Dans le cadre de l’activité de Tsahal à Khan Yunis, Tsahal a mis la main sur des documents qui parlent de l’hypothèse d’origine du chef du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya Sinwar, selon laquelle l’axe chiite Iran-Hezbollah participerait au nord à son offensive.
Dans le document obtenu par Yedioth Ahronoth, Yahya Sinwar écrit à ses hommes :
«Nous avons reçu l’engagement que l’Axe participerait au grand projet de libération en raison de la nature de la relation sur laquelle nous travaillons.»
Dans d’autres documents, il réitère l’engagement qu’il a reçu, selon lequel l’action au sud entraînera une action parallèle au nord à laquelle le Hezbollah s’est entraîné sous le titre de «conquête de la Galilée».
Sinwar :
«Nous avons reçu l’engagement que l’Axe participera au Grand Projet de Libération»
Les documents montrent que Yahya Sinwar était sûr que le Hezbollah ouvrirait un autre front dans le nord et se joindrait aux combats en Israël et que l’attaque du Hamas conduirait à « l’occupation de la Galilée ».
Cependant, le 7 octobre, Nasrallah n’a pas donné l’ordre d’attaquer, et Téhéran non plus, contrairement aux espoirs du leader du Hamas.
Le quotidien israélien ajoute :
On sait désormais que Yahya Sinwar ne s’est pas contenté de souhaiter que le Hezbollah intervienne, il a en fait bâti son opération sur cette base, et a même affirmé avoir reçu un engagement à ce sujet.
Tandis que le Hezbollah a tardé à agir sur le succès de l’opération dans le sud, Tsahal a eu le temps d’augmenter ses forces. C’était la grande crainte immédiatement après que l’ampleur de l’attaque du 7 octobre soit devenue claire : tandis que Tsahal combattait dans les localités autour de Gaza, des terroristes du Hezbollah attaqueraient les villes de Galilée dans un format similaire, et placerait Israël dans une guerre à deux fronts après un coup d’envoi écrasant…
Pourquoi le Hezbollah n’est pas entré en guerre avec toute sa force ?
Plusieurs hypothèses.
La plus vraisemblable est que, selon un analyste israélien, le Hezbollah voulait entrer dans le conflit, mais l’Iran l’a retenu parce qu’il savait qu’Israël réagirait avec une grande force, et l’Iran a d’autres plans que le Hezbollah. Pour la république islamiste, les capacités élevées du Hezbollah n’ont pas été construites par Téhéran au coût d’un milliard de dollars par an pour servir de multiplicateur de force pour le Hamas, mais comme une réponse brutale en cas d’attaque israélienne contre les installations nucléaires Iraniennes.
Autre hypothèse : la surprise. Le Hezbollah n’était pas au courant de la date de l’attaque par le Hamas, et il a voulu tester le succès de l’opération. Cependant, au moment où il en a pris la mesure, et aurait pu intervenir, l’armée israélienne s’était organisée dans le nord de manière à empêcher la mise en œuvre effective du plan d’invasion de la Galilée.
Finalement, les ayatollahs de Téhéran et Hassan Nasrallah n’ont envoyé que 15 bataillons réduits des forces de Radwan le long de la frontière, depuis la tête de la Nakra à l’ouest jusqu’au mont Dov à l’est.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël24 7.org
Vive Israël et son Dieu Puissant !
C’est très dur pour Israël d’être sur tous ces fronts
Mais ce sinwar barbare et lâche rêve !!!!!