Simcha Rothman, membre du parti sioniste religieux à la Knesset, s’est félicité de la décision prise dimanche par le tribunal de première instance de Jérusalem, qui interdit le harcèlement de sa famille par le camp du mal, des gauchistes antigouvernementaux et des anarchistes.
Bien que la décision ne permette pas d’expulser les manifestants, le juge Nae’el Mahana a écrit :
« Je trouve nécessaire de limiter la possibilité que les manifestations aient lieu dans une zone où les mineurs de la famille du requérant sont respectés pendant leurs vacances, afin d’empêcher la possibilité de les photographier ou de publier leurs photos en public ».
Au début du mois, le Premier ministre Benjamin Netanyahou et sa famille ont été traqués par des anarchistes qui ont même campé dans un champ près de l’hôtel où ils séjournaient, afin de rester suffisamment proches pour pouvoir harceler les Netanyahou et les habitants de la communauté qui vivaient dans le moshav. Puis ils avaient inondé internet de messages et notes négatives pour faire baisser la réputation de l’hôtel, afin d’envoyer un message à tous les hôtels : si vous acceptez les Netanyahou, nous allons ruiner votre entreprise.
« Je suis heureux que le tribunal ait jugé bon de tracer une ligne claire qui différencie la liberté de protester et le droit de manifester – qui sont très importants – du harcèlement, de l’intimidation et du préjudice causé à la famille d’un élu », a écrit M. Rothman dans un X à la suite de l’arrêt. Même si je pense que la ligne devrait être déplacée ailleurs, le fait [que le juge] ait tracé une ligne est très important.
Et sur les recommandations du juge, des poursuites civiles seront engagées conformément à la loi sur la protection de la vie privée », a-t-il ajouté.
La requête en justice a été déposée après que ces « humanistes » avaient créé un groupe WhatsApp de 430 membres appelé « Hunting Rothman in the Golan Heights » (pourchasser Rothman dans le mont Golan), en réponse à la nouvelle selon laquelle M. Rothman passait des vacances avec sa famille dans la réserve naturelle de Marjrase.
L’avocat de M. Rothman a par la suite retiré la requête contre l’ensemble du groupe et a présenté à nouveau une demande allégée de mandat d’arrêt à l’encontre de trois des meneurs.
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