Un terroriste condamné pour les meurtres de civils israéliens va être libéré sur parole, et les familles des victimes n’ont pas été informées.
Nasser Abu Hamid, l’un des fondateurs de la Brigade des martyrs d’Al Aqsa, a été condamné à sept peines de prison à perpétuité et à cinquante ans de prison supplémentaires pour avoir planifié une série d’attentats terroristes qui ont fait sept morts parmi les civils israéliens.
Parmi les victimes de ces attentats figurent le rabbin Binyamin Kahane, fils du fondateur de la Ligue de défense juive et ancien membre de la Knesset, le rabbin Meir Kahane, et l’épouse du rabbin Binyamin Kahane, Talya Kahane. Le couple a été tué par balle alors qu’il conduisait ses enfants sur la route 60 en Samarie en décembre 2000.
Abu Hamid souffre d’un cancer en phase terminale, bien fait pour lui, et il a récemment été transféré en prison après avoir été hospitalisé pendant plusieurs mois au centre médical Assaf HaRofeh.
Un rapport de l’hôpital indique qu’Abu Hamid, qui est emprisonné depuis 2002, est sur le point de mourir.
Les avocats d’Abu Hamid ont fait pression sur la commission de libération conditionnelle pour obtenir une libération compassionnelle, qui permettrait à Abu Hamid de mourir chez lui, alors qu’il mérite de mourir entre les quatre murs d’une prison humide.
La commission des libérations conditionnelles a semblé être réceptive à cette demande et a programmé une audience au cours de laquelle les médecins recommanderont probablement sa libération.
Mais les familles des victimes d’Abu Hamid n’ont pas été informées de son état de santé, ni de sa prochaine audience de libération conditionnelle, et sont furieuses d’avoir été tenues dans l’ignorance et de l’avoir appris par la bande.
La possibilité qu’Abu Hamid soit libéré est « déchirante » pour les familles des victimes, a déclaré l’avocat Ofir Steiner.
Steiner, qui travaille pour l’ONG Honenu, représente les familles des victimes et s’exprimera contre la libération lors de l’audience de libération conditionnelle.
« Ceux… qui ont perdu leurs proches dans un certain nombre d’attaques terroristes meurtrières, toutes planifiées et exécutées par ce ‘maître en meurtres’, ont été choqués d’apprendre que la commission de libération conditionnelle a l’intention de discuter de sa libération », a déclaré Steiner à Channel 12 News.
« Le tribunal a estimé qu’il devait être condamné à sept peines de prison à vie, plus cinquante ans supplémentaires, ce qui indique que c’est quelqu’un qui doit être tenu à l’écart du public. Il est difficile de comprendre comment la demande du terroriste est acceptée face à la souffrance des orphelins et des veuves, et peut même conduire à une libération anticipée qui nuira à la dissuasion et à la sécurité des citoyens et brisera l’esprit des victimes », a-t-il ajouté.
« Nous ferons tout ce qu’il faut pour empêcher la libération du meurtrier, qui n’a pas le droit de goûter à nouveau à la liberté ».
L’audience de libération conditionnelle d’Abu Hamid était initialement prévue pour dimanche, mais après un appel de Honenu pour autoriser les déclarations des familles endeuillées, la commission a repoussé l’audience à mercredi prochain.
Il est important d’ajouter que :
- Abu Hamid avait rejeté une proposition faite par son avocat de « demander une grâce au Premier ministre du gouvernement israélien afin de le libérer ».
- Naji, le frère de Nasser Abu Hamid, a déclaré le 9 septembre que son frère se meurt lentement à la suite d’une négligence médicale : s’il a le cancer, c’est la faute aux juifs.
- La lecture des médias arabes est particulièrement édifiante : ils dénoncent tous le refus des autorités israéliennes de libération immédiate, évidemment, mais et cela fait froid dans le dos, aucun média ne dit pourquoi il a été condamné, aucun ne dit qu’il a tué des innocents, des citoyens juifs. Comme si ce fait était secondaire.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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C’est toujours le même problème qui pourrit l’Occident : une compassion inversée. Vous avez affaire à la même perversité quand les juges se soucient plus du passé d’un coupable que du futur d’une victime, et entérine moult circonstances atténuantes pour limiter sa peine, voire carrément le faire sortir de prison.