Des sources de la coalition estiment que le Premier ministre n’aura pas d’autre choix que de poursuivre la réforme judiciaire qu’il a suspendue, suite à la Manifestation du million qui a rassemblé 600 000 personnes jeudi.
Si les pourparlers à la résidence du président échouent, les pressions seront si fortes sur Netanyahou qu’il devra continuer à promouvoir la réforme judiciaire.
Netanyahou risque de se retrouver dos au mur : soit il brave l’opposition et ses menaces de mettre le pays à genoux, soit il affronte un ultimatum de la part des partisans de la législation au sein du Likoud et les membres de la coalition, avec le risque d’éclatement du gouvernement.
Il est évident qu’après l’énorme démonstration de force de jeudi à Jérusalem, il sera beaucoup plus difficile pour Netanyahou de repousser encore une fois la législation.
Vendredi, donc après la manifestation massive de Jérusalem, le ministre de la Culture et des sports, Miki Zohar, a déclaré que même si le gouvernement ne parvenait pas à un accord avec l’opposition, la réforme serait promue de manière unilatérale.
« La réforme n’a pas pour but de nuire à quoi que ce soit, mais seulement de faire du bien à l’État d’Israël », a déclaré Miki Zohar. « Il faut qu’elle ait lieu, car on a promis une réforme au public de droite et c’est ce qu’il veut.
Selon lui, la législation judiciaire est tout aussi importante que la réduction du coût de la vie.
« Si nous ne promouvons pas la réforme, nous avons perdu notre public, et si nous continuons sans accords, nous avons perdu l’autre partie qui continuera à protester », a ajouté le ministre.
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