterons jamais : l’idée d’humilier les arabes leur retourne l’estomac, nous l’avons vu lorsqu’ils ont dénoncé avec véhémence les images de prisonniers du Hamas en petit slip qui circulaient au début de la guerre. Il n’y en a plus eu aucune.

C’est bien triste et bien dommage.

Humilier les Arabes est la seule façon de les calmer. Aujourd’hui, chaque mort est un signe de fierté. Plus il y en a, plus ils sont fiers. Les hauts-gradés ne le comprennent pas ?

De la même manière, les otages auraient probablement été tous libérés si Israël avait raisonné comme raisonnent les Arabes, et pas comme raisonnent des juifs ashkénazes de gauche. Qu’est-ce qui compte comme la prunelle de leurs yeux, à Gaza ? Plus que la vie humaine, plus que leurs enfants, plus que leurs maisons en ruine ? Leur terre.

Israël aurait pu s’en servir comme moyen de pression. Il aurait pu déclarer que chaque jour où les otages ne sont pas libérés, une bande de 100 mètres de long serait définitivement confisquée et annexée à Israël, et que la bordure serait déplacée définitivement, à partir du nord de Gaza. Là, les Sinwar aurait senti la pression.

Mais soyons optimistes et rappelons-nous que l’avenir d’Israël appartient à sa jeunesse, et que la jeunesse israélienne est plus à droite que ses aînés – cas unique en Occident.

La gauche va mécaniquement souffrir, même si elle va continuer à s’accrocher avec force et ruse à la tête des institutions et du pouvoir qu’elle tient depuis les années 50 en dehors du cycle électoral.

La droite modérée et le centre se sont réveillés. Après la guerre, ils ne retourneront pas passivement à leurs occupations, ils ont compris. Ils s’impliqueront.

Am Israël Hai

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

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