Saloperie antisémite : Les deux plus grandes églises de Grande-Bretagne cherchent à bloquer le transfert de l’ambassade à Jérusalem

Les deux plus grands mouvements religieux du Royaume-Uni se sont tous deux prononcés contre le transfert à Jérusalem de l’ambassade de Grande-Bretagne en Israël sous des prétextes qui ne passent pas l’examen de la légitimité, exhortant la Première ministre Liz Truss à renoncer à son projet.

Mme Truss, qui a remplacé Boris Johnson au poste de Premier ministre le 6 septembre, a déclaré vouloir depuis longtemps déménager l’ambassade.

D’autres hauts responsables du gouvernement britannique ont exprimé leur approbation du déménagement potentiel de l’ambassade.

• Le ministre de la Santé, Robert Jenrick, s’est dit « ravi » de la proposition de Mme Truss de transférer l’ambassade dans la capitale d’Israël.

« Nous avons un site à Jérusalem qui attend d’être utilisé », a-t-il déclaré. « Il est temps que nous prenions nos responsabilités, que nous construisions cette ambassade et que nous reconnaissions que la véritable capitale de l’État d’Israël est évidemment Jérusalem. »

Mais jeudi, des dirigeants antisémites chrétiens, qui régulièrement attaquent Israël avec des accusations mensongères, sont montés au créneau.

• L’archevêque de Westminster, le cardinal Vincent Nichols, représentant l’Église catholique du Royaume-Uni, a publiquement exhorté Mme Truss à ne pas déplacer l’ambassade britannique, prévenant que cela nuirait à la réputation internationale de la Grande-Bretagne et aux perspectives de « paix durable ». C’est faux, il le sait, il ne le pense même pas, et des menaces similaires – ou pire – formulées à l’époque contre le projet du président Trump se sont tout autant montrées archi fausses.

Après avoir écrit une lettre au Premier ministre Truss, Nichols a tweeté sa réponse au possible déménagement de l’ambassade.

« Un tel déplacement de l’ambassade du Royaume-Uni serait gravement préjudiciable à toute possibilité de paix durable dans la région et à la réputation internationale du Royaume-Uni. »

Je ne crois pas un seul instant qu’il soit sincère et qu’il dise ce qu’il pense. Je pense même que cet homme, qui ferait mieux de s’occuper de son église et laisser aux spécialistes le domaine de la géopolitique qu’il ne comprend pas, ignore totalement la situation réelle dans cette région géographique, la Palestine.

• Vendredi, l’archevêque de Canterbury Justin Welby, chef de l’Église d’Angleterre, a déclaré à The Jewish News qu’il était « préoccupé » par les projets de transfert de l’ambassade.

« L’archevêque est préoccupé par l’impact potentiel du déplacement de l’ambassade britannique en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem avant qu’un règlement négocié entre Palestiniens et Israéliens n’ait été atteint. »

Le propos est moins hypocrite, mais tout autant antisémite. L’archevêque par de l’impact potentiel, et il a raison. Il y aura un impact. Cet impact, qu’il ne décrit pas, je le fais : le déplacement solidifiera un peu plus la reconnaissance de la souveraineté d’Israël sur sa capitale, Jérusalem, et créera un obstacle de plus au génocidaire projet arabe de faire de Jérusalem la capitale de leur projet d’Etat – alors que les activités officielles de l’Autorité palestinienne se trouvent à Ramallah, et que jamais, avant 1948, ils ont manifesté l’idée, l’envie même, de créer un Etat, de faire de Jérusalem une capitale. Lorsque la Jordanie a occupé la ville et la région, de 1948 à 1967, ils avaient une fois de plus l’occasion de revendiquer la ville leur capitale : ça ne les intéressait pas, ils n’y ont même pas pensé, et ne l’ont pas fait. Ca ne leur est venu que lorsqu’Israël a libéré Jérusalem et la Judée Samarie de l’occupant arabe…

L’Église d’Angleterre est le plus grand mouvement religieux de Grande-Bretagne, représentant environ la moitié des 67 millions d’habitants du pays.

L’Église catholique britannique est la deuxième plus grande dénomination, représentant près d’un dixième de la population britannique.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org