Le député du parti Tikva Hadasha (New Hope) Michal Shir, qui dirige la commission parlementaire sur les droits de l’enfant, s’est opposé à la vaccination des enfants âgés de 5 à 11 ans.
Shir a déclaré dans l’émission « Rencontre avec la presse » (chaîne 12) qu’elle ne ferait pas vacciner ses enfants, car elle ne comprend pas pourquoi les enfants ont besoin de vaccins contre le coronavirus.
« En tant que parent, je ne comprends pas pourquoi il faut vacciner un enfant de cinq ans », a déclaré la présidente de la commission de la Knesset.
Je croyais naïvement que son travail consistait à s’occuper de la santé des enfants », a répondu au député le Dr Meir Price, l’époux du chef du département de la Santé publique du ministère de la Santé.
- La vaccination des enfants âgés de 5 à 11 ans est effectuée en Israël sur une base strictement volontaire.
- L’État continue de financer le dépistage rapide des enfants non vaccinés de cet âge, de sorte que les « laissez-passer verts » pour les événements de masse restent gratuits pour eux, contrairement aux adultes et adolescents de plus de 12 ans non vaccinés.
- Le ministère de la Santé souligne que seuls les parents prennent la décision de se faire vacciner, et qu’aucune pression ne sera exercée sur eux.
Toutefois, étant donné la forte proportion d’enfants dans la population israélienne et le fait que les enfants non vaccinés de moins de 11 ans sont à l’origine de la moitié de l’incidence totale du coronavirus dans le pays, le ministère de la Santé espère vivement que les parents répondront aux appels du gouvernement et vaccineront les enfants – ceci est considéré comme le principal espoir de prévenir une nouvelle vague hivernale de l’épidémie.
Les Israéliens ne prennent pas le chemin : autant ils ont sauté sur l’occasion de se faire vacciner, autant ils sont très antivax pour leurs enfants – qui ne risquent rien du coronavirus, à part le transmettre aux adultes, lesquels sont vaccinés et ne risquent plus grand chose. Où est la logique ?
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